C’est assez cliché cette idée qu’un personnage aux comportements égoïste serait « humain » (et donc réaliste/best of the best/top crédibilité blablabla) là où un comportement altruiste ou simplement « bon » relèverait quasiment de la science-fiction
Pas moins ou plus que l inverse.
Je pointe surtout le côté paumé dans le non sens de la vie comme très humain.
Et je souris quand le côté boyscout est vu comme l essence de l humanité. Cliché ou non, faut pas déconner, si l essence de l humain etait son altruisme cela ce saurait. Et généralement, il s agit de se mefier de ceux qui le souhaiteraient.
Je ne le crois pas. C’est foncièrement un raccourcis critique que l’on retrouve fréquemment quand on fait le portrait de personnage fictionnels. Et ce raccourcis ne se retrouve jamais quand le personnage est foncièrement un être bon
Parce que ça n existe pas, peut etre ?
Oui bien sur. Dans ma vie je suis entouré que de connard égoïste qui tuerait père et mère à la moindre occasion
Entre foncièrement bon et psychopathe, hein
Clin d’œil
On reserve le terme humain pour l entre deux d usage et je note qu avec superman, la tendance est à l inverse : il serait humain parce qu un vrai saint. Pourquoi donc ?
Non. J’en reviens à ce que je dis plus haut. C’est un raccourcis majoritairement utilisé que pour illustrer le portrait de personnages avec des sentiments jugés comme négatifs
Le problème de Superman est que, s’il n’est pas « le meilleur d’entre nous », l’ampleur de ses pouvoirs et sa supériorité en font, comme dans MoS et BvS, un être profondément dangereux, dérangeant et menaçant pour le monde.
C’est aussi sa bonté absolue qui font de Superman un héros rassurant. Cela participe également à son aura, son impact. Batman dirait que Clark (et je dis bien Clark, encore) est le seul à ne pas savoir que Superman pourrait tous les dominer.
On ne dit pas de l empereur ou d hannibal lecter qu ils sont profondément humains.
Dark vador le devient lorsqu il se révèle ne pas etre que mauvais.
Jesus est humanisé dans la dernière tentation du christ parcequ il est tenté.
C est l entre deux, l ambivalence que souligne le terme humain, il me semble bien, contrairement à ce que tu dis.
Et ce que j apprecie dans le snyder c’est qu il veut faire le bien mais qu il n a aucune idée de ce que ça peut vouloir dire.
Ce qui le rend terrifiant, en fait.
Je ne suis pas sûr que ça soit l’objectif de Zack Snyder, même si ça correspond bien à l’époque.
Ce qui me semble (à peu près) valable dans cette idée quand elle est appliquée aux héros papier me semble plus difficilement applicable sur les déclinaisons dans les autres médias.
(Parce que les autres supports sont nettement plus prompts à proposer des versions alternatives et des relectures contradictoires entre elles, mais aussi parce que, si le succès n’est pas au rendez-vous, on n’en tient pas compte et on recommence.)
Le super-héros « à suivre » peut très bien intégrer des éléments mythiques (donc à la fois inoxydables et déclinables par la répétition), notamment dans leurs « origines ».
Jim
Même entre 1938, où clairement c’est un récit politique pour adultes, et 1940, où les éditeurs orientent la production et donc le marché vers un lectorat plus jeune (c’est l’année du Captain Marvel de Fawcett et de l’arrivée de Robin).
Jim
Ce n’est pas ce que je dis. Ce que j’affirme c’est que l’utilisation du terme est utilisé dans des portrait de personnages ambivalent mais à la suite d’un défilement de terme négatif jamais positif
Le cinéma etait déjà à la pitchisation.
Mais je crois que même si le cinéma s inscrit dans une narration finie, la figue de superman a été faconné par d autres formes d histoires et que cela est determinant pour le perso.
Mais en effet, rien n empeche qu une variation au cinéma ou ailleurs tire le perso vers le mythe.
Et c est d ailleurs pourquoi j ai tendance à dire que les histoires d origine ne sont pas des histoires de super heros à proprement parler.
Clin d oeil de l histoire : ce fut le cas pour superman où l origine fut compté dans une recit à part.
Artemus n en etait pas convaincu, si tu te souviens bien.
Un terrain pas vraiment d entente fut trouvé en disant qu au depart personne ne savait pour qui superman etait écrit.
Il est vrai que les editeurs ont ensuite orienté l affaire, mais pas que : la structure à suivre de l histoire a également commenceé à avoir des conséquences sur la narration et le perso.
Et bien, pour superman ou encore forrest gump qui me revient, ce n est visiblement pas le cas.
Humain s emploie alors pour une gentillesse proprement inhumaine.
Héhéhé
Ouais.
Le perso s’y prête.
Alan Moore, dans la préface du premier TPB de Dark Knight, soulignait ce rapport au mythe, à la « fin », à la « mort » du héros. Morrison l’a bien compris avec son All-Star Superman.
Oui, mais justement, je crois que le genre a connu des années de formation, en quelque sorte.
Un genre qui serait né deux fois (au minimum), qui serait mort, qui serait ressuscité…
… un genre christique ?
Jim
Un genre à suivre.
Clin d’œil