Amid a future war between the human race and the forces of artificial intelligence, Joshua, a hardened ex-special forces agent grieving the disappearance of his wife, is recruited to hunt down and kill the Creator, the elusive architect of advanced AI who has developed a mysterious weapon with the power to end the war—and mankind itself…
Science-fiction Long métrage américain Ecrit et réalisé par Gareth Edwards Avec John David Washington, Gemma Chan, Allison Janney, Ken Watanabe… Année de production : 2023 Sortie en France le 27 septembre 2023
Ce n’est pas tant une question de rentabiliser un budget moindre que d’avoir opté dès le départ pour une production avec une approche différente dans la manière de filmer et dans la démarche d’intégration des effets spéciaux aux plans, éloignée des standards à gros budgets inflationants de l’industrie.
Ah c’est marrant, parce que justement, en réfléchissant au film, je trouvais que ses non-dits et ses ellipses étaient particulièrement intéressantes, surtout dans la perspective de séquences non-linéaires (les souvenirs, les errances mentales en ville…)
J’ai davantage de réserve sur le fait que le scénario s’attache mordicus à coller à la « hauteur d’homme » qu’il s’impose, au point d’escamoter le véritable aspect politique, la véritable problématique que soulève Nomad (ça marcherait dans la perspective d’un gouvernement mondial, beaucoup moins dans la structure bipolaire qui nous est présentée). Je vois ça comme un choix, mais deux trois dialogues auraient pu porter un éclairage plus constructif, sans s’attarder.
Je viens de le voir. C’est un pour moi une merveille du genre. Il éradique en 2h15 la quasi totalité de la dernière vague de films Marvel.
Casting impeccable et SFX monumentaux.
Le scénar reprend des kilos d’enchainements déjà vues, les ficelles deviennent parfois des cordes mais c’est traité d’une manière à le placer largement au dessus de la mêlée.
Impossible de ne pas penser à Avatar, avec le même genre de pitch : infiltration de l’armée, changement de camps, boss d’escadron qui est une teigne, finalement les méchants, ce sont ces connards d’américains, etc.
Dialogues au poile, à l’exception d’un moment complètement débile au début « allo, je suis infiltré les gars, arrêté l’attaque, JE SUIS INFILTRÉ !!! »
J’ai pensé à A.I., dont j’avais détesté l’interprétation d’Haley Joel Osment.
J’ai pensé à Blade Runner, à Terminator et surtout, à District 9.
Putain, 80millions de $ de budget. Quand d’autres nous pondent de la merde avec trois fois plus.
Je pense aussi à Carter From Mars, film génial qui n’a pas reçu l’accueil qu’il méritait, lui aussi.
Je vais vite me préco le Br.
Vraiment ?
Dès que je trouve deux heures - parce que j’ai de quoi les remplir - je te dis pourquoi ce film ne vaut pas mieux que les derniers Marvel.
Voire le Razzie Award du montage le plus pourri depuis des lustres. Ou comment gâcher une matière qui aurait pu être plus qu’honorable.
La maîtrise de l’ellipse, c’est une qualité nécessaire pour tout conteur. Je ne sais pas où Edwrads a foutu la sienne, mais ce serait judicieux qu’il l’a retrouve, sinon il nous fera une Neill Blomkamp.
Ah ça commence à se dire à son sujet, au vu de la réception de « The Creator » (et c’est vrai qu’il y a quelque chose de comparable dans leurs trajectoires).
Pas encore vu le film pour ma part, mais j’ai hâte de me rattraper et de me positionner, ça a l’air très clivant tout ça.
Dans un futur proche, humains et intelligence artificielle (IA) se livrent une guerre sans merci.
Soldat américain infiltré en Asie, Joshua est séparé de sa femme Maya au cours d’un assaut. Supposant que celle-ci est décédée, il rentre aux États-Unis, complètement dévasté. Cinq ans plus tard, l’armée lui demande de revenir sur le terrain, craignant qu’une puissante intelligence artificielle n’ait créé une arme qui permette à l’Orient de gagner la guerre qu’elle livre à l’Occident. Sentant son utilisation proche, elle souhaite qu’il la trouve et la détruise.
Lorsque la colonelle Jean Howell apprend à Joshua que Maya est peut-être en vie et qu’elle se trouverait dans la zone de combat, celui-ci trouve soudainement un nouvel enjeu dans cette mission qu’il avait tout d’abord accepté à contrecoeur. Cependant, peu après son arrivée en Asie, il découvre que l’arme en question n’est autre qu’une petite fille de 6 ans prénommée Alphie. Dès lors, Joshua commence à remettre en question ses convictions sur l’IA : Où est la vérité ? Que lui a-t-on caché ?
The Creator est un film de Science-fiction écrit & réalisé par Gareth Edwards auprès de la 20th Century Studios et par conséquent Disney. Le casting de ce film a du beau monde à son actif avec la star qui monte en flèche John David Washington (BlacKkKlansman, Tenet), la charmante Gemma Chan, le très reconnaissable Ken Watanabe.
J’ai grandement apprécié ce film pour diverses raisons. La première c’est de retrouver avec grand plaisir Gareth Edwards après Rogue One pour un film qui a une véritable personnalité visuelle tant dans sa réalisation avec un certains gigantisme, une esthétique froide mais en totale adéquation avec la thématique de la guerre mais également dans on approche qui est semblable à Rogue One : Une guerre qui montre les bons et mauvais côtés des humains et qui donnera de l’espoir à un peuple via de nombreux sacrifices.
Un récit qui marche beaucoup sur la relation Joshua/Alphie, mais également de comment notre vision change sur les intelligences artificielles à la manière du personnage principal. Les US sont dépeints comme les sauveurs face aux « terroristes » alors que par la suite, nous suivrons les agissements horribles des États-Unis pour au final changer de camp. Voir les US transformés en véritables méchants qui utilisent les grands moyens pour attendre leurs objectifs n’est pas forcément nouveau (Avatar par exemple), mais voir cela produit par Disney est assez intéressant et rassurant.
Bref, la réalisation est impeccable, l’univers puise un peu partout (Halo, Stargate, Mass Effect et autres Star Wars) et est attrayant, il y a même des robots bouddhisme tibétain ! L’histoire est parfaitement rythmée et la relation entre les protagonistes est touchantes, la VF à travers notamment Namakan Koné est impeccable et la bande sonore signée par Hans Zimmer est clairement au niveau et pour une fois depuis longtemps je n’ai pas eu l’impression d’entendre les mêmes thèmes. Je recommande.
