Le 6 avril, sur Ulule.
J’ai pas l’impression de connaître grand monde …
Il y en a quelques-un qui me parlent, tout de même, mais pas tant que ça, c’est vrai (quatre ou cinq, pas plus).
Tori.
3, sûrs. Peut être une quatrième, et je n’en suis pas sûr.
Il y a des gens qui proviennent d’Animeland, c’est pour ça…
Pour ma part, cinq des six premiers me disent quelque chose… C’est après que ça se gâte.
Tori.
Brunel de nom, Xavier, Niko et Sonia je connais. Le reste je sais pas qui c’est.
Rien que pour eux, ça donne envie !
Mélanie Boisseaneau me dit quelque chose, j’ai dû l’entendre dans une émission radio ou un podcast. Et puis Arnaud Tomasini qui conclue le volume, c’est tout simplement Arno Kikoo de Comicsblog.
Julie Proust Tanguy a fait un bouquin sur les pirates et un autre sur les sorcières, chez les Moutons.
Jim
je crois que je l’ai celui-là.
Sonia, c’est la Sonia des GG ?
Tori.
Voilà c’est pour ça qu’elle me disait quelque chose.
tout à fait Tori.
C est parti!!!
le beau livre ultime sur le comics, ses caped crusaders, ses super vilains, et ses héros aux identités secrètes. Avec Super Héros ! Sous le masque, Victor Lopez interroge en profondeur notre genre favori, dans un beau livre somptueux, bourré d’illustrations et d’articles passionnants.
LOW NO
Les super-héros dominent la pop culture à un degré inégalé depuis leur création en 1938. Bande-dessinée, cinéma, série, publicité, jeux-vidéo… aucun domaine n’échappe à leurs super-pouvoirs. Cette omniprésence mérite que l’on se penche sous le masque, pour mieux comprendre un récit devenu multiple et foisonnant, au point de dominer nos imaginaires.
Super-Héros ! Sous le masque, sans poser d’œillères sur les contradictions d’un genre qui est issu d’une nation complexe, ambigüe, prompte à imposer au monde une culture hégémonique (très heureusement mis en question à de multiples reprises dans les pages de nos comics), se propose d’interroger ceux qui sont la personnification de l’espoir, de la résistance ; qui exhortent au meilleur de ce que l’on attend de l’humain, en incarnant son idéal, souvent américain, parfois de manière réellement universelle. Les penser aujourd’hui, c’est penser le monde que l’on construit.
C’est ce qu’entreprend Super-héros ! Sous le masque : une réflexion à plusieurs voix (critiques, auteurs, journalistes…) sur l’histoire d’un genre, son évolution et ce qu’il représente aujourd’hui, en recentrant sur la bande dessinée, mais en élargissant aux autres arts : du cinéma où ils sont omniprésents au jeu de rôles.
Que nous disent les personnages de Marvel, DC, Image et les autres sur nous et sur notre monde ? Pourquoi sont-ils au centre de la culture d’aujourd’hui et cristallisent-ils d’aussi nombreuses polémiques ? Que disent aujourd’hui nos personnages sur le rapport à l’Histoire, à la politique, à la mort, au temps, à la création, aux représentations des minorités ; comment envisager l’évolution de l’industrie de la bande dessinée américaine…
Le 1er objectif est à 11000, pas 12500.
C’est marrant : dans pratiquement chaque contrepartie, j’ai déjà un truc…
Tori.
Les 50% sont passés.
Un extrait :
Super auteur #1 : Bruno de la Cruz
Super lectrices & lecteurs,
Bientôt 50% de la somme, plus de 1000 euros par jour. Et si l’on continuait pour débloquer le premier objectif cette semaine ? En attendant, voici un peu de lecture : chaque autrice et auteur s’est prêté à un jeu de question réponse avec Victor Lopez.
En premier, Bruno de la Cruz . Ce journalise d’AnimeLand signe le chapitre 1 de Super Héros ! Sous le masque , un article qui porte sur l’évolution graphique générale des comics à travers ses grands illustrateurs.
Journaliste pour le magazine AnimeLand, média spécialisé dans le manga et l’animation japonaise, depuis 2015. J’ai participé à plusieurs ouvrages concernant la japanim’ chez Ynnis Edtion ( 100 séries d’animation japonaise, 100 films d’animation japonais, Ghibli les artisans du rêve, Mamoru Hosoda Réalité Augmentée… ) et mené plusieurs conférences, Work In Progress d’anime et ateliers sur le sujet en milieu scolaire et conventions. Deux idoles ont guidé mes découvertes artistiques et orientations professionnelles : Yoshiaki Kawajiri et Joe Mad.
Chapitre 1 : Évolution graphique à travers les grands dessinateurs : L’histoire d’un X-trait mutant
Déverrouiller clavier. Ouvrir l’application. Écrire. “Yo les amis, quel est votre super-héros favori ?”. L’interrogation est fourbe, oubliant le genre féminin, mais l’innocent petit Nathan dégaine la bombe sur Twitter, relâchant sans remords la touche “enter” de son smartphone. Et pour peu qu’elle explose devant un amateur de comics, la réponse ne pourra jamais s’en tenir à un simple “Dr. Doom” ou “Le Blob” (si, si, ça existe).
