THE WALKING DEAD (Saisons 1-11)

S03 E07 :

Punaise ! ça traine pas; cette saison est à l’opposé de la précédente question rythme.

Tout s’enchaîne en laissant l’impression aux spectateurs que les personnages sont constamment sur la brèche.

On assiste dans cet épisode à des chassés-croisés qui ménagent le suspense puisque si les spectateurs brûlent de crier aux personnages [size=85]" Hé ! allez dis-lui que tu connais untel " ou bien alors " Hé, il/elle est juste là à côté ! "[/size], ces derniers ignorent tout.

Diaboliquement efficace !

Sans compter que les ajouts de la série télé comme les frères Dixon ou bien les excursions en terrain ennemi pimentent l’intrigue…

Diablement efficace je vous dis ! :wink:

Pareil, j’ai arrêter en plein milieu de l’épisode.
J’abandonne.
Après malgré quelques qualités, c’est tout ce que je déteste dans une série TV: des acteurs sans charisme, une réal molassonne, et un scénario ronronnant.

J’étais un peu étonné que Darabont ait été débarqué en pleine saison 2.
Maintenant au vu de la saison 1, je comprend mieux. De sa part, on était en droit d’en attendre bien plus.

Franchement, je m’amuse bien plus dans la série interactive qu’est Walking dead, le jeu video.

[quote=« Hush »]
Concernant la fin de la saison 1, Jim, je trouve que l’exposé du survivant est assez mal fait et abrupte dans l’écriture. Mais lorsque Rick lâche le morceau en fin de saison 2, ça prend du sens et ça donne de la tension là où déja les personnages étaient crispés. non?[/quote]

Moi, j’ai trouvé la deuxième saison plus intéressante que la première, essentiellement parce qu’elle traite davantage du sujet, à savoir survivre, avancer, s’unir face à l’adversité. Et que, plus longue, elle peut prendre le temps de poser les personnages.
Mais ce que j’aime bien dans la première saison, c’est qu’ils mettent bien en avant l’un des principaux défauts de Rick : il prend toujours les mauvaises décisions. C’est très bien mis en avant dans ses rapports avec Shane.
Après, sur les acteurs, Laurie Holden et Jeff DeMunn assurent carrément. Les autres, c’est pas terrible. Andrew Lincoln et Sarah Wayne Callies (qui était déjà passablement insupportable dans Prison Break) emportant la palme avec leurs yeux qui roulent à longueur d’épisode.

Jim

Bon, je commence la Saison 03, là. C’est sympa : de l’action, deux intrigues, des moments humains intéressants. Rien de prodigieux, mais ça traîne pas trop, les personnages (et leurs acteurs aussi) sont bien, les décors et les maquillages me semblent avoir fait un pas en avant. Bon, j’en suis qu’au premier épisode de la saison, mais c’est pas mal…

Jim

Ah ouais, quand même, le deuxième épisode, il balance, question morale. Fichtre fichtre fichtre.

Jim

[quote=« Le Doc »]Première photo de David Morrissey dans le rôle du Gouverneur :

http://i1242.photobucket.com/albums/gg523/chti1/walkingdeadembed1full.jpg[/quote]

Impressionnant, le garçon.
Il a un petit côté Gene Hackman, dans le genre flippant.

Jim

C’est quand même la saison bad ass : Michonne, Merle, Daryl… Purée, les tueurs sont lâchés.

Jim

Vous aimez les zombies?

Vous voulez sentir le zombie?

[quote]Lorsque l’on pense parfum, on s’imagine facilement des odeurs florales, fruitées ou épicées… Bref des odeurs qui vous permettent de « sentir bon ».

C’était sans compter sur le nouveau parfum Zombie qui renferme une odeur de mort dans un simple flacon. Un mélange assez osé réservé aux demoiselles les plus audacieuses !

Il semblerait que sentir la rose ne soit plus vraiment tendance. Mais l’odeur de zombie elle, si !

Mais comment est-il possible d’obtenir une odeur qui évoque la mort dans un simple flacon ?

Cette idée insolite a été imaginée par la marque américaine de parfums Demeter. La marque explique qu’elle a utilisé des odeurs naturelles ne dégageant pas un parfum agréable au premier abord, afin de concocter sa fameuse fragrance.

Demeter a ainsi utilisé des senteurs de terre, de champignon, de moisissure ou encore de feuilles séchées, qui feront voyager votre imagination vers le monde des zombies.

Il vous sera donc facile de visualiser le corps en décomposition d’un mort vivant en approchant votre nez du flacon.

Ce flacon étrange sera disponible à partir du 30 avril à 15€ pour le petit flacon et à 30€ pour le grand flacon.

Pas sûr que cette odeur soit facile à porter, mais elle aura au moins le privilège (ou non) de vous faire remarquer !

Le parfum Zombie sera disponible uniquement en ligne sur le site Demeter Fragrance.
[/quote]

demeterfragrance.com/757766/ … r-Her.html
demeterfragrance.com/757765/ … r-Him.html

Oui ça fait un peu pub gratuite, j’en conviens, moi je ne mets pas de parfum en plus, mais rien que le fait de pouvoir penser à créer un parfum de « mort », ça me fait juste halluciner. Encore que terre, champignons et fleurs séchées, ça soit pas si mal que ça, moi j’aime bien ces senteurs dans la forêt. Après, pour ce qui est de le porter sur soi, c’est une autre paire de manches. Mais je ne pense quand même pas qu’ils vont vendre un parfum repoussoir, c’est pas le but.

