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Drame/horreur Long métrage américain/britannique/français Ecrit et réalisé par Coralie Fargeat Avec Demi Moore, Margaret Qualley, Hugo Diego Garcia, Dennis Quaid… Année de production : 2024 Date de sortie française indéterminée
Un mix entre le « Ubik » de Philip K. Dick (dans la façon de présenter le pitch) et l’excellente série « Severance » (pour la vie dissociée)… Intéressant.
Je ne peux pas dire que j’ai vraiment aimé le film. J’ai eu du mal avec le gros stabylo jaune pour bien mettre en évidence le propos et l’aspect satyrique ne fonctionne pas toujours (par contre quand elle tombe juste comme l’ouverture et la fin du film c’est brillant). Le film a du mal à trouver son équilibre en fait.
Même si tout le détail du procédé est fascinant et permet de mieux en développer tout ce qui merdera par la suite, le film est quand est longuet. De la même manière, le cheminement est classique, maîtrisé mais ca aurait mérité d’être un peu taillé dans le gras pour plus d’efficacité.
Pour peu que vous ayez vu des films d’un certain Stanley K ou David C on pourrait avoir quelques airs de déjà vu. Mais malgré cela j’ai trouvé le film intéressant, il ne me cause pas pour les raisons cités plus haut mais son imagerie, sa photo et la mise en scène résonne fortement avec l’époque et j’imagine que ca fonctionnera bien mieux avec d’autres public. Puis c’est bien gore comme il faut, c’est agréablement surprenant un tel déluge.
Au delà de ça, Demi Moore est superbe et j’avoue que tout le procédé et l’absence d’explication ou d’origine autour est un gros potentiel à suite diverse.
On vient de le voir, on a adoré. C’est fou. Fou. Fou. Le fond, la forme. Top.
Va falloir que je me visionne Revenge de la même réalisatrice, j’étais passé à côté.
Demi Moore y est formidable. Ravis de découvrir Margaret Qualley, fille d’Andie MacDowell.
Les SFX sont très efficaces.
Fan du clip d’Eric Prydz https://www.youtube.com/watch?v=qetW6R9Jxs4 , vous allez certaines scènes du film…
Oh bordel.
J’y allais un peu à l’aveugle, sans trop savoir de quoi il s’agissait.
Quelle surprise.
Je rejoins assez ce qu’en écrit le Lord, à ceci près que j’ai adhéré à ce qui m’était montré.
Des hilarités dans la salle, du grotesque, du gore sur l’écran, du mystère aussi.
J’ai marché et trouvé assez génial qu’un tel film sorte en salle de de façon si classique, avec une belle promo (interview de la réalisatrice dans Le Monde, chronique sur je ne sais plus quelle radio, etc…) C’est peut-être souvent le cas, je ne suis pas au fait, mais j’étais surpris qu’un film de genre qui allait aussi loin sur le corps et la matière se retrouve tant mis en avant. Je m’en réjouis à vrai dire.
Et seulement interdit aux moins de 12 ans ? Ha ha formidable.
Le film a fait partie de la sélection officielle à Cannes où il a eu le prix du scénario; rien d’étonnant dans ce cas à ce qu’il soit mis en avant comme c’était le cas pour Titane, ou plus généralement n’importe quel film récompensé par le festival.
Le plus surprenant, c’est la réhabilitation qui est en train d’être opérée concernant le précédent long-métrage de Coralie Fargeat, Revenge, qui avait été démoli à sa sortie.
J’entends, mais ça n’empêche que ça change des frères Dardenne ou du drame social français.
Et je loue cette nouveauté ou presque nouveauté (effectivement, il y a eu Titane par exemple).
Titane, Le Règne Sauvage, La nuée, Vermines etc. On récolte aujourd’hui le fruit d’une politique de financement mise en place il y a quelques années. Déjà que j’avais un peu de mal avec le clichée qu’on fait du cinéma français alors aujourd’hui encore moins. La production est beaucoup plus variée.
(ceci étant dit le « drame social » j’en vois pas des masses ou alors c’est juste que j’aimerais en voir plus)
Qu’on se comprenne bien, j’évoquais les films mis en avant, en lumière, en France.
Je me trompe sans doute, et je l’espère, mais je parlais bien de ça et non de la production générale.
Ben justement. Entre les Tuches et les Dardennes je pense qu’on sait quel film est mis en avant. Après c’est comme pour tout, c’est beaucoup plus nuancé.
J ai commencé à regarder revenge hier soir pour me faire une idée sur la réalisation de la realisatrice.
C est vrai qu elle maitrise pas mal son affaire, notamment concernant la fetichisation des corps et surtout du corps feminin mais j ai trouvé que c etzit le scénario qui echouait à faire des mechants dont on puisse attendre le trepas avec avidité, ce qui nuisait beaucoup au film.
Tout dépend de ce qu’on entends par mise en lumière. Si on parle de la presse, les Dardennes (ou ce qu’on entends par cette école de film) est mis en avant. Et encore vu les différentes famille de critiques. Si on se fixe sur la télé, ca sera la comédie qui sera mise en lumière (forcément c’est ce qu’elle produit le plus) avec une touche de social inoffensive.
Mais le fantastique ou le film de genre Français à ses relais aussi (dans la presse spé par exemple). J’ai, du coup, peu l’impression d’une hégémonie d’un genre sur les autres aujourd’hui (enfin si, je pense que la comédie est clairement le genre mis en avant compte tenu du fait que la télé reste le média le plus populaire).
Après qu’en terme de récompense ou festival cela se bouge pourquoi pas et c’est tant mieux. Maintenant The Substance ca reste très formaté pour ce genre de festoch je trouve, rien d’étonnant. Ce qui n’amoindrit pas les qualités du film en soi remarque.
Effectivement, j’entendais par là, mais je ne l’ai pas du tout écrit, la presse et les radios non spécialisées.
J’avais la, désormais, lointaine habitude d’entendre les journalistes culture, encenser Laurent Cantet ou les Frères Dardenne. Qu’il a fallu In the mood for love pour qu’ils s’intéressent à Wong Kar Wai.
Pour moi qui ne suis plus au fait du tout (grosso modo depuis le début des années 2000) j’ai l’impression que les temps changent.
Tu sembles avancer que ça fait un moment.
Tant mieux.
