Bah là, c’est des couv’ et le début était pas mal. Mais Raney, regarde ses cous et son style, et je trouve qu’au fil des épisodes, il patine un peu … (enfin, de mémoire)
(et pour le style graphique, le scénario n’est pas forcément une excuse . Pour la mise en page, peut être …)
[quote=« soyouz »]Bah là, c’est des couv’ et le début était pas mal. Mais Raney, regarde ses cous et son style, et je trouve qu’au fil des épisodes, il patine un peu … (enfin, de mémoire)
(et pour le style graphique, le scénario n’est pas forcément une excuse . Pour la mise en page, peut être …)[/quote]
Ses cous ne me dérangent pas, pas plus que les grandes pattes des personnages illustrés par Humberto Ramos. Il ne fait que les 3 premiers épisodes, le 5 et 12 de Mutant-X.
Graphiquement, les 3 premiers, ça se tenait. après chacun ses gouts. Je ne vais pas défendre cette série, (j’ai rapidement revendu les 13 numéros de la revue X-Men Universe.)
Sur Stormwatch, du 37 au 50, Raney fait pas mal d’ épisodes. Donc si Raney c pas trop votre tasse à café, les pages vont être une torture… ou une révélation. tomraney.deviantart.com/art/Muta … o-69250830
C’est pas ce que je dis (je ne suis pas si manichéen quand même). Je dis qu’il me parait irrégulier sur les travaux que j’ai pu voir ces dix dernières années !
On a le droit de ne pas tout aimer d’un dessinateur, non ?
Bien, sur et je vais dans votre sens quand je dis que je n’ai pas apprécié la série Mutant-X. Je comprend parfaitement que l’on ne puisse pas l’apprécier ou juste qu’on puisse le trouver parfois irrégulier. peu d’artistes le sont. Je voulais juste dire que Stormwatch était vraiment excellent et que peut être que vous changeriez d’avis sur Raney.
C’est marrant car quand je lis ta chronique j’ai l’impression qu’Authority fourmille d’idées de truc de fou alors qu’en fait c’est juste une simple série baston. Ellis ne faisant que 3 arcs sur le titre. Pour moi c’est vraiment Stormwatch qui est bourré d’idée.
Par contre tu parles beaucoup d’oeuvre et je trouve le termes galvaudé dans la manière dont tu l’utilises. Car Warren Ellis à une oeuvre bien plus importante qu’Authority. Planetary, mais surtout Transmetropolitan qui pour moi reste son chef d’oeuvre absolu, son long run sur Excalibur…
Peut-être trouvé un synonyme
Après je ne juge que ce premier volume, mais vraiment quand je lisais un épisode, je me suis disais « ah oué ok je vois d’où ça vient mais c’est tellement mieux fait par la suite », etc. Par contre pour moi The authority est un peu plus qu’une grosse série de baston tout de même. C’est une vision politique ou tu poses des super héros comme une force de contrôle planétaire aussi bien dans la sécurité et la politique.
[quote=« KabFC »]Par contre tu parles beaucoup d’oeuvre et je trouve le termes galvaudé dans la manière dont tu l’utilises. Car Warren Ellis à une oeuvre bien plus importante qu’Authority. Planetary, mais surtout Transmetropolitan qui pour moi reste son chef d’oeuvre absolu, son long run sur Excalibur…
Peut-être trouvé un synonyme[/quote]
une oeuvre, c’est une oeuvre, ça ne signifie pas forcément un chef d’oeuvre. Alors je ne connais pas son run sur Excalibur malhaureusement mais oui Transmet est surement sa meilleure oeuvre mais pas de super héros d’où le fait que je n’en parle point.
[quote=« Blackiruah »]Par contre pour moi The authority est un peu plus qu’une grosse série de baston tout de même. C’est une vision politique ou tu poses des super héros comme une force de contrôle planétaire aussi bien dans la sécurité et la politique.
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Ça, c’est surtout arrivé avec la période Millar, qui est nettement plus politique qu’Ellis, pour le coup.
Pas chez Ellis. Le premier arc est contre un remake de Fu Man Chu le second contre la perfide albion et le dernier contre dieu. Il n’y a aucun apport politique.
Authority se place comme une force de sécurité, mais d’elle même. Au final c’est très recentré sur le groupe et la menace qu’ils affrontent. C’est Miller puis Brub qui vont developper ce que tu y vois. Car Ellis le fait déjà à sa sauce dans Stormwatch justement. tu devrais peut-être relire Authority d’Ellis mon poulet.
