SUPEROTIC & CIE : SEXY COMICS

De Frederic Wertham, auteur de « seduction of innocence », livre qui amena à la création du comic code.

Veitch avec the bratpack, Pat Mills avec Marshall Law ou encore plus récemment Garth Ennis avec the Boys, posent un regard très werthamien sur les super heros, comme pervers de toutes sortes. Werthamien au sens où pour Wertham les comic book à la EC comics mais aussi les superslip avaient une influence profondément negative sur la jeunesse les exposant à toutes sortes d images perverses qui s averaient néfaste à leur développement psychique.

Mais la satire du genre super héroïque, à la façon de Veitch, Mills ou Ennis n est pas la seule façon d integrer les critiques du genre au genre lui même.

Frank Miller, le seul à ma connaissance, a su inventer un traitement des super heros, qui pousse tout ce que Wertham pouvait y voir sans pour autant reculer d un pouce sur la dimension super héroïque. Moore s y est essayé également avec watchmen, mais la dimension super héroïque en a pati.

Le super heros comme fou pervers mais aussi et encore super heros.

Pour rebondir sur ce que j avancais aujourd’hui dans le topic politique et politique, le super heros Werthamien de Miller est la vision la plus aboutie du père à l age des fils.

C est d ailleurs pourquoi les super heros dc sont fortement compatibles avec l invention Werthamienne de Miller : ils etaient issus de l age des pères, fonctionnaient donc moins bien à celui des fils comparés aux heros marvels. Miller a su ainsi revigorer les heros dc dans sa ligne dkr en integrant la figure d un pere obscène à celle du super heros.

Le superman de Miller dans DK2 est à ce titre et à mon sens, la seule vraie reinvention de superman post crisis, bien plus que celle de byrne et surtout une reinvention peut-être plus efficiente et riche d histoire que celle du batman façon dkr.

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