Voici prologue animé présentant l’Occido Lumen, un texte occulte au passé des plus sanglants:
Série renouvelée pour une 3ème saison.
Tiens, la série a repris, la seconde saison en est déjà à son septième épisode, et personne ne réagit.
Visiblement, la série a bien déçu ses fans, par ici.
Bon, j’ai récupéré les sept premiers, je suis en train de regarder l’épisode de début de saison. Il débute pas mal, avec une séquence située en 1932 et introduisant une légende folklorique. On sent un petit effort question décors, maquillages et lumières, le tout pour servir une atmosphère un peu hellboyesque (on pourrait se trouver dans un Witchfinder ou un Baltimore, presque…).
Ça se gâte un peu quand on revient au présent. L’atmosphère cataclysmique est rendue par l’usage de sirènes de police plaquées sur des vues aériennes de la ville, et par quelques fumées rajoutées aux décors. Un brin cheap, mais les scènes s’enchaînent pour expliquer la situation, ça va pas trop mal.
C’est pas mirobolant, mais cette reprise semble un peu pensée.
Finissons l’épisode et voyons la suite : est-ce que ça va durer ? Quel suspense !
Jim
Bon, troisième épisode.
Quelques qualités : ça va vite, les intrigues sont nombreuses et certaines choses ne piétinent pas (l’attaque contre Eldritch). C’est plutôt pas mal, on a la sensation qu’ils veulent tirer des cartouches au plus vite. Les flash-backs sont peu nombreux, mais ils sont intéressants. On commence à voir l’évolution de la société (des trucs qui cognent à Staten Island, par exemple), et l’émergence d’un état policier (impuissant, mais présent). C’est pas mal de sortir un peu de la petite sphère de personnages principaux.
Quelques défauts : des facilités. Genre Zack est un enfant perturbé, mais ils trouvent le moyen de le laisser dans le labo. Tss. De même, on se demande comment ils continuent leurs recherches, vu le nombres de tubes à essai et de cornues qu’ils cassent par épisode.
L’ensemble se laisse regarder sans déplaisir.
À voir sur la durée.
Jim
Tu es courageux, Jim. Je respecte cela.
Ce qui ne me tue pas me rend plus fort.
[size=50](Et puis, je cale au milieu de la troisième saison d’Engrenages. C’est meilleur que ce qui a précédé, mais je cale un peu. Et puis aussi, ça me manquait, des trucs un peu fantastico-grumeleux. Les zombies de Fear the Walking Dead m’ont donc donné envie de voir d’autres sales bestioles. Et puis enfin il fait un temps de merde, par chez moi, et j’avais prévu d’aller cueillir des murs dans les chemins pour faire des confitures, mais je ne peux pas : c’est donc vrai, l’oisiveté est mère de tous les vices.)[/size]
Jim
Cette série parvient quand même à alterner les bonnes idées et les mauvaises, les séquences réussies et les clichés lourdingues…
L’épisode 5, par exemple. Grosse ficelle facile de la libération de Fet sur la seule bonne foi d’un de ses alliés, et les forces de l’ordre, pour paranoïaques qu’elles soient, laissent faire. Il y a donc dans le portrait des instutitions de Staten Island un flou bien pratique pour les scénaristes.
Dans le même temps, il y a le portrait de cette furie politique qui transforme son fief en autarcie fasciste, et qui s’effrite face à la réalité de la contamination. Là encore, c’est un peu rapide et facile, mais la mise en scène est un peu plus délicate et elle est portée par des actrices qui semblent, contrairement au reste du casting, un peu concernées par ce qu’elles font.
L’ensemble de la série souffre de ce va-et-vient entre un minimum syndical et les efforts nécessaires pour maintenir l’exigence. Il manque une unité de ton, une unité de rythme, une caméra qui soit plus ingénieuse, afin de donner un peu de style à l’ensemble.
On ne sent pas réellement la panique, le détricotement de la société, à l’exception de scènes de panique à quelque guichet que ce soit. Ce qui ne peut que renforcer l’aspect caricatural de la situation, et les disparités entre une société aisée (et corrompue ???) qui continue à bien vivre, et une société de la rue qui souffre, auraient mérité d’être mieux traitées.
Jim
Depuis quelques jours je viens de m’y remettre et à part le premier épisode (que j’avais déjà vu) qui est vraiment pas mal, il m’aura fallu attendre le 7ème pour trouver un peu d’attrait à cette série.
Ma seule motivation c’est que del Toro est de la partie.
C’est un poil trop long à mon goût, j’aurais préféré, et de loin que ces 7 épisodes soient ramassés en 3 maximum.
Ça casse pas des briques, et pourtant à en croire ce que j’ai lu dans le Mad Movies H.S sur GdT la série pourrait aller jusqu’aux 5 saisons prévues. 
Mes goûts sont assez éloignés de ceux qui regardent les séries aux U.S.A., on dirait.
Parce que je n’aurais pas donner un *kopek * sur une deuxième saison, déjà.
Bon, en ce qui me concerne je jette l’éponge au n°9.
Série renouvelée pour une 4ème et dernière saison.
Je m’y suis remis depuis quelques jours sans trop de mal, je dois dire.
J’avais zappé la saison 2 dans sa totalité. J’ai juste maté les trois épisodes finaux de la saison 3 qui se termine par un gros cliffhanger.
Ce qui nous amène à la saison 4.
Celle-ci se déroule quelques mois après, New York a changé et la Résistance se réinstalle. De nouveaux personnages entrent dans la danse, d’autres ont évolué dans leur fonction.
Il reste que la série manque d’enjeux ou tout du moins ceux-ci ne sont pas vraiment mis en valeur.
Je vais continuer puisque la série devrait se conclure prochainement.