La Terre a bien changé… Nous sommes juste après l’attaque des martiens, décrite par H. G. Wells et consignée désormais dans les livres d’Histoire, après le combat acharné des humains pour leur survie mené avec éclat dans les plaines du Far West par le « Steam Man ». Tout ne s’est apparemment pas arrêté là et le « Steam Man », gigantesque machine humanoïde à vapeur coiffée d’un superbe haut-de-forme et pilotée par un équipage hétéroclite, arpente désormais les immenses espaces du grand ouest américain pour mettre un terme à une nouvelle aberration fantastique destructrice, cette fois à l’initiative du mystérieux Cavalier Noir. Mais qui est-il et quels sont ses liens avec les Martiens ? Et pourquoi sème-t-il désormais la terreur chez les humains qui se remettent déjà difficilement de la guerre planétaire tout juste terminée ?
Editeur DELIRIUM EDITIONS
Collection DELIRIUM
Auteur COLLECTIF/
Disponibilité A paraître
Parution 23/05/2017
ISBN 9791090916357
EAN 9791090916357
Dimensions Largeur : 193, Hauteur : 297
Prix TTC 24,00 €[/quote]
Je suis très déçu.
Le concept avait tout pour faire un truc sympa et l’auteur s’est enfermé dans des wellseries mal maîtrisées (et d’autres influences, mais ça fait un mauvais mélange … le shaker, ça ne fait pas toujours de bons cocktails), là où il aurait surtout dû uniquement s’en inspirer où y faire référence (c’est d’ailleurs ce qui laisse à penser au début de l’histoire).
Ici, on a la preuve que si on n’a pas un bon vilain, assez cohérent, bah ça ne marche pas toujours, surtout si le fond de l’histoire est assez creux. J’avoue ne pas avoir compris comment il est devenu vilain, un concept de Wells est ici utilisé comme une excuse sans réelle explication. J’y suis pourtant revenu à plusieurs reprises pour comprendre comment et pourquoi il est devenu méchant (y a tout un épisode sur le sujet), mais à part un ajout de stokrafterie sorti des fagots, je ne suis toujours pas sûr d’avoir compris (même si je le pense quand même, mais bon, c’est pas gégéne)
Le scénario tient sur un timbre poste (quoiqu’ils vont devenir plus chers prochainement), il n’est guère plus conséquent qu’un comic book de super-héros bas de gamme ou qu’un film de Steven Seagal (là aussi, on ne sait pas trop ce qui est arrivé à la femme du « héros »).
Les dialogues sont inutilement grossiers, ça jure à tout bout de champ. Si c’est ça le dialogue hard-boiled annoncé dans l’introduction, ça ne me donne pas envie d’aller voir les livres de Landsale (et comme c’est Louinet qui est à la trad de la BD, j’estime que c’est assez juste). Et puis des fois, y a une bulle qui tombe, visiblement importante, mais on ne sait pas pourquoi.
Heureusement qu’il y a le dessin de Kowalski, très bien rendu par le grand format de Delirium. Son Steam Man est bien imposant, ses mouvements et ses chutes sont très bien retranscrits. C’est vraiment le point positif, et ce qui m’avait entre autres, attiré.
Alors, peut être que cette BD n’est pas faite pour moi. Mais en tout cas, je trouve que le travail d’écriture n’est pas à la hauteur (et de loin) du travail sur les planches.