C’est là l’une des difficultés de la « critique », il faut (souvent) relire ce dont on parle. principalement ce qui n’a pas trait à ce qu’on vient de lire justement.
Et en fonction de ce qu’on y aborde, le travail peut-être « colossal » et parfois fastidieux.
J’en discutais dernièrement ailleurs au sujet du run de Jason Aaron sur Ghost Rider (Pour en savoir +)*.
L’auteur de la critique commence son papier par : « Le concept du Ghost Rider est assez difficile à prendre au sérieux. »
Outre le fait qu’inviter le « sérieux » lorsqu’il s’agit de parler de super-héros me paraît antinomique, le rédacteur n’avait visiblement pas connaissance des origines du personnages (période, contexte, etc.).
Bref, tout ça pour dire que si on parle d’un personnage (ou d’autres séries etc.) en débordant du run bien précis dont on fait son sujet principal, il faut - c’est du moins mon avis - se documenter sur ce qu’on évoque, et y réfléchir très sérieusement (pour le coup il est là le sérieux) -_ô].
J’y pense Blacky, si cela t’intéresse, vu que tu publie une newsletter sur les articles de BD américaine intéressants parus sur le Web, ce site est plutôt pas mal du tout, avec des intervenants très intéressants : Bruce Lit (Pour en savoir +).
[quote=« artemus dada »]C’est là l’une des difficultés de la « critique », il faut (souvent) relire ce dont on parle. principalement ce qui n’a pas trait à ce qu’on vient de lire justement.
Et en fonction de ce qu’on y aborde, le travail peut-être « colossal » et parfois fastidieux.
J’en discutais dernièrement ailleurs au sujet du run de Jason Aaron sur Ghost Rider (Pour en savoir +)*.
L’auteur de la critique commence son papier par : « Le concept du Ghost Rider est assez difficile à prendre au sérieux. »
Outre le fait qu’inviter le « sérieux » lorsqu’il s’agit de parler de super-héros me paraît antinomique, le rédacteur n’avait visiblement pas connaissance des origines du personnages (période, contexte, etc.).
Bref, tout ça pour dire que si on parle d’un personnage (ou d’autres séries etc.) en débordant du run bien précis dont on fait son sujet principal, il faut - c’est du moins mon avis - se documenter sur ce qu’on évoque, et y réfléchir très sérieusement (pour le coup il est là le sérieux) -_ô]. [/quote]
Oui mais pour le coup mon souvenir était bon, puisque j’ai été marqué profondément par les paroles du début, vous m’aviez mis le doute mais en fait je ne m’étais pas trompé après avoir (re)lu le premier arc. Certes, Millar a amplifié l’effet politique, ça c’est clair, mais tout est posé dans le discours de Jenny dans le premier arc qui se tient en 2 phrases.
La première : Qui va les arrêter Jenny ? Une authorité supérieure
La seconde : Mais il fallait bien qu’il y ait encore quelqu’un pour sauver le monde. Et quelqu’un pour le changer.
-Notez que c’est au début et à la fin de l’arc-
Pour moi, Ellis pose le tout dès le premier arc, Millar ne fait que pousser l’idée au plus loin.
C’est pour ça qu’il y a un article dès la première « newsletter » ^^
Oui, mais ça, c’est pour poser son groupe en tant qu’activistes anars qui n’obéissent à personne et frappent d’abord avant de discuter ensuite. Bref, c’est une note d’intention.
Millar, lui, il ouvre son run en montrant une intervention sur une dictature étrangère (qui sent bon la Corée du Nord, mais pas que) et enquille sur une discussion avec Clinton. Ce faisant, il passe la vitesse supérieure.
[quote=« Jim Lainé »]Oui, mais ça, c’est pour poser son groupe en tant qu’activistes anars qui n’obéissent à personne et frappent d’abord avant de discuter ensuite. Bref, c’est une note d’intention.
Millar, lui, il ouvre son run en montrant une intervention sur une dictature étrangère (qui sent bon la Corée du Nord, mais pas que) et enquille sur une discussion avec Clinton. Ce faisant, il passe la vitesse supérieure.[/quote]
Ouep, clairement Millar est allé beaucoup plus loin, mais je l’ai toujours vu comme une suite des bases posées par Ellis. Pour moi tout est porté par le discours de Spark, sur les 24 numéros c’est pour ça que j’attribue la direction du titre à Warren Ellis principalement