TALES FROM THE DARK MULTIVERSE (Collectif)

« DC’s mega-event Infinite Crisis saw the dissolution of the Trinity, the rise of Alexander Luthor and Superboy-Prime, and the rebirth of the Multiverse… » reads DC description, "…but it started with Ted Kord, the Blue Beetle, who saw it all coming and died with secrets that could’ve saved the world.

« But…things happened differently in the Dark Multiverse! In the fourth Tales from the Dark Multiverse one-shot, not only does Blue Beetle survive—he thrives! And after killing Maxwell Lord himself, Ted sets off a chain of events that irreversibly alters the lives of the Justice League and his best friend, Booster Gold. In trying to prevent a crisis, Blue Beetle becomes the Crisis…and the Dark Multiverse will never be the same. »

Written by James Tynion IV
Art by Aaron Lopresti, Matt Ryan, Romulo Fajardo Jr
Cover art by Lee Weeks
In Shops: Nov 27, 2019
Final Orders Due: Oct 28, 2019
SRP: $5.99

Source : www.cbr.com

Un très bon numéro.
J’aime bien ces Tales from the Dark Multiverse, avec Tempus Fuginaut comme narrateur de ces mondes du Dark Multiverse qui ont évidemment mal tourné. Une bonne excuse pour des Elseworlds ou plutôt What If, pour écrire différemment la fin des grands événements DC.
Après, donc, Knightfall, Death of Superman, Blackest Night, voici Infinite Crisis. Et c’est très bien.
James Tynion IV part d’un postulat simple : Ted Kord n’est pas tué par Max Lord dans Countdown to Infinite Crisis. Au contraire, Ted tue Max… et prend sa place comme Black King de Checkmate. Il prend conscience que Max était fou, mais son organisation a du sens. Brother Eye l’informe de toutes les menaces, et en soi de toutes les manipulations d’Alexander Luthor. Ted en Black King les stoppe, même si ça crispe Batman et Booster Gold, qui s’inquiète. Ted trouve même Alexander, qui l’amène voir Superboy-Prime ; Alexander tue Kal-L et sa Lois quand ils comprennent ce qu’il préparait, mais Superboy-Prime tue Alexander quand il essaye de le supprimer. Ted le recrute, récupère la Tour et tente d’empêcher le pire. Mais il se laisse dominer par Brother Eye, devient un One Bug Army, et stoppe la Trinité, devenue trop crispée. Il les assimile aux OMAC, Superboy-Prime dépasse ses ordres et massacre les Teen Titans ; il est aussi assimilé. Finalement, Booster veut l’arrêter, Ted hésite, mais son armure/costume réagit par instinct et tue Booster, qui allait tirer. Inconsolable, Ted se laisse happer par Brother Eye, qui supprime ses émotions. Le monde est alors assimilé OMAC, « en paix ».
C’est du bon, oui. Il faut bien connaître Infinite Crisis pour apprécier mais cette saga est ma « première » chez DC : celle que j’ai suivie à sa sortie, même à distance (en lisant les spoilers, avant la VF). C’est donc assez touchant de lire ça, même si le script de Tynion est vraiment bon, en fait. Le simple « changement » lié à Countdown provoque une réaction en chaîne qui a du sens, notamment après une relecture de ce Countdown, avec un Ted Kord appliqué et minutieux.
Tout ça est donc cohérent, mais aussi bien rythmé, pertinent dans les choix et rebondissements. C’est bien écrit, fluide… et touchant, notamment dans ce final terrible. Le glissement est bien fait, et c’est cohérent même si déchirant. Ce numéro m’a plus plu que les autres, qui me plaisaient déjà, car la « fin noire » n’est pas provoquée par des personnages « vraiment méchants », ou devenus fous. Mais bien par une volonté de « trop bien faire », et une perte de sens d’un personnage qui répète souvent se sentir inférieur aux autres (et qui compense, donc).
Un très bon numéro, également très bien illustré par un Aaron Lopresti inspiré… et au style finalement proche de celui de Phil Jimenez, illustrateur de l’essentiel d’Infinite Crisis. C’est joli, dynamique, et agréable.
J’aime vraiment bien cette collection ! Je suis curieux de la suite.

