Long métrage japonais
Genre : science-fiction / épouvante
Durée: 1h20
Année de production : 2009
SYNOPSIS
De père américain et de mère japonaise, Anthony, employé discret, vit à Tokyo avec sa femme Yuriko et leur fils Tom. Depuis que sa mère est décédée d’un cancer, son père, qui travaille dans le milieu scientifique, lui fait passer, ainsi qu’à son fils, un examen médical mensuel. Sur le chemin qui le ramène à la maison, Tom se fait renverser par une voiture et meurt sous les yeux d’Anthony. Celui-ci, très ému voit son corps muté, ses cellules devenant métalliques. Alors qu’il en apprend davantage sur son histoire les épreuves qui ont marqué sa famille, Anthony se transforme en une masse métallique, une arme humaine dévastatrice.
C’est marrant que tu dises ça, parce que les détracteurs du film reprochent précisément à Tsukamoto d’avoir « américanisé » à outrance sa franchise pour ce troisième volet. Et c’est vrai que la coproduction internationale avait vocation à percer sur le marché américain.
L’accusation est cependant totalement ridicule au regard du jusqu’au-boutisme du projet. Personne n’a vu le film, d’ailleurs.
Faudrait que je le revois pour en dire un mot plus complet, mais je reste fasciné par le travail de Tsukamoto, et notamment sur les « Tetsuo ». On aurait pu déplorer l’abandon de la pellicule au profit du numérique, mais Tsukamoto est suffisamment génial pour profiter de ce changement de support pour poursuivre son travail sur le grain de l’image, comme peu l’ont fait…
Je n’ai pas une grande connaissances des arts visuels japonais, mais la thématique et l’affiche me font penser à un célèbre manga (sans parler du titre) et je trouve qu’on retrouve un peu des films d’horreur japonais dans la bande annonce.
J’ajouterai justement que je trouve cette bande annonce est assez originale dans sa composition/construction (mais là aussi, je n’ai pas grande expérience en la matière)
Tu as vu juste, la saga « Tetsuo » fait bien écho au chef-d’oeuvre d’Otomo. Mélange parfait entre SF et horreur, le film est assez représentatif d’une tendance du film gore au Japon, en effet…
La bande-annonce ne donne qu’une maigre indication de l’intensité du délire visuel. Une scène incroyable dans le film : attaqué par des mercenaires surarmés dans son petit appartement, le « héros » se défend en expulsant des projectiles par toutes les parties de son corps. Une scène parmi les plus hallucinantes que j’ai vu ces dernières années.