STRONTIUM DOG: SEARCH AND DESTROY - THE STARLORD YEARS (John Wagner / Carlos Ezquerra)

Strontium Dog Search & Destroy: The Starlord Years

The earliest adventures of the cult character back in print, and in colour for the first time in decades!

THE TOUGHEST BOUNTY HUNTER IN THE GALAXY!

There was a time in the 22nd century where man s lawless spread out amongst the stars across new frontiers. Enter the Search and Destroy Agents mutants warped from birth by Strontium 90 fallout from the last, great war. Known by the norms as Strontium Dogs , these men and women enact justice throughout a cruel and unforgiving universe. It s a hard and dangerous life where only the toughest can survive. Men like Johnny Alpha a mutant with the ability to emit powerful Alpha-Rays from his eyes!

  • Éditeur : Rebellion; 1er édition (12 novembre 2020)
  • Langue : Anglais
  • Relié : 144 pages
  • ISBN-10 : 1781087652
  • ISBN-13 : 978-1781087657
  • Poids de l’article : 818 g
  • Dimensions : 28.3 x 2 x 21.7 cm

John Wagner is, to many fans, the very heart of 2000 AD. Involved from the earliest days of the Galaxy’s Greatest Comic, he co-created Judge Dredd, as well as a whole cast of other memorable characters. His Paradox Press graphic novel A History of Violence was made into a major film by director David Cronenberg, and Judge Dredd adapted into a film twice, most recently in DREDD by Alex Garland and Pete Travis.

Ils disent pas où il vit, eux ?

Je ne sais pas si c’est la repro sur le net, mais les images sont ici moins sympa que pour le premier volume du même titre.

Tu parles de celui-là ?

La série a été créée d’abord dans Starlord, en 1978. L’autre recueil, là, il reprend des choses qui ont été publiées dans 2000 AD, donc après. Carlos Ezquerra a évolué.

Après, ce n’est peut-être pas de ce tome que tu parles.

Jim

Si, c’est ça. Je pensais l’ordre dans l’autre sens.
C’est plus la colo qui me gêne ici.

Strontium Dog, j’ai quelques tomes, mais je m’y perds.
C’est d’ailleurs un truc qui me plaît bien, dans cette vaste production britannique : le fait que je me retrouve devant des montagnes éditoriales, dans lesquelles il faut, en « nouveau lecteur » que je suis, mettre un peu d’ordre. Un peu comme quand je découvrais Nova puis Strange et Titans, il y a quasiment quarante ans jour pour jour.
Les séries 2000 AD, c’est un peu comme les séries Bonelli : je connais, j’en ai lu, mais c’est colossal et ce que j’ai encore à découvrir est bien plus grand. Et c’est pas désagréable, comme sensation.

Jim

C’est plutôt excitant, d’ailleurs, je trouve.

Oui, j’aime bien, je retrouve cette sensation de découverte, dans les deux cas.

Jim

Je viens de finir la lecture de Strontium Dog: The Early Cases, un recueil compilant les premières aventures de Johnny Alpha dans 2000 AD (donc après celles qui sont compilées dans The Starlord Years).

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Rappelons les faits : Johnny Alpha appartient à la race des mutants, ces êtres difformes (et parfois disposant de pouvoirs) apparus à la suite de l’explosion de radiations provoquée par « la grande guerre atomique ». Les mutants sont proscrits, voire bannis, ou écopent des sales boulots. C’est le cas de certains chasseurs de primes, surnommés les « Strontium Dogs », à cause de l’isotope qui les a contaminés et transformés. Il part donc en quête de primes lucratives, avec son associé Wulf, un « norm » (c’est-à-dire un humain normal) et du Gronk, un extraterrestre pétochard (mais doué pour la médecine).

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Le plus surprenant dans ce recueil, c’est que les deux premières histoires, qui correspondent donc au début dans la revue, ne sont pas des illustrations très évocatrices de la fonction du héros. On a d’abord une invasion extraterrestre durant laquelle Johnny, Wulf et le Gronk sont raflés afin de devenir esclave. Les différents chapitres mettent en scène la cruauté des envahisseurs puis le plan de sabotage mené par le trio.
Le second récit montre comment les trois associés tentent de retrouver un autre Strontium Dog renégat mais sont précipités dans une autre dimension, qui s’avère être l’enfer. Enfin, c’est ce que John Wagner cherche à nous faire croire, mais une explication scientifique viendra éclairer tout ça.

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Les deux autres sagas du recueil, un peu plus courtes, procèdent plus directement du schéma classique de la course-poursuite. La première est assez drôle parce que le scénario trouve des pirouettes incroyables pour faire rebondir l’action, c’est complètement capillotracté mais c’est drôle.

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La dernière envoie les héros dans le temps afin de capturer un prisonnier qui doit être jugé à leur époque. Et ce prisonnier, c’est Adolf Hitler. Et là, Wagner s’amuse à essayer d’être hyper-cohérent, à expliquer comment son histoire peut s’intégrer dans la vérité historique. Ce qui ne l’empêche pas d’être très drôle, d’afficher un humour très mauvais esprit.

L’un des trucs très drôles, c’est que Johnny Alpha dispose d’un arsenal dans ses poches innombrables qui lui permettent bien souvent de se sortir des mauvais pas, et qui recourent souvent à une technologie temporelle. L’ensemble est bourré d’idées, c’est inventif en diable.
L’autre truc intéressant, c’est que, à bien des niveaux, Strontium Dog pourrait être une sorte de redite de Judge Dredd. Mais au final, ces premiers aventures (ou presque, si l’on compte la période Starlord) définissent une tonalité à part.

Jim