Un personnage que j’aimerais revoir et relire en vrai.
T4 l’écrit très bien.

De mémoire, il réapparaît dans la série Blue Beetle de Rebirth.

Ah il n’est pas mort?

A ce que j’ai compris, mais je n’ai pas suivi la série Blue Beetle, le titre Rebirth acte que Jaime a le Scarabée… et Ted est « son geek », qui l’aide à comprendre le Scarabée et développe des gadgets.

Vivement que Geoff Johns revienne mettre de l’ordre.

Il n’est plus mort depuis New52.

On le revoit dans « Forever Evil ».

Je m’en souviens. Une scène avec Luthor.

ça compte pas!

Tales from the Dark Multiverse: The Judas Contract #1

(W) Kyle Higgins, Matt Groom (A) Tom Raney, HI-FI (CA) Lee Weeks
The Dark Multiverse reimagines one of the most renowned stories in comic book history, « The Judas Contract »! In this shocking tale, Terra’s betrayal starts not with the Teen Titans, but with Deathstroke himself! Now, free from her mentor’s influence and supercharged by the same serum that turned Slade Wilson into the world’s deadliest man, Tara Markov will forge a new destiny, written in the Teen Titans’ blood.
In Shops: Dec 11, 2019
SRP: $5.99

Source : www.newsarama.com

C’est pas mal.
Ce one-shot qui donne une autre fin à la fameuse saga Judas Contract est plutôt bon, mais m’a moins emporté que les autres. Sûrement parce que j’ai découvert les New Teen Titans tardivement, avec donc « peu » d’implication personnelle dans les retombées sur ce changement. Et il faut avouer que le récit de Kyle Higgins et Matt Groom n’est pas très excitant.
La différence mise en avant ici est que, lors d’un discours où il annonce arrêter d’être Robin, Dick Grayson « capte » quelque chose dans les yeux de Tara, et va lui parler après. Il parvient à lui faire prendre conscience qu’elle doit elle aussi se libérer de l’influence de son mentor ; mais si Dick pense à Geo-Force, elle sait que c’est Deathstroke. Elle retrouve d’ailleurs le mercenaire, mais ne supporte plus son arrogance et le tue. Elle torture Wintergreen pour qu’il lui donne accès aux machines qui ont amélioré Slade Wilson. Tara Markov devient alors surpuissante, se fait appeler Gaïa et s’en va tuer les Titans car elle ne les supporte plus. Dick est le dernier de sa liste, Kid Flash revient après sa retraite pour l’aider, mais Terra les tue ; Superman arrive, elle récupère et utilise la Kryptonite. Beast Boy blessé essaye de la calmer, mais elle le tue. Elle s’en prend à la Terre entière, et révèle qu’elle s’en fiche d’être aimée, car elle ne ressent rien et veut juste avoir le pouvoir. La Terre est alors ravagée par elle.
Ouais, c’est pas mal. Mais sans grande implication pour cette période ou Terra, je suis passé un peu à côté. D’autant que le « switch » me paraît assez faible, et surtout que Terra n’a pas vraiment « quelque chose » en elle après qui justifie tout ça. L’ensemble paraît un peu facile, un peu forcé, notamment dans le massacre quasiment en hors-plan.
Oh, ça se lit bien : les duels avec Dick, Kid Flash, Superman et le dialogue avec Beast Boy sont bons. Mais ça reste assez « basique », peu inspiré. Idem pour le graphisme, avec un Tom Raney en petite forme, loin de sa grandeur passée. Ca se lit sans déplaisir, mais ça s’oublie vite.

J’ai lu également le book et en parallele, le one dollar comics de la semaine (Tales of the Titans annual) qui décrit la conclusion du Judas Contract.

Bon, pour faire simple, y a pas photo. Mais alors vraiment pas photo. Puis Perez au dessin, ça fait très mal.

Mais l’idée de ces books restent une bon idée. Faut juste y mettre plus de consistance.

