Long métrage américain
Genre : thriller/horreur
Année de production : 2018
SYNOPSIS
Quand le monde a disparu, il ne reste plus que la violence. La seule façon de survivre : résister par tous les moyens. Un couple tente de rentrer chez lui mais doit faire face à des hordes de survivants prêts à tout…
Un jour, le gouvernement américain décide de gazer son propre peuple, laissant les survivants, les « immunisés » se débrouiller par eux-mêmes, dans une logique de « l’homme est un loup pour l’homme ». Cette partie de l’intrigue n’est pas développée par le long métrage…ce qui intéresse Mike P. Nelson, c’est ce qui se passe après, la survie.
Il y a maintenant les « domestics », ceux qui veulent juste vivre tranquille. Tyler Hoechlin (le Superman de l’Arrowverse) et Kate Bosworth (la Lois Lane de Superman returns) jouent Mark et Nina West, un couple qui décide de traverser l’Amérique pour retrouver les parents de cette dernière. Juste avant la catastrophe, ils étaient sur le point de divorcer, mais après ce qui s’est passé ils ont décidé de rester ensemble au moins un temps pour accomplir ce voyage très dangereux. Les Etats-Unis sont maintenant à la merci de différents gangs qui laissent libre cours à leur violence.
Il n’y a donc pas qu’un seul « vilain » dans The Domestics. À chaque étape, sa menace…et l’horreur peut même se cacher sous un semblant de normalité. Le film bouffe un peu à tous les râteliers et évoque d’autres « post-apo » par sa tonalité et son traitement visuel. Mais il y a des visuels forts et le réalisateur livre des scènes d’action intenses, gores et explosives. J’ai bien aimé aussi le parcours de l’héroïne, qui s’affirme au fur et à mesure du déroulement du récit.
Si l’histoire est un chouïa inégale, le mélange de genres fonctionne et fait de The Domestics une bonne série B, nerveuse et brutale…