THE VOID (Jeremy Gillespie & Steven Kostanski)

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DATE DE SORTIE PREVUE

7 avril 2017 (USA)
Indéterminée (France)

REALISATEURS & SCENARISTES

Jeremy Gillespie & Steven Kostanski

DISTRIBUTION

Ellen Wong, Kathleen Munroe, Kenneth Welsh…

INFOS

Long métrage canadien
Genre : horreur
Année de production : 2016

SYNOPSIS

La patrouille de routine de l’officier Daniel Carter est interrompue lorsqu’il découvre un jeune homme couvert de sang au bord de la route. Carter l’emmène à l’hôpital, mais il ne trouve qu’un bâtiment à moitié en ruine au personnel inquiétant. Patients et employés semblent se transformer en quelque chose de monstrueux…

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Le teaser :

youtube.com/watch?v=J0eoVwarejg

La bande-annonce :

youtube.com/watch?v=ZDllMrBW62E

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Nouvelle bande-annonce :

youtube.com/watch?v=dLZ-g6_Lk3A

Pas mal du tout, ce petit film d’horreur canadien. Le huis-clos, qui voit un petit groupe (aux personnalités hélas pas toujours très bien travaillées) piégé dans un hôpital par un rassemblement d’adeptes d’une étrange secte et par des créatures grotesques, est intense et ce suspense cauchemardesque au feeling lovecraftien est prenant, notamment grâce au travail sur le son, les éclairages et des effets spéciaux pratiques souvent peu ragoûtants (le film est très gore). Le recours aux trucages « à l’ancienne » pour les monstres (plutôt que les images de synthèse) a donné lieu à un tournage difficile pour cette production au budget serré, mais le résultat à l’écran vaut le coup et participe pleinement à l’atmosphère particulière du récit.
On sent que les auteurs adorent les films d’horreur des années 70/80, j’ai pensé à George Romero, John Carpenter, à Lucio Fulci aussi pour l’ambigu final, mais ce « jeu de références » ne nuit pas à The Void, que j’ai trouvé bien fichu dans son genre…

Oui, c’est franchement pas mal. Y a plein de choses intéressantes, comme le rythme lent du départ (après une ouverture qui percute bien), les jeux d’alliances mouvantes entre les parties prenantes, la montée du suspense, entre la paranoïa et le fantastique). Après, le montage est parfois assez maladroit, ou mou, ou les deux, c’est franchement pas le point fort du film. L’autre petite faiblesse, c’est le développement des personnages, que tu as souligné : certains sont amenés à avoir une importance plus grande qu’annoncée (le focus passe de l’un à l’autre au fil du récit), mais il manque peut-être, effectivement, un peu d’attention à chacun d’eux afin qu’on puisse s’y attacher à tour de rôle.
Mais dans l’ensemble, c’est plutôt sympa, et si certains trucs sont prévisibles, dans l’ensemble le scénario parvient à zigzaguer avec les attentes. Une petite surprise sympa.

Jim

Il y a un petit coté « Mon Carpenter illustré » pas franchement dommageable parce que bien dosé et contrebalancé par une certaine générosité dans les péripéties et une très belle proposition visuelle en matière de sang, de chair et de tout mélangé. J’aime beaucoup comment le film instaure dès le départ une très forte anormalité dans ce qu’il se passe et le lieux même de l’action sans pour autant virer tout de suite à la mal-aisance total qui viendra peu à peu au fur et à mesure de la descente dans les bas-fonds.

Une très bonne surprise. Je pense que, découvert au cinéma, il m’aurait filé le même genre de pétoche que j’avais pu avoir face à Event Horizon