Peut-être que ça se fera en série…
J’avais cru comprendre qu’il était toujours dans la prod mais pas comme réalisateur (ce qui, en soit, ne veut pas dire grand chose)
J’adore Very Bad Things avec lui-même et christian Slater, et j’apprécie Chef.
Disney est rentré dans ses frais mais a crispé et énervé les fans.
Qui certes viennent toujours.
Mais Disney n’aime pas le bad buzz ; pas du tout. Surtout qu’il est ici issu d’une incompétence professionnelle, ce qui me semble très fautif.
« Pédale douce » dans le sens où on n’aura pas un film par an dans les deux-trois avant qui viennent. Disney va surfer sur The Mandalorian, sortir Obi-Wan Kenobi, sûrement une (au moins) voire deux séries animées.
Star Wars sortira toujours à court-terme ; mais avec « moins » d’exposition que de telles sorties cinématographiques.
Le VII prépare tellement à une révélation à son sujet que le VIII est surprenant, voire crispant.
Parce que, finalement, il n’y a aucune logique à ce que le sabre de Luke et Anakin vienne vers elle plutôt que vers Kylo Ren à la fin du VII, et encore moins qu’elle ait une vision de Ben en Kylo Ren avec les Chevaliers de Ren quand Maz le lui donne (avec, en plus, la voix d’Obi-Wan).
A mon avis, JJ Abrams a préparé et fait le VII en pensant que Rey serait la fille de Luke, ou la sœur cachée de Ben. Rian Johnson a fait autrement ; ça fonctionne à fond comme choc et surprise. Mais ça dénue de sens les événements du VII.
Ca me semble incontournable.
Jon Favreau s’est montré capable de lancer la série Live tant attendue des fans, en les contentant. Il a aussi un historique en ayant lancé Iron Man et le MCU, et en ayant opéré longtemps comme producteur exécutif. Surtout, il a un historique de confiance avec Disney en leur ayant livré deux hits : Le Livre de la Jungle et surtout Le Roi Lion.
Ca me semble la personne la plus crédible pour ce poste, pour donner confiance à Disney et aux fans.
les « fans » c’est comme le « grand public » c’est un terme un fourre-tout qui regroupe une communauté tellement vaste qui m’apparaît difficilement homogène. Du coup je suis comme KabFC, le foirage est clairement à relativiser. Surtout (et ça me semble le plus important) avec un temps aussi court d’analyse.
(Je trouve que les épisodes I, II et III sont des grosses bouillasses qui aurait du sombrer dans les limbes de l’oubli mais je constate que presque 20 ans après il y a tout un public qui apprécient et aiment vraiment ces films. Ça aide à relativiser)
Moi,c’est très simple:j’aime tous les films.
Avec une préférence évidente pour la première trilogie.
Puis Rogue One.
Puis les autres.
Ah, mais ce sont de grosses bouillasses. Mal fichues en terme de mise en scène, mal écrites (Lucas prétextant que c’était des films destinés à un jeune public… en réalité, il avait perdu les clés de sa propre maison).
À part la naissance de Dark Vador à la toute fin du III, tout le reste, zou…
On est d’accord (Je dirais même que la naissance de Vador c’est le pire truc de cette trilogie) mais voila…dans les faits, ce qui fut conspués par une partie du public à l’époque est aujourd’hui considéré comme bon.
Soit par des gens qui étaient gamins à l’époque et pour qui ces films représentent la même chose que la trilogie originale soit des fous qui ont ré-évalué les nanar de Lucas à l’aune des bouillis d’Abrams.
C’est un exemple qui permet de relativiser les conséquences d’un certain accueil aujourd’hui. Seul le temps est juge de certaines affirmations.
(Tiens autre exemple. Hier mon ciné diffusé Rambo dans le cadre d’un travail artistique le tout avec débat etc. et je me suis fait la réflexion que presque trente ans après sa sortie, ce film qui était ignoré par un certain publicpendant très longtemps est aujourd’hui discuté et analysé dans un temple du cinéma d’Oteur)
T’as aussi très certainement des gens qui ont mis de l’eau dans leur vin avec le temps et la digestion de ne pas avoir eu ce qu’ils voulaient à l’époque.
Pour toute une génération de jeune c’est le côté nostalgique, j’excuserai toujours l’épisode 1 pour ce qu’il représente (Film vu en divx anglais 50 fois avant sa sortie en salle et enfin comprendre ce qui se passait, la scène des pod, Darth Maul, le combat la musique, les jouets, les lego…).
Alors que le 2 m’avait dégouté et qu’aujourd’hui il reste à mes yeux le plus faible.