J’ai bien aimé cette suite de versions alternatives, dont l’écriture confine sans doute plus à l’exercice proposé par Roy Thomas dans What If qu’à celui propre aux Elseworlds. En effet, on part d’un événement précis et on déroule des conséquences divergentes (bon, plein d’Elseworlds font pareil, hein, je pense à The Nail par Alan Davis).
Le Knightfall ne m’a pas emballé, sans doute parce que je ne suis pas batmanolâtre et que les délires de Snyder ne me touchent pas du tout. De plus, la projection des personnages trente ans dans un avenir dystopique fausse un peu le jeu, tout en renforçant la dimension sordide et désespérée du récit.
J’ai nettement plus accroché à la version de Death of Superman donnée par Jeff Loveless, d’autant que le scénariste a la bonne idée de montrer que le destin est inéluctable et que les choses auraient pu redevenir « normales » si elles n’avaient pas dérapé autant, Lois finissant par créer la situation à laquelle elle voulait échapper. L’écriture est sobre, presque laconique, l’ensemble se lit très vite et Brad Walker assure comme un beau diable.
La variation sur Blackest Night (sans doute l’une des sagas que je déteste le plus, avec la suivante dans la collection) est très drôle, notamment parce qu’elle pousse certaines idées très loin (la mort, la vie, la Source…), et offre une conclusion redoutable. Le scénario entretient une lueur d’espoir qui est, non pas éteinte, bien au contraire… mais plutôt dénaturée.
La mécanique du scénario de l’épisode consacré à Infinite Crisis est sans doute la mieux huilée, la plus dramatique, la plus percutante. Et on notera que c’est une fois de plus Tynion IV qui tire son épingle du jeu, en montrant comment les choses auraient pu bien tourner. C’est assez magistral. Plus bavard que les autres volets, ce récit est millimétré. Aaron Lopresti livre un dessin assez plat, c’est un peu dommage.
Le dernier volet est le moins intéressant. Déjà, il est dessiné par Tom Raney, qui n’a pas progressé depuis trente ans, et qui signe toujours des visages tordus aux yeux globuleux. Et le scénario, s’il a sa propre logique (tous les gardes-fous pouvant faire obstacle à la folie de Tara Markov tombent), se permet quelques raccourcis faciles (les pouvoirs de Terra évoluent au gré des besoins, bien avant toute justification dans l’intrigue). Grosse déception.
Mais le Death of Superman et l’Infinite Crisis restent de chouettes morceaux.
En revanche, ce concept de Dark Multiverse est amusant. Parce que l’existence de ces variations alternatives et parallèles s’appuient quand même sur des histoires sombres, notamment deux sagas qui correspondent à la période la plus noire, narrativement parlant, de l’histoire de l’éditeur. Coluche se demandait ce que c’était, plus blanc que blanc. Là, on peut se demander ce que c’est, plus noir que noir.

Jim

DC ajoute deux nouveaux one-shots à la collection Tales from the Dark Multiverse : Flashpoint par Bryan Hitch et Hush par Philip Kennedy Johnson et Dexter Soy.

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Flashpoint, c’est une bonne idée.

Hush, c’est une excellente idée.

Les idées … c’est une chose. Attendons l’exécution !
(l’habit, le moine, tout ça …)

Tales from the Dark Multiverse : War of the Gods sortira le 1er décembre.

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TALES FROM THE DARK MULTIVERSE: WAR OF THE GODS #1 (December 1)

Written by VITA AYALA

Art by ARIEL OLIVETTI

Cover by DAVID MARQUEZ

In this 48-page, $5.99 Prestige Format one-shot, the realms of the gods have been turned upside down and inside out, on the verge of engulfing Earth and its people. Only one hero stands to defend it: Wonder Woman!

But this dark mirror image of an epic tale features a Wonder Woman who is ready to destroy our world!

Cursed by the evil goddess of magic, Hecate, the Amazon warrior princess Diana has become a weapon of vengeance ready to tear down any god or superhero that stands in her way. Will Earth and its heroes survive her might? Or are they doomed to worship the dark princess of the Amazons for the rest of eternity?!

Deux autres numéros spéciaux sortiront en décembre. Crisis sera revisité par Steve Orlando et Mike Perkins

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Et il y aura aussi un Tales from the Dark Multiverse : Dark Nights Metal !

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Ha oui,carrément.