Ethan Embry, Shiri Appleby, Kiara Glasco, Pruitt Taylor Vince…
INFOS
Long métrage américain
Genre : horreur
Année de production : 2016
SYNOPSIS
Un artiste et sa famille s’installent dans la maison de leurs rêves. Des forces démoniaques se mettent peu à peu à envahir les tableaux du peintre et à devenir une menace pour ses proches…
Sa famille, sa peinture et la musique metal sont les trois passions de Jesse (très bon Ethan Embry), un artiste qui tire le diable par la queue. Mais malgré les problèmes d’argent, Jesse vit une vie plutôt heureuse avec sa femme et sa fille…jusqu’à ce qu’ils emménagent dans une vieille maison de campagne vendue à un très bas prix à cause de son mystérieux passé. Un couple y a en effet trouvé la mort peu de temps auparavant…mais ce que le vendeur ne leur a pas dit, c’est que le vieil homme et son épouse ont été tués par leur fils, un adorateur du diable (inquiétant Pruitt Taylor Vince) qui venait de passer 20 ans dans un institut psychiatrique. Et celui-ci traîne encore sa carcasse dans les environs, essayant d’échapper sans succès aux voix qui lui dictent de commettre les pires horreurs…
Deuxième réalisation de l’australien Sean Byrne (The Loved Ones), The Devil’s Candy est un bon petit film d’horreur indépendant qui sait installer dès ses premières images un malaise palpable qui ne quitte quasiment plus l’écran jusqu’au final. Dans un coin reculé du Texas, des forces démoniaques qui manifestent principalement leur présence par des sons, des sensations, des transes qui font perdre la notion du temps (et quelques visions troublantes qui assaillent le personnage principal dans ses cauchemars), sèment le trouble au sein d’une famille qui vient d’acheter une maison reculée pour une bouchée de pain. Le récit parle de possession d’une manière intéressante, sans recourir dans un premier temps à la violence graphique pour se concentrer sur l’atmosphère (obsédante), les symboles (jusqu’au nom de la galerie où Jesse tente de vendre ses toiles) et l’interprétation des acteurs. Le dernier acte est par contre plus frontal, pas toujours maîtrisé dans ses effets (certainement à cause du budget limité) mais tout de même assez efficace dans son genre.
Bien réalisé et interprété, The Devil’s Candy est un suspense prenant, ce genre d’histoires où le surnaturel intervient presque à la limite de la perception. Et la bande-son claque bien, avec du Spiderbait, du Slayer, du Metallica, du Pantera ou encore du Sun O))), groupe qui a également participé à la bande-originale en signant de la musique additionnelle.
Ah bon ??? Tu viens de finir de me convaincre de jeter un oeil (et une oreille) à ça…
Petit rectificatif de rien du tout : le nom du groupe, c’est Sunn o))), avec deux « n », ça vient d’une marque d’amplis de guitare à la base…