De manière objective le principal problème de la prélogie reste l’abondance de personnages en FX, Jar Jar a chamboulé le cinéma sur ce point là et quand on voit le costume qu’ils avaient à disposition je ne comprends pas… Lucas fait d’ailleurs une remarque à ce sujet là dans un making of.
Et t’as la génération qui s’est pris la prélogie merdique et qui finit par la supporter parce que bon, elle est là et on peut plus la balayer, en faire un grand tas et y mettre le feu, mais c’est sans doute la seule raison…
Je ne partage pas tout à fait cet avis. Le deuxième a au moins le mérite d’afficher de vrais partis-pris, narratifs ou visuels. Alors certes, il est maladroit, lent, parfois un peu mièvre, mais ça colle tellement avec son sujet, à savoir les émois d’un adolescent qui se contrôle difficilement. Rien que le fait d’avoir osé mettre en scène des amours bucoliques (au milieu d’un troupeau de tiques géantes), je lui trouve plus de mérite que le précédent.
Jim
Nan mais ça, c’est comme les déjeuner du dimanche avec la belle-famille. On subit, on hurle intérieurement mais on accepte leur existence*. Mais de là à aimer ça…
(*cela dis moi depuis qu’on a coupé les ponts avec nos familles on a plus ce souci avec ma femme^^)
Je pense que je n’étais pas prêt à voir Yoda faire des triples axels avec son sabre laser.
D’ailleurs la gestion du personnage de Yoda montre pour moi qu’il y a une vraie étape de passer entre le 1 où on a le premier perso intégralement numérique et le 2 où les persos qui n’était pas numérique le devienne (Yoda).
Lucas voulait que Yoda ait une certaine classe en combattant et au final tout le monde rigolé s’en était ridicule… surtout pour un perso avec une cane.
Ah, si on cause des défauts, on n’a pas fini, c’est clair…
Jim
Draguer une senatrice en faisant l éloge du despotisme etait en effet un parti pris singulier qui ne manquait pas d audace.
Avant gardisme illiberale, dont l aspect bucolique renvoyait avec subtilité au pays est européen.
Le sautillant yoda etait bien sur a lire comme une metaphore de la veille europe (la canne) qui n avait pas dit son dernier mot face au populisme separatiste notamment catalan ( notez la barbe de doku)
Film visionnaire, dont la dimension naturaliste a échappé au plus perspicace des critiques de son temps, égaré par l aspect numerique qui devait se lire dialectiquement, star wars 2 restera dans les mémoires pour sa vibrante incarnation de l amour adolescent et du détournement de mineur.
Visionnaire ? Comme les prédictions de Monsieur de Nostredame ?
Je me pose souvent cette question sur les oeuvres en général, dans quelle mesure les études a posteriori font dire des choses à l’artiste, l’auteur dont il n’avait même pas conscience, font naître dans son travail un sens caché et hyper profond qu’il n’a peut être jamais voulu.
Sourire
C’est au moins une bonne chose que ça te fasse sourire 
Mais c’était très sérieux comme interrogation.
Rétrospectivement, la première trilogie pourrait passer pour un récit naïf de gauche (une histoire de résistance, de pot de terre contre le pot de fer, porté par un petit gars qui lutte contre les studios), et la prélogie pour un récit désabusé de droite (les institutions sont corrompues et le pouvoir apporte la dégénérescence physique, les vieux et les difformes c’est le mal… presque du Frank Miller dans le texte).
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Après, une œuvre continue à vivre avec ses lecteurs / spectateurs. Et dans le cas des vastes fictions américaines, il faut compter avec les suites et déclinaisons. Les X-Men, au départ, c’était une vision de la jeunesse, qui a glissé très vite (et dans le désordre) en métaphore du racisme, du totalitarisme, du sida, de la puberté, de la peur technologique…). Les œuvres sont porteuses de leur époque (je regardais hier un documentaire sur les séries télévisées françaises, et c’était frappant).
Mais par la force des choses, les commentaires arrivent après. Donc avec des informations supplémentaires, et un regard différent. Pour peu que ce regard soit aussi le reflet d’une idéologie, et on peut avoir des discours bien éloignés de la production de départ.
Jim
Julie Lescault et Navarro c’était syndrome de quoi Jim ? ^^ Du temps de cerveau disponible ?
Oui, mais mon message ne l était pas, hein.
Sur la question du visionnaire, c est lorsque l oeuvre invente une représentation qui n existe pas avant et qui paraît si ce n est evidente après, du moins qui ne prend sens que dans l après.
3ème sexe d indochine : visionnaire.
Sourire