STICKBOY (Dennis Worden)

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Traduit de l’américain par Telly Diallo et Ratcharge
Postface par Ratcharge
160 pages / 19 cm x 24,5 cm / 18 €
Impression intérieure n/b - Couverture à rabats sérigraphiée 4 passages
Sortie en librairie le 28 Février 2020.
ISBN 978-2-9185-5324-3
Arbitraire Editions

Cartoon trash à l’humour cinglant, quête métaphysique jusqu’aux limites de l’introspection, Stickboy est le miroir de son auteur, éternel marginal n’ayant jamais trouvé sa place. Le protagoniste tutoie la folie, meurt, ressuscite, atterrit en prison, subit une apocalypse nucléaire, affronte Dieu en personne… Mais qui blâmer pour ses souffrances ? Son créateur ? La société ? Ou bien son propre cynisme ? À moins qu’il n’y ait aucun responsable, et que le cosmos soit indifférent à ses créatures ? Cette quête de réponses qui plonge notre antihéros en enfer, c’est peut-être simplement celle d’un homme comme les autres, aux prises avec le mythe américain du self-made man.

L’auteur :

Né en Californie dans les années 1950, Dennis Worden découvre la mouvance hippie à l’adolescence. Inspiré par le LSD, il rend les clés de son appartement et part sur les routes. En 1981, il intègre Weirdo, la revue de Robert Crumb. Cette rencontre lui ouvre les portes de Fantagraphics, fer de lance de la BD indépendante aux Etats-Unis. Stickboy trouve son public chez les punks et marginaux de l’époque, parmi lesquels les auteurs Peter Bagge, Jaime et Gilbert Hernandez, ou Gary Panter. Quand Worden abandonne Fantagraphics avec la même détermination que son logement, Stickboy est adopté par le sulfureux éditeur Todd Loren, qui finira assassiné en 1992, puis par Starhead, Carnal Comics, Edge Of The World, et aujourd’hui Arbitraire.

« À mourir de rire. » – Gilbert Hernandez

« Aussi bon qu’un chapitre inédit de la Bible, qui aurait été censuré parce qu’Adam et Eve y passent leur temps à s’écrouler et se plaindre. » – Gary Panter

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