Lucas s’est aussi beaucoup inspiré de la culture pop pour créer son univers 
Ah tiens, intéressant ; je me rappelais plus du tout de ça.
Oui. Mais il puisait dans un cinéma en grande partie connu des cinéphiles, pas du grand public.
Et tout ça se fondait dans un grand tout.
Là, ce que je reproche Aux Derniers Jedi, c’est de puiser dans des références ultra connues par le grand public.
Perso, ça me sort autant du film que si j’y voyais une pub Coca.
Alors que les fers à repasser, ça m’a amusé, parce que c’est une réponse à un reproche consubstantiel au genre.
Et oui, Photonik. C’est un truc qui m’avait marqué, ado, cette critique faite sur les effets spéciaux de Dune.
À l’époque, les premières images et critiques passaient uniquement dans les magazines spécialisés.
Je me rappelle très clairement le bonheur que ce fut de découvrir les visuels du Retour du Jedi peu avant la sortie du film.
Aujourd’hui, on est tellement gavé d’images que peu de choses nous impactent aussi fort.
J’ai un peu retrouvé cette impression tripante avec la bande annonce du prochain Avengers, ou celle de Premier Contact. Mais c’est rare.
Mais tu te sors du film tout seul. Toi, tu vois le Chat Potté dans la scène entre Chewie et les Porgs, moi je vois un gag hérité d’une longue tradition cartoonesque. Le Chat Potté n’a rien inventé, des animaux mignons au grand yeux il y en a depuis des décennies dans le monde de l’animation. Quand je regardais des cartoons à la pelle, c’est un gag qui revenait régulièrement…et ça a tout à fait sa place dans Star Wars…
Les Porgs ont beau hérisser les poils de certains, ils ne sont pas pour autant les premiers animaux aux yeux qui leur mangent le visage à croiser le chemin des héros dans les différentes déclinaisons de SW. Dans les comics Marvel des années 80, il y avait les hoojibs par exemple (même si ces petites boules de poiles télépathes étaient plus intelligentes que les macareux de l’espace)…
Perso, je suis bien d’accord avec Rian Johnson quand il souligne qu’on apprenait régulièrement de nouvelles choses sur les possibilités qu’offrent la Force dans les premiers films. Là, on est passé du contrôle mental et la télékinésie (pour n’en citer que deux) à la création de champ gravitationnel pour survivre dans l’espace et à des projections corporelles qui peuvent interagir avec le monde réel (pour n’en citer également que deux).
Mais comme on dit, ce n’est pas parce que ça n’a jamais été fait que les Jedi n’en étaient pas capables. Et d’ailleurs pour ce qui est de la deuxième, ce n’est pas une nouveauté pour qui se rappelle le comic-book Dark Empire.
Dans cette BD en particulier, Luke a pu y arriver en puisant dans le côté obscur. Dans le film, ça lui coûte un effort monumental et on en mesure bien les conséquences dans les derniers instants. C’est même d’ailleurs très certainement pour cela que les Jedi n’ont pas utilisé cette capacité plus souvent…
Pour ma part, j’aime ça que la Force ne soit pas « gravée dans le marbre », que cette vieille magie livre encore des surprises. Tant qu’on oublie les midi-chloriens, ça me va très bien…
Là, tu fais le gars qui ne veut pas comprendre.
Bien sûr que tout ce que tu dis est vrai.
Mais tu oublies un détail de taille. Le Chat Potté qui suscite la pitié dans Shrek, c’est devenu une scène culte du cinéma d’animation. Du cinéma tout court. Il y a un avant et un après. Ça a même valu au personnage son propre film et sa tronche inonde régulièrement les commentaires facebook.
Avait-on entendu « Je suis ton Père » avant l’Empire contre-attaque ? Oui. Mais après, ça devient obligatoirement un clin d’œil, tant ce petit bout de phrase à imprimer l’inconscient collectif.
