Ca ne cesse de m etonner qu on soit si peu nombreux à faire vivre autant de maisons d éditions différentes et autant d auteurs.
Et là, je me dis que clairement le modèle économique de l éditions ne peut pas reposer sur la seule vente de l.objet et qu il est impossible en fait qu on paie le vraie cout de revient d une bd.
Y a des transferts d argent qui se font ailleurs, je ne sais comment.
D’un certain points de vue oui, mais n’est-ce pas aussi un bon exemple que la BD doit être moins cher pour toucher plus de gens et donc vendre plus, c’est un axe à creuser aussi. Même si je connais les contraintes budgétaire et les coûts de fab ainsi que le besoin de rentabilité.
Pour te montrer ce que je pense, c’est que par exemple chez moi le super-héros a du mal à se vendre, et je pense que le prix est un effet repoussoir, par exemple USM n’est dispo qu’en omnibus ou en petit format, et donc j’envisage hormis pour quelques titres faire une offre petit formats afin d’attirer un lecteur plus jeune et plus fauché que les quarantenaire qui lâche 35€ sans trop sourciller.
Donc ce n’est pas nécessairement l’arbre qui cache la forêt, tout dépend de ce que l’on veut voir. Sinon on en revient à mon point de vue sur le manga ou la bonne santé du secteur est déterminé par 5 titres.
Les murs se resserrent autour de l’inspecteur Ari Nassar à mesure que ses arrestations passées sont remises en question par l’opinion publique. Et s’il s’était trompé ? Et si Odell Watts, incarcéré depuis de nombreuses années, n’était pas le « Tueur à la main » mais détenait néanmoins l’une des clés du mystère ? Pour Ari comme pour Johannes, il ne reste alors plus qu’à rendre une visite de courtoisie au principal concerné.
Les études te montrent que c’est un sujet pas si majeur que cela. Et aussi, en période de contraction et d’inflation qui ne sont pas maitrisables, le prix n’est pas un sujet.
Tu peux ou tu peux pas. Je reste ou je sors.
Faire du moins cher avec les normes actuelles et nos volontés durables, je ne crois pas cela possible. C’est l’offre qui doit s’adapter en proposant moins et en maitrisant sa production. L’économie d’échelle à 2000 exemplaires, ça reste du sur mesure donc c’est cher.
Faut pas dire ça. C’est un phénomène de production assez commun en ce moment.
Je prends mon secteur d’activité et mon entreprise plus particulièrement. Je construis des immeubles avec des matériaux pérennes et plutôt quali. Là, les normes environnementales arrivent à un nouveau pallier de performance. C’est bien sur très bien mais c’est 5/10% de plus sur le coût technique de l’opération.
Si je veux baisser les prix, je dois revoir ma copie sur les matérieux pérennes. Et ça je ne veux pas. Donc volontairement, je me coupe d’une partie de la demande pour respecter mes critères de qualité.
Je pourrais faire de la merde mais je n’en ai pas envie. Je garde un niveau de marge me permettant de trouver un financement. Pas plus mais surtout pas moins.
Oui et non. La logique de vouloir faire un beau livre parce que l’histoire est brillante et à besoin d’un bel écrin je le comprends, mais, aujourd’hui toutes les histoires sont « magnifiques et ont besoin d’un bel écrin » et donc tu montes vers le haut toutes la production car si Bob fait A et Michel fait A pourquoi pas moi.
Hors en BD tout ne dois pas être de ce niveau là. Cela doit être une exception, car à force d’augmenter ton prix parfois artificiellement (je prendrais le cas de 1629, un diptique à 35 balles le bouquin qui ne mérite pas ce prix là.) tu diminues les ventes de toutes l’industrie et met en péril tout le monde. Il doit y avoir un juste milieu.