Et voici un gros et beau one-shot, pour préparer de futurs événements sur Superman, son univers mais aussi préparer le futur film ; et c’est cool, mais surtout fort joli car Jorge Jimenez dessine presque tout !
On commence avec Mark Waid qui nous plonge dans l’adolescence de Clark qui, à 16 ans, est déjà en costume (et je me demande depuis quand DC a re-validé que Clark ait été Superboy ?). Alors qu’il veut révéler à Lana Lang son secret mais aussi son amour pour elle, il doit se changer pour stopper Validus venu du Futur, et le combattre dans une faille temporelle le faisant glisser dans le Temps. Il entrevoit sa famille avec Lois, repart et ne se souvient de rien via un blocage de la Légion, mais « sent » qu’il ne doit rien dire à Lana… et ne le lui dira donc jamais ses vérités ainsi, ce dont il se rappelle alors que Lana va se marier avec John Henry Irons, et que lui a trouvé la femme de sa vie avec Lois.
Un beau et juste épisode. Mark Waid réintroduit peut-être (à vérifier) Clark en Superboy, mais livre surtout un segment réjouissant et léger, avec un petit élément sur les amours de Clark. C’est surtout fort joliment dessiné par Jorge Jimenez, impérial sur un tel thème.
Dan Slott arrive sur la franchise avec le deuxième chapitre où, au présent, les Kent « senior » (Pa et Ma) et « junior » (Lois et Clark) aident Lana et John à préparer leur mariage. Lana s’angoisse car elle a peur d’une énième attaque, mais Clark tente de la rassurer. Validus revient néanmoins, et tous agissent : Superman stopper Validus, Superwoman (Lois) gère les civils avec l’autre Superwoman (Lana), tandis que les Steels (John et Natasha) limitent les dégâts. Alors que des tempêtes se lèvent, avec tornades, Validus repart, et Clark alerte sur le dérèglement climatique, « comme sur Krypton ». En civil, John annonce payer pour les dégâts mais surtout veut s’installer à Smallville, avec son entreprise et son épouse. Lana veut l’épouser tout de suite, et confirme à Clark que ses doutes s’envolent.
C’est mignon et efficace. Dan Slott a une écriture proche ici de celle de Mark Waid, et se glisse bien en suite du premier segment. La petite pique sur l’écologie est bien vue, la gestion des sentiments de Lana aussi, et Jorge Jimenez demeure impérial et dynamique.
Joshua Williamson achève l’ensemble avec Superman demandant de l’aide à Mr Terrific et Omen (qui remplace la défaillance psychique de Martian Manhunter) pour récupérer et stopper Validus. Une machine l’extraie du flux temporel, Omen tente de le calmer et Mr Terrific le libère de ce qui était une boucle temporelle. Omen précise que Validus était terrifié, et Superman rentre à Metropolis en chérissant ce et ceux qu’il aime… alors que, dans le futur, on voit une Légion corrompue par Darkseid qui maltraitait Validus avant sa fuite - qui semble liée à leur prisonnier, Booster Gold, qui tente d’avertir Superman de ce qu’il se passe bien !
C’est bien, aussi. C’est clairement moins touchant que les deux autres segments, mais ça fait le lien avec DC All-In et ça fonctionne. Joshua Williamson maîtrise, et Jorge Jimenez est ainsi aidé par Belen Ortega pour un rendu agréable et plus carré.
En définitive, un one-shot sympathique, souriant, qui n’amène pas grand-chose mais sert bien le personnage et donne le sourire. C’est déjà bien !