Stellar was taken as a child and transformed into the ultimate weapon, one that would end an intergalactic war. She succeeded… at everything except finding peace. Reduced to a bounty hunter, she scours the worlds she’s broken, searching for redemption. But there are other weapons loose in the galaxy, who just can’t leave the war behind them.
Stellar #01 will hit your local comic shop on June 13.
Oh purée, du Bret Blevins.
Rendu un peu méconnaissable par la couleur, mais toujours chouette.
Je vais surveiller (en plus, j’ai jamais lu du Keatinge, malgré la bonne réputation, donc ça sera l’occasion…)
Là, par contre j’aime beaucoup la plus-value de la couleur même si, comme le souligne Jim Lainé, elle modifie quelque peu la perception du dessin de Blevins.
Description: Stellar was taken as a child and transformed into the ultimate weapon, one that would end an intergalactic war. She succeeded…at everything except finding peace. Reduced to a bounty hunter, she scours the worlds she’s broken, searching for redemption. But there are other weapons loose in the galaxy, who just can’t leave the war behind them.
Description: All Stellar wanted was a quiet life during peacetime. But now she has to face off against her former allies, as their battles rage across broken worlds.
Description: Across innumerable years and countless galaxies, Zenith has pursued Stellar. He was always the worst of the ultimate weapons, and now he’s finally found her… but, boy, has she changed.
J’ai le TPB, et je suis mitigé.
Bon, c’est dessiné par Blevins, qui semble à la fois inspiré et motivé, donc moi, je suis emballé. Les pleines pages tombent à point, les scènes d’action étourdissent, les décors sont intéressants, qu’il s’agisse des planètes lointaines et désolées ou des mondes habités et civilisés.
Je suis plus circonspect concernant le scénario. Je crois que c’est la première fois que je lis une production de Joe Keatinge, mais son récit m’a constamment désarçonné. L’ensemble s’ouvre sur la description d’un corps de héros spatiaux dont on suit une survivante, les wagons étant raccrochés par des flash-backs assez subtilement distribués. Jusque-là, ça va. Mais rapidement, le récit glisse vers un duel entre deux personnages, qui s’étale sur plusieurs périodes et plusieurs mondes. Ça devient d’autant plus confus que le scénariste semble insister sur le fait que ce conflit s’éternise, amenant les protagonistes à changer, à évoluer… pour finalement nous faire la démonstration que non, justement, ils n’ont pas changé.
Malgré des trouvailles narratives (une page formidable décrit le temps que Stellar passe sur une planète en suivant en accéléré la vie de son animal domestique : brillant !), la trame semble faire du sur-place alors que le propos du scénariste affirme tout et son contraire. Et si je trouve que cette variation de la « guerre éternelle » telle que postulée par Joe Haldeman dans son roman homonyme est potentiellement intéressant, j’estime que le scénariste n’en a pas tiré une matière formidable.
Bref, magnifique, mais bancal.