THE EVOLUTIONARY WAR (Collectif)

Ouais, c’est exactement ça. Et ça donne un résultat étonnant. Passons quelques épisodes en revue :
X-Factor : on débute par cet annual, et on se retrouve de suite in media res. L’intérêt repose sur un combat d’idées et physique entre le Maître de l’Evolution et Apocalypse. Et comme le concept de la série est de sauver les mutants, il y en a forcément un parmis ces pauvres Subterranéens qui n’avaient pas demandé à être stérilisés (ouais, la grande idée du Maître). Je ne me souviens pas trop de cet épisode, mais bien de l’époque : Angel est « mort » ou encore à l’hosto (il n’est pas cité), Le Fauve régresse mentalement et Iceberg a besoin d’un équipement ventral pour gérer son pouvoir. Passons.

Pupu : ah, je suis content de trouver du Baron et du Texeira (sage pour le coup, je trouve). C’est bien gratté, le perso ne change pas d’un iota, mais l’intrigue autour de l’évolution est un peu capillotractée. Mais ça se lit bien, du Pupu, quoi !

Silver Surfer : pas un immense Joe Staton, mais encore moins pour Englehart. Des dialogues font très années 70 (voir fin 60), avec une référence aux Déviants très manichéenne (en la présence de Karkas, qui réagit pas des masses). Pas emballé.

Nouveaux Mutants : ah, cet épisode a dû être publié autour du Titans #133. Je me souviens, je découvrais que Magnéto dirigeait l’école (crime de lèse-majesté), comme un connard, en plus. Je voyais les nouveaux costards des Nouveaux Mutants (et j’aime toujours autant celui de Magie, ainsi que la représentation de Magma de Brigman). Le costard des membres du Club des Damnés est vraiment raté en revanche, le pire étant pour Shaw. ça m’a fait plaisir de relire cet épisode, et je me rends compte qu’il y avait un paquet de scènes que j’avais en tête.

Amazing Spider-Man : alors, j’apprends que Speedball apparait dans cet épisode. Bizarre, comment cela se fait que Ditko soit crédité pour sa création ?
En tout cas, épisode très à l’ancienne avec DeFalco et Michelinie au scénar, la présence de DD et le lien entre Spidey et lui renforce cet aspect. C’est l’époque de la guerre des gangs, avec une sorte de suite à l’histoire du Pupu. J’aime bien que ça fasse lien, même si la raison au rattachement à ce crossover est faiblarde. Ah et boulette : la mère de Baldwin s’appelle Maddie … Prior.
C’est marrant de voir Bagley dans ses débuts. Y a des moments, il parait hésitant, pour d’autres, on dirait qu’il regarde ce que font les autre et puis de temps en temps, on reconnait ce qui fera son style caractéristique.

FF : Englehart est ici mieux inspiré. Je connais très mal cette période des FF, mais l’auteur en profite pour faire un peu de ménage dans les rangs de la famille, dont manque Red et Sue (à la campagne ou chez les Vengeurs ?). Dwyer est pas mal, mais c’est dingue comment on reconnait l’encrage de Sinnott dès la première page.

X-Men : je l’avais lu, celui-ci. Je ne m’en souvenais pas bien en revanche, je n’avais pas dû trop le lire. Y a des persos dont j’avais complètement oublié l’existence (la « soeur » d’Ororo par exemple, avec son gros chien blanc). Adams est au top, l’un des (le) meilleur dessinateur du crossover. Très sympa, étonnamment joyeux, comme un album d’Astérix.

Web of Spidey : je ne crois pas que Gerber gérait le mensuel à l’époque. Donc, je ne sais pas si la présence de l’Homme-Chose est logique, ou est lié à la fixette de l’auteur. Il y a aussi un perso féminin que je ne connaissais pas du tout, je ne sais pas si elle a été utilisée par la suite. Au dessin, c’est Cynthia Martin, qui a visiblement fait du SW, et que je ne connais pas du tout. Son stye graphique est intéressant. Là aussi, l’intrigue débutée chez le Pupu continue …

WCA : mouais, Englehart pas inspiré. Je suis content là aussi parce que je retrouve des persos que j’aime bien, mais il fait des raccourcis qui l’arrangent (et puis le Maître de l’Evolution bastonnée par Oiseau Moqueur …). L’idée d’avoir deux équipes qui ne se croisent pas est rigolote, mais la réalisation laisse un peu à désirer dans les transitions. A noter qu’on peut y voir le retour du Goliath Noir.

Spectacular SM : qui dit Conway dit Stacy, et donc, on ramène Gwen. Et ça intéresse forcément le Maitre de l’Evotution. Bon, bon … à noter que l’auteur mélange génotype et phénotype. On voit que le style de Bagley de cet époque est très impacté par l’encreur.

Avengers : alors là, on arrive au bout, et pour évoter de toucher aux Vengeurs qui se baladent ailleurs, on fait appel aux réservistes. Et donc, on retrouve notamment un Fauve à la fourrure bleue (alors que dans le premier épisode du volume, dans X-Factor, il est de type caucasien), le Captain (ouais, ça rappelle également la période Inferno), ainsi qu’ujn Hercule dont je ne connaissais pas ce costume (pas très réussi). Ce qui me surprend le plus, c’est qu’il y a deux perso qui meurent dans cet épisode et hormis une scène de silence qui en dit long, ça passe presque crème. En tout cas, le final est palpitant.
C’est Bright qui assure le dessin et ça le fait plutôt bien.

Et c’est ce qu’ils ont fait, et c’est vachement bien. C’est bien écrit par Gruenwald qui gère la continuité aux petits oignons, avec, tout d’abord, Paris Cullins que je ne connais pas du tout et qui a un style vachement sympa (un peu de Kirby notamment). Même si Ron Lim prend bien la suite, c’est dommage qu’il ou elle n’ait pas assuré l’ensemble.
A noter quelques errements de traduction dans ses back up.