La question convoque alors la sensibilité de chaque lecteur, quand bien même on aime l’agilité de l’homme-araignée, la roublardise d’un Wade Wilson, c’est “la vulnérabilité du Spider de John Romita Jr” qui fait office de référence pour Karim, ce marseillais qui vient de répondre à Nathan. On allie donc le héros à l’artiste. Intéressant. À Mexico, en revanche, Maria a un sérieux penchant pour les grosses mains et l’agressivité qui transpirent des dessins de Joe Mad. C’est ce qu’elle répond à Karim, avec des émoticônes colorées, mais @LegendarySurfer lui réplique que l’ex-prodige de Marvel ne serait rien sans le psychédélisme de John Buscema ou la révolution Jim Lee et sa faculté à avoir modernisé certains X-Men. Un ton condescendant qui hérisse @Raquel. Cette madrilène dont la photo de profil est habillée d’un Mile Morales de Sarah Pichelli, estime que la grâce de l’Italienne n’a pas d’égale en 2021. @OldMan retweet le post à l’aide d’un GIF de Batman se tenant la tête à deux mains. Ce lecteur chevronné s’étonne que la technique de Neil Adams, les idées de Jack Kirby ou les influences de Jose Luis Garcia Lopez sur Dave Gibbons n’apparaissent pas dans la conversation. “Et les encreurs alors !” s’écrit-il.
À l’aide du très en vogue “Ok Boomer”, @RealDrawMike répond, rétorquant que les anciens devraient aussi apprécier l’ère moderne, telle l’audace d’un Tradd Moore avec son Silver Black, sans forcément ouvrir la trappe du moyen-âge. “Beh grave gros ! T’as vu la dernière mutation de Venom en Savage Mechagneto?” s’enflamme @NolanKillsDC suite à cette réponse.
Avec près de 15 notifications par minute, le jeune Nathan mesure l’ampleur du débat qu’il a ouvert. C’est aussi ce qui fait le sel des comics, ces échanges (parfois houleux) où les goûts/connaissances des uns affrontent les connaissances/goûts des autres, quand ce n’est pas l’inverse. Belle, ampoulée, désenchantée ou hyperbolique, la figure du de l’Homme 2.0 par l’homme 1.0 est une matière jamais figée, se mariant à l’hyper réalisme avant s’amouracher de l’exercice stylistique ou de trébucher dans le vertige d’un roman graphique. Voici un retour non exhaustif sur les femmes et les hommes ayant marqué les esprits, tout en chauffant le vôtre, du monde des comics grâce à leur crayon ou tablette graphique.
C’est tellement difficile ! Mais je dirais le X-Force # 3 car c’est celui qui m’a fait comprendre 1000 choses ! Il est dessiné par Mc Farlane, et comme je venais de connaitre Spawn à ce moment-là, j’ai reconnu les dessins (j’avais 9-10 ans) et du coup j’ai capté qu’un dessinateur passait par telle et telle série, et surtout qu’il dessinait les personnages différemment ! Ç’a été un tel choc ! C’est ainsi que j’ai pu mettre des noms sur ce que je voyais : Rob Liefeld, Todd Mc Farlane mais aussi Greg Capullo, différencier les mains, les yeux… UNE RÉVÉLATION (et en plus on y découvre le très bon Wade Wilson !).
Et si j’étais une héroïne ? Et pourquoi ne pas revêtir l’habit d’un super vilain ? C’est un fait assez récurent de la figure super-héroïque, mais les stars de comics deviennent-elle ce qu’elles veulent être ou, pire, ce qu’elles redoutent devenir ? On peut y retrouver une allégorie de nos vies, cette espèce de grand voyage pouvant contre-braquer vers l’inconnu, comme lorsque l’on revoit un vieil ami devenu maquilleur prothésiste en Moldavie alors qu’il parlait de Basketball toute la journée (les deux activités ne sont pas incompatibles). La surprise, l’imprévue. La musicalité pataude de cette phrase abrupte qui gêne, voilà un piment "gouteux”. Quand bien même je rêve d’être Shatty, ce beau gosse aux doubles épées, coéquipier de Domino et qui se castagnait avec Deadpool, je ne mène qu’une vie dans l’ombre d’êtres plus talentueux. J’ai le profil d’un mauvais vilain d’une série B. Je suis un peu Boomerang dans la série The Superior Foes of Spider-Man , de Nick Spencer et Steve Lieber. Je mène un combat interne pour être le boss des Sinister Six. Ou du moins ce qu’il en reste, vu l’équipe de bras cassés que je me coltine.
D’ailleurs, on n’est même pas six, mais cinq. On ne fait peur à personne, on est ringard, nos costumes sont nazes, nos pouvoirs complètement datés. Ne vous méprenez pas, je ne cherche pas à dominer le monde ou à faire régner le gêne X, pas du tout ! Si vous saviez… On veut juste être peinard avec mes gars, sans embrouille, une binouze sous le coude. Mais pour ça on doit quand même réussir un gros coup pour récupérer de l’oseille. Flemme. D’autant que pour y parvenir, mon seul super pouvoir est le mensonge : je mens en permanence à vous comme aux collègues de boulot. L’honneur, le talent, la grandeur, le truc qui fait rêver les gosses… Je laisse tout ça aux autres.
Au final, je ne suis pas devenu autre chose que ce que je suis déjà. Est-ce si surprenant ? Et dire que je parle de foot sans arrêt…
Alors, devant une telle affirmation qui a bouleversifié ma mémoire, je suis allé voir sur Comicsvf. Donc, ici, l’auteur parle du X-Force #3 en VF. Et donc, ouais, y a bien McFarlane dedans, mais sur la série Spider-Man et c’était dans un crossover avec X-Force. Bon, ça n’enlève en rien le propos qui suit et à l’idée qu’il exprime, mais je trouve que ce n’était peut être pas amené de la meilleure des façons dans cette interview.