STING (Kiah Roache-Turner)

Une enfant de 12 adopte une petite araignée dans le secret de sa chambre à New York. L’animal grandit de façon disproportionnée, tout comme son appétit pour le sang frais. La jeune fille est la seule à pouvoir arrêter son pouvoir destructeur…

Horreur
Long métrage australien
Ecrit et réalisé par Kiah Roache-Turner
Avec Ryan Corr, Alyla Browne, Penelope Mitchell…
Année de production : 2023
Date de sortie non communiquée

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Ma fille a appelé une grosse araignée, présente dans leur chambre, Pistache … ça me laisse dubitatif d’un coup.

On va bientôt lire des faits divers intéressants dans la région de Rennes…

Jim

Sting a une construction aussi classique qu’efficace. Le prologue pose les bases en montrant qu’il se passe des choses très étranges dans un immeuble vétuste de Brooklyn, ce qui se traduit de façon subjective par des bruits, des disparitions subites…et aussi par des petites touches d’humour (l’exterminateur à la grande gueule, la petite vieille atteinte d’Alzheimer…). Le scénario fait ensuite un retour en arrière de quelques jours, avec l’arrivée de la menace dans un générique très réussi qui renvoie aussi bien aux bisseries des années 50 que celles des années 80…car la fameuse araignée du film vient de l’espace ! Le scénariste et réalisateur Kiah Roache-Turner passe ensuite un peu de temps à développer sa distribution et à promener sa caméra dans tous les recoins d’un décor dont il tire bien parti de toutes les possibilités pour ses moments de suspense.
Quelques petites longueurs mais rien de bien gênant pour moi car j’aime bien les personnages (le dessin tient même une grande importance dans la cellule familiale recomposée puisque l’héroïne dessine et son beau-père est un auteur de comics) et les acteurs sont bons, dont la jeune Alyla Browne (Furiosa enfant dans la saga de George Miller). Après c’est une série B de monstres et ce qu’on attend, c’est que la bébête attaque. Elle le fait par une première scène qui a bien fait frissonner l’arachnophobe que je suis avant que la suite se montre un peu plus timorée sur le gore.
Les attaques sont rapides, la réalisation est énergique et amène plus de rythme dans son dernier acte. Les effets spéciaux sont de qualité, la grosse araignée est très convaincante et le final est bien pêchu avant de se terminer sur le genre de plan bien connu des familiers du genre. Je me dis quand même que Kiah Roache-Turner a joué peut-être un peu trop par moments sur la réserve, qu’il aurait même pu se montrer un peu plus méchant pour corser la partie horreur…mais dans l’ensemble je n’ai pas boudé mon plaisir et j’ai passé un bon moment devant cette sympathique série B…

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