Dans cet extraordinaireroman graphique, les auteurs Peter J. Tomasi et Sara DuVall raconte les incroyables péripéties et tragédies qui ont accompagné la construction de l’un des plus célèbres symboles de l’Amérique, le pont de Brooklyn. Après la mort accidentelle en 1869 du concepteur du pont, John Augustus Roebling, c’est à son fils âgé de 32 ans seulement, Washington, que revint la lourde responsabilité de terminer cet immense projet. Malheureusement ce ne fut que le début d’un long et douloureux chemin et il fallut une incroyable obstination pour mener ce projet à son terme. 135 ans plus tard, l’histoire de sa construction est ramenée à la vie pour une nouvelle génération de lecteurs grâce à ce livre exceptionnel.
J’ai trouvé ça super bien écrit comme toujours par Tomasi, mais invendable car le dessin laisse clairement à désiré et la majorité des gens qui l’ont pris l’ont posé et même s’ils se montré intéressé, le dessin n’a pas fonctionné du tout.
C’est un genre de dessin qui ne peut pas plaire à tout le monde, c’est clair. Mais sur moi, ça a plutôt bien fonctionné. C’est sobre (trop diraient certains), avec une attention portée aux personnages plus qu’aux décors qui sont souvent réduit à leur plus simple expression (quand il y en a). Mais pour tous ce qui concerne le pont, des fondations jusqu’à l’élévation des structures et la façon dont les câbles ont été installés, j’ai trouvé que c’était souvent précis.
Après quand une histoire m’intéresse, je peux passer sur les défauts du dessin (sauf quand c’est pourri de chez pourri, hein). Pour prendre l’exemple d’un style totalement différent, j’ai plein de problèmes avec les dessins d’Eddie Campbell, mais ça ne m’a pas empêché d’acheter et d’apprécier From Hell…
Sur le principe oui je suis d’accord, quand après le mec veut que de la ligne claire (ne lis que Blake & Mortimer et chose équivalente) ou se coupe d’un récit avant même d’avoir vu deux planches car il trouve ça moche c’est d’un extrémisme assez fort je trouve.
Ben oui, mais de la bande dessinée, c’est de la littérature dessinée, quand même : c’est du dessin au service d’un texte, la fusion des deux.
Sinon, il faut acheter un artbook.
C’est comme aller voir un film parce que ses effets spéciaux sont magnifiques… Si l’histoire est d’un ennui mortel, ça n’a que peu d’intérêt (même si certains blockbusters ressemble un peu à ça : une histoire creuse enrobée dans 2h d’effets spéciaux).
Et, à l’inverse, refuser de voir un film pour son aspect visuel.
Comme le dit Le Doc, il n’y a que « quand c’est pourri de chez pourri, hein », que je peux comprendre : quand on n’arrive pas passer outre le graphisme (si on ne voit que ça et que ça empêche de se concentrer sur ce qu’on lit).
Après, il y a un troisième point à prendre en compte : la narration… Une histoire peut être bonne, un graphisme joli… Si c’est raconté n’importe comment, là, clairement, ça me rebute…