Sérieux. Tu as vraiment une mémoire sélective si tu n’y as pas pensé. Tant mieux pour toi.
Moi aussi.
Mais avec Leia, pour moi, il s’est planté.
Ça sort trop de nulle part. Et c’est limite féérique comme rendu.
Et si j’ai aimé cette expression de la Force par Luke, je me fous un peu de savoir s’il y a eu un précédent dans les comics. C’est le caractère pertinent dans le film qui m’intéresse. Et c’est diablement bien vu dans le final.
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Comme on le sait, les films Star Wars sont classés généralement comme des films de S.F., mais ce sont surtout des mélanges de genre. Il y a du serial d’aventures, du western, du film de samouraï, de la fantasy…dans ces histoires. Et même un petit conte de fées dans certains récits racontés (et si tu me dis que tu t’en fous, que c’est la pertinence dans ce film qui t’intéresse, je te réponds que c’est la place des Derniers Jedi dans cet univers vaste qui m’intéresse aussi). Dans les premières descriptions de la Force, il y a toujours les mots « mythiques », « mystiques », « surnaturels » qui ressortent. SI la scène de Leia a cet aspect presque « irréel », ça correspond très bien à une façon d’interpréter la Force (qui diffère de toute façon selon ceux qui l’utilisent au sein même de l’univers) et fait ressortir ses aspects les plus « magiques », ce qui se retranscrit sur le visuel.
Là, tu fais le gars qui ne veut pas comprendre.
Non, je suis le gars qui n’interprète pas les choses de la même manière que toi…
Tu théorises, là.
La première impression que les spectateurs ont eu dans la salle - ma femme la première - c’était What the fuck ?!
Pour dire que ça en a surpris plus d’un, pas que moi.
Je n’ai jamais vu ce genre de réactions avec les autres expressions des dons Jedi dans la trilogie originale. Preuve que ça questionne.
Remets le smiley, stp.
L’enlever, c’est comme enlever un bout de phrase, et ça devient tout de suite beaucoup plus sentencieux.
Déjà que je n’y vais pas avec le dos de la cuillère…
Et honnêtement, je te trouve de mauvaise foi sur ce coup-là.
Tu peux aimer le film, voir ce que j’y ai vu, sans lui donner l’importance que je lui donne.
Le mec qui ne voit pas le Chat Potté dans le Porg à l’heure du dîner, c’est un mutos qui peut postuler chez Xavier, sous l’identité de Blind, l’homme qui fait son tri sélectif dans les pans du réel. 
Pareil. Et non seulement c’est mal foutu en terme de mise en place, mais en plus c’est mal fait en terme d’image. J’avais l’impression de voir des effets spéciaux des années 80.
Je l’ai remis, j’avais juste mal cliqué sur la phrase.
Pour le reste, j’arrêterais là pour le moment. Parce que dès qu’on me parle de « mauvaise foi », ça ne me donne de toute façon plus trop envie de discuter…
Ah ben je peux postuler chez les mutants alors, parce que j’y ai pas du tout vu ça.
Bon, y’a une bonne raison à ça : j’ai jamais vu le moindre « Shrek ». Ceci expliquant cela. Mais j’ignorais qu’il s’agissait là d’une scène-culte. A ce point-là ? J’ai du mal à réaliser…
Pour le reste, comme le Doc, je trouve que la discussion atteint là ses limites, parce que les différences d’appréciation confinent ici aux différences de goût, tout simplement. On n’attend pas forcément les mêmes choses d’un film en général, et d’un « Star Wars » en particulier, peut-être.
La preuve : à la lecture de son papier, je constate que j’ai apprécié le film à peu près autant que le Doc… mais pas forcément pour les mêmes raisons (pas tout à fait les mêmes, disons).
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Tu tapes dans Google « Shrek chat », pas besoin de chercher très loin. Mais oui, c’est une scène culte.
