…[size=85]La Ligue des Sept Étoiles dirigée par Mina Murray en 1964[/size]
L’année 2017 marquera-t-elle la fin de La Ligue des Gentlemans Extraordinaires ? C’est en tout cas ce qu’induit le scénariste Alan Moore lors d’une interview consacrée à Cinema Purgatorio, sa nouvelle collaboration avec son partenaire Kevin O’Neill.
C’est d’ailleurs par égard pour ce dernier que le sorcier de Northampton a décidé de délayer la sortie du quatrième volume de la Ligue et peut-être même de conclure :
Une affirmation d’autant plus surprenante pour un concept au potentiel illimité qu’Alan Moore disait vouloir se tourner vers l’avenir… l’avenir lointain (« Nous essayons maintenant de faire progresser l’intrigue vers le futur ; nous avons la possibilité de raconter des histoires de la Ligue se déroulant en l’an 30000 », Mustard #4, 2010).
Toujours est-il que ce quatrième volume de la Ligue sera consacré, une fois n’est pas coutume, à Mina Murray comme le déclarait O’Neill en 2012 lors de la sortie de Nemo : River of Ghosts :
[quote=« O’Neill »]*"Aujourd’hui, le plan est de raconter une nouvelle histoire de la Ligue après Nemo. C’est une histoire importante qui revient à Mina. Je ne peux pas en dire beaucoup à part que je m’en suis un peu éloigné pour le moment.
C’est un récit très très compliqué ; une grosse affaire. Il va me prendre quelques années de travail, même si je ne prévois pas autant à l’avance. [rire]
Ça va être intéressant d’y revenir, surtout après avoir travaillé sur autre chose."*[/quote]
Si tout les récits de La Ligue des Gentlemans Extraordinaires (notamment les dérivés Le Dossier Noir et la trilogie Nemo) n’ont pas toujours parlé de la Ligue per se, les deux auteurs britanniques pourront se targuer d’avoir brossé un portrait « Wold Newtonien » particulièrement précis de l’ex-fiancée de Dracula.
J’ai aimé jusqu’à Century : Century m’a entièrement largué, ça représente le moment où Moore a cessé d’écrire une histoire avec des références culturelles pour écrire des références avec une vague histoire autour. J’y ai été totalement hermétique.
Je pense aussi qu’il était temps mais, quand même, vu la durée du projet, et l’âge que j’avais quand je l’ai découvert à sa sortie, ça va faire bizarre.
Le reproche que je ferais à Moore est que les diverses séries sont tellement imbriquées les unes dans les autres qu’il est difficile de comprendre une série isolée.
En plus, je pense que « Le dossier noir » est indispensable pour un peu s’y retrouver.
THE LEAGUE OF EXTRAORDINARY GENTLEMEN: THE TEMPEST #1
Alan Moore (W), Kevin O’Neill (A/C)
After an epic twenty-year journey through the entirety of human culture, Alan Moore and Kevin O’Neill conclude both their legendary League of Extraordinary Gentlemen and their equally legendary comic-book careers with the series’ spectacular fourth and final volume, « The Tempest. » This six-issue miniseries is a celebration of everything comics were, are, and could be.
Opening simultaneously in the panic-stricken headquarters of British Military Intelligence, the fabled Ayesha’s lost African city of Kor, and the domed citadel of « We » on the devastated Earth of the year 2996, the dense and yet furiously-paced narrative hurtles like an express locomotive across the fictional globe.
This is literally, and literarily, the story to end all stories. Here’s how it begins.
Un hommage évident à l’hebdo de BD, anglais, TV Century 21, essentiellement consacré, si mes souvenirs sont bons, à l’imaginaire de Gerry Anderson, le papa de Les Sentinelles de l’air, entre autres.
Et merde… Moi qui ne suis pas fan de La Ligue des Gentlemen extraordinaires, je pensais passer mon tour mais Alan Moore s’attaque à ma pièce de Shakespeare préférée « La tempête » (j’en profite pour remercier Dream de lui avoir donner l’inspiration ). D’ailleurs du point de vue symbolique, ce choix de Moore est clair quant à son avenir dans la BD.
Je vais être obligé de m’y intéresser maintenant… Trop dur!