Ah je me doute bien que son jusqu’au-boutisme doit trouver son public mais je fais trop de transfert par rapport à ce que je vois à l’écran.
C8, un reportage sur la liposuccion, je suis à 2 doigts de l’évanouissement. Alors ce film…
Ah je me doute bien que son jusqu’au-boutisme doit trouver son public mais je fais trop de transfert par rapport à ce que je vois à l’écran.
C8, un reportage sur la liposuccion, je suis à 2 doigts de l’évanouissement. Alors ce film…
Je sue rien qu’avec la BA. Jamais pour moi ^^
TERRIFIER (2016) :
Spécialiste des effets spéciaux de maquillage, Damien Leone a débuté derrière la caméra par des courts-métrages. Il a créé le tueur fou Art Le Clown, apparu brièvement dans The 9th Circle en 2008 avant de devenir le personnage principal de Terrifier en 2011. Les deux courts ont été intégrés en 2013 dans une anthologie intitulée All Hallow’s Eve, avec deux autres histoires également dirigées par Leone. Le but du bonhomme était surtout de convaincre les financiers du potentiel d’une série de longs métrages entièrement consacrés aux méfaits de son clown démoniaque. Pour le premier Terrifier sorti en 2016, il a tout de même du passer par le financement participatif pour compléter un très petit budget de 35.000 dollars.
Pour des moyens aussi modestes, il n’est donc pas étonnant de constater que les quelques protagonistes errent dans des lieux limités, une pizzeria et un immeuble vétuste qui constituera le décor quasi-unique du film. Le scénario est basique, un simple jeu du chat et de la souris entre des jeunes femmes revenant d’Halloween, les rares occupants du bâtiment et Art le Clown. La caractérisation est inexistante et l’interprétation assez médiocre (surtout l’insupportable blonde du début).
Mais même si son histoire ne fait qu’arpenter les chemins ultra-balisés du slasher des années 80, Damien Leone sait tout de même créer une atmosphère ultra-glauque, qui repose surtout sur le malaise et l’ambiance anxiogène distillée par les apparitions sanglantes de son tueur. Après Mike Giannelli dans les courts, David Howard Thornton a repris le costume de Art Le Clown et il est très bon dans les mimiques, les grimaces, le langage corporel de ce monstre extrêmement brutal. Car Terrifier ne lésine pas sur le gore qui tâche et gicle en gros bouillons, de bons maquillages et trucages pratiques, avec comme scène bien corsée une femme coupée en deux à la scie en métaux…
Terrifier, c’est… terrifiant !
Un vrai sujet de débat la notion toute relative du grand-guignolesque quand on voit l’actualité du week-end à Marseille par exemple. Je n’ai pas d’avis tranché mais j’imagine qu’un tel classement en 2024 n’a plus la même connotation qu’un interdit en 1970…
Jamais vu, c’est dingue ! Je vais remédier à ça, j’ai choppé le steelbook avec les deux premiers et les courts-métrages…
J’ai bien fait d’arrêter visiblement
Ben juste les alertes France Info de dimanche suffisent pour te déprimer. Ca commence par la météo dans ton département pour finir par le jeune de 14 ans brûlé vif à Marseille et les Narcomicides (a priori le néologisme est récent…)
C’est le principe d’un néologisme…
Tori.
TERRIFIER 2 (2022) :
Après le micro-budget Terrifier, Damien Leone a continué à travailler comme spécialiste des effets de maquillages tout en développant la suite des méfaits de Art Le Clown, ressuscité par une mystérieuse force maléfique à la fin du premier opus. Le budget a été revu à la hausse…mais pas tant que ça puisque le réalisateur est passé de 35.000 dollars à 250.000 dollars. Un chiffre qui m’a quand même étonné car Terrifier 2 ne fait pas du tout cheap…le bonhomme a bien rentabilisé les moyens mis à sa disposition, visuellement (et pour cette somme) le film a de la gueule.
Le premier Terrifier a surtout été remarqué pour son tueur et ses trucages gores et pas pour ses héroïnes clichés à la personnalité aussi fine que du papier à cigarettes. Leone a voulu soigner un peu plus cet aspect là pour la suite, en utilisant par exemple un concept imaginé puis abandonné pour un de ses courts-métrages, celle d’une « guerrière angélique » représentant le bien face au mal personnifié, le démon qu’est Art Le Clown. Dans le film, elle est devenue Sienna, une adolescente qui vient de perdre son père et qui confectionne son costume d’ange guerrier pour Halloween. Je trouve que Sienna est le meilleur personnage de l’ensemble et la débutante Lauren LaVera a une vraie présence à l’écran…ce qui n’est pas le cas de tout le monde (il y encore une fois le cas de l’insupportable copine…et le gamin qui joue le frangin de Sienna est transparent comme c’est pas permis).
Pour ce numéro 2, Damien Leone commence à travailler une sorte de mythologie autour d’Art Le Clown (bon, en empruntant quand même pas mal à l’onirisme des Freddy Krueger). Il sait encore une fois bien jouer sur l’ambiance malsaine et l’étrangeté de certains cauchemars et apparitions mais tout ce qui concerne les liens tout de même assez flous de la famille de Sienna avec Art ne sont pas vraiment convaincants…quelques problèmes d’écriture qui se répercutent aussi sur la structure d’un récit plombé par des longueurs (2h18 pour ce genre de film, c’est beaucoup trop long).
Mais même s’il y a encore des défauts, Terrifier 2 assure une nouvelle fois niveau scènes chocs et gore dégoulinant. Les meurtres sont imaginatifs et particulièrement vicieux (c’est que le clown aime prendre son temps et en mettre partout), dont une attaque bien dégueulasse qui intervient au milieu du film (c’est crade mais j’ai quand même vu plus vomitif chez les italiens des années 70/80). Un moment très dur que Leone équilibre avec un autre plus amusant (tout en restant sanglant…la scène avec les gosses venus piocher des bonbons dans une tête plus vraie que nature…et pour cause…).
Terrifier 2 a récolté plus de 15 millions de dollars au box-office mondial. Ce qui a permis à Damien Leone d’avoir un budget de 2 millions de dollars pour Terrifier 3 qui sort ces jours-ci. Une fortune pour lui…ca va trancher !
Comme quoi, il y a encore des réalisateurs qui savent dépenser le moindre dollar comme il le faut.
Tori.
Disons que je l’ai entendu dimanche à la radio mais ca existe peut-être depuis 2 ans que je n’en savais rien ^^.
Son budget augmente certes, mais dans quoi est passé l’argent. C’est pire encore dans le 3. Les SFX sont tops mais le scénar est faiblard, les acteurs également. Pour moi, c’est une déception. Le mec a prouvé qu’il savait gérer un petit budget. Mais il se noie dans un grand.
C’est bien le soucis avec les opus 2 et 3, Leone démontre selon moi qu’il ne met pas les tunes où il faut. Pas dans le casting, pas dans le script. Il se paie des scènes de foules, des décors en plus, il allonge inutilement la durée de son film. Et au final, je n’ai absolument pas l’impression d’avoir une montée en puissance, c’est l’effet inverse.
Pas encore vu le 3 mais oui l’interprétation, les longueurs font partie des défauts de cette saga horrifique…