Oui, c’est clair que l’on atteint un climat de tension…
Vous n’en feriez pas des tonnes pour pas grand-chose ?
Quand je dis de quelqu’un qu’il est de mauvaise foi pour un détail à la noix, il n’y a pas de quoi se pendre, hein.
Bande de chats de Sherk !
Eh bien, bienvenue dans l’école pour jeunes surdoués !
Ben oui, c’est assez incontournable quand même. Et si tu n’as pas vu Sherk - film très dispensable, au demeurant - Johnson et ses scénaristes ne peuvent pas ne pas connaître. Tout comme l’immense majorité des spectateurs. C’est là que c’est déconnant.
Autant les bonnes sœurs, c’est amusant et original. Autant les fers à repasser, c’est culotté, mais connecté au genre. Mais les interventions de C-3PO - horripilantes tant elles sont creuses (quand tu ne sais pas quoi faire d’un personnage, dégage-le du scénar… C-3PO, c’est un boulet depuis la Menace Fantôme) - et les Borgs…
Allez, je vous laisse à votre jolie vision du film.
Comme dit, j’ai aimé certains moments forts, parfois poignants.
Mais si on me demande quels sont les meilleurs Star Wars, je mets Rogue One devant The last Jedi, sans hésitation. En terme d’unité de ton, c’est un net cran au-dessus. L’humour y est aussi présent, mais jamais en décalage.
Sans son final qui donne enfin son heure de gloire à Luke - et quelle heure de gloire, ça c’est indiscutable - pas sûr que le film marque à ce point les mémoires. Et ce en dépit de ses qualités de réalisation.
Oui, bon, n’exagère pas de ton côté non plus, hein…
J’ai pas parlé de climat de tension, je dis juste que quand ça tourne au dialogue de sourds il est peut-être temps de se dire qu’on ne sera définitivement pas d’accord. Ce qui est vraiment pas grave, on a échangé assez d’arguments pour avoir éclairé le monde de nos lumières. 
Je l’ai vu, et j’ai adoré.
Je fais court, parce que j’ai des trucs plus urgents sur le feu, mais j’ai été emballé par cette volonté de ranger les jouets éparpillés par les prédécesseurs, sans réellement les casser. Johnson part du principe que rien n’est sacré dans cet univers, et il mène une copieuse opération de balayage qui est carrément à son crédit, et qui ne pourra que profiter à l’univers. De bout en bout, je suis d’accord avec ses choix : du sabre-laser au masque en passant par tous les codes qu’il décide de tordre, j’applaudis.
Le discours est plus socio-politique que jamais (et retrouve en cela la tonalité de L’Empire), sans être lourd ni envahissant. C’est plutôt bien troussé, avec une avalanche de belles images, une structure « plant / pay-off » redoutable (trop bien huilée, certes, on voit débouler des trucs à l’avance, mais c’est aussi une partie du plaisir), des dialogues qui tapent juste et un vrai suspense.
Je suis étonné d’apprécier autant. Sans doute parce que le film précédent m’avait bien échaudé. Mais quoi qu’il en soit, si cela annonce, d’une manière ou d’une autre, la note d’intention de la troisième trilogie, c’est prometteur.
Jim
Voilà. Disons plutôt cela.
En plus, je suis gentil, en comparaison des commentaires des spectateurs sur Allociné qui crucifient le film pour presque 30% d’entre eux (pas tous des fans hardcore, loin s’en faut), avec une note de 0, et des arguments qui se tiennent.
C’est quand même rare, une réaction aussi vive.
Mais ça n’empêchera pas le film de cartonner.
Je me sens seul, d’un coup.
Pas grave. Vous avez basculé du côté Obscur. Je vous sauverai tous.
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Je suis ennuyé parce que les points qui ont déçu Sylvain c’est ce qui me déplaisait le plus et sans aller lire les critiques sur Allociné, j’arrive pas à me motiver même au vu des éléments avancé par Le Doc, Jim ou Photo