Plus qu’à s’entraîner à marcher comme un zombie.

[quote=« Vik »]

Plus qu’à s’entraîner à marcher comme un zombie.[/quote]

Suffit d’aller dans le métro en heure de pointe.

Jim

C’est surtout une boucherie, cette saison. :open_mouth:

J’ai beaucoup aimé cette saison, très juste dans le ton. Cela a aussi permis d’intégrer de nouveaux personnages et d’en perdre d’autres aussi.

Je crois vraiment que le fait de centrer l’intrigue sur ce duel des camps a permis de montrer de belles choses à tel point que j’en ai oublié le terrible épisode 4 où les scénaristes nous font comprendre que tous les personnages sont ranger à la même enseigne!

C’est aussi la saison de nombreux personnages. Michonne, le Gouverneur (l’acteur m’a complètement fait oublier son super Doctor Who), Merle bien sûr et j’en passe sinon je vais spoiler.

En revanche, j’ai trouvé que certains personnages avaient été mis de côté. Je pense notamment à la « copine » de Daryl ou à Beth pour laquelle je croyais voir esquisser le rôle de « jeune Maman ». Ce n’est pas simple d’élargir le groupe sans en perdre un peu en route.

Et puis, j’ai cette sensation de ne pas avoir eu tant de cliffhangers. :cry:
Et puis, j’ai apprécié les quelques épisodes indépendants (notamment l’épisode où Michonne, Rick et son fils vont rendre visite à un personnage vu dans le premier épisode)…

Et puis, …Vivement la saison 4!

Elle tape dur, en effet, cette saison, elle tabasse.

Des épisodes forts, des personnages vraiment intéressants, des acteurs sur les chapeaux de roue… Morrissey nous livre un Gouverneur sans doute encore plus angoissant que celui de la BD, parce que plus fragile, et en pleine glissade : Kirkman nous le présentait comme déjà fou, là, dans la série télé, on a l’impression de le voir devenir fou, ce qui n’est plus tout à fait la même chose. Morrissey est vraiment impressionnant.

Autre truc intéressant : j’ai l’impression que la série télé va plus loin pour montrer deux choses, d’une part que Rick prend régulièrement les mauvaises décisions et, au final, demeure un mauvais chef instinctif et violent, et d’autre part que Carl est une graine de serial-killer de la meilleure farine.

Enfin, le truc bien joué, c’est qu’ils n’hésitent pas à faire bifurquer la série vers d’autres directions, avec d’autres péripéties, d’autres victimes, ce genre de choses. Pour celui qui ne connaîtrait pas la BD, ça laisse de quoi la découvrir peinard, et pour celui qui la connaît, ça réserve encore des surprises.

Bref, c’est très prenant.
Et le dernier épisode de cette saison est vraiment émouvant.

Jim

Reprise de The Walking Dead le 13 octobre :

[quote=« Vik »]Non, parce que les zombies dans Walking Dead, c’est un support. Il reste le mode survival et il y a un intérêt dans les interactions entre les différents personnages.
[/quote]

Le mode survival ne prend son sens que s’il y a des zombies sinon c’est juste la vie de gus qui reconstruise une ville/pays/socété.

[quote=« KabFC »]
Le mode survival ne prend son sens que s’il y a des zombies sinon c’est juste la vie de gus qui reconstruise une ville/pays/socété.[/quote]

Je pense qu’il veut dire que si c’était des chauve-souris ou des chiens enragés en lieu et place des zombies, ça changerait pas des masses la nature de l’histoire…
Les zombies dans « Walking Dead », j’ai l’impression que c’est là certes par amour du genre et des films de Romero, mais aussi pour justifier le titre, mais les « morts qui marchent » ce sont bien les survivants (oui je sais, c’est un peu un truisme).

[quote=« Photonik »]

[quote=« KabFC »]
Le mode survival ne prend son sens que s’il y a des zombies sinon c’est juste la vie de gus qui reconstruise une ville/pays/socété.[/quote]

Je pense qu’il veut dire que si c’était des chauve-souris ou des chiens enragés en lieu et place des zombies, ça changerait pas des masses la nature de l’histoire…
Les zombies dans « Walking Dead », j’ai l’impression que c’est là certes par amour du genre et des films de Romero, mais aussi pour justifier le titre, mais les « morts qui marchent » ce sont bien les survivants (oui je sais, c’est un peu un truisme).[/quote]

Plus qu’un truisme, c’est Rick qui le dit à la fin d’un des premiers TPB.
Rick dit également, bien plus tard, que les zombies ne sont plus un danger, et ne leur font plus vraiment peur (la vraie peur, dans cet univers, c’est la horde, la masse de centaines de zombies qui encercle et avance comme un rouleau-compresseur, mais comme c’est un truc que, normalement, on voit arriver de loin, c’est pas vraiment un problème). Et du coup, le véritable danger, c’est l’autre, l’homme en face de soi. Tout cela est présent dans la BD (qui mène sans relâche son propre commentaire sur elle-même : est-ce cela, « post-moderne » ? :wink: ).
De là, on est d’accord : le zombie, c’est un contexte, un décor. Ça serait des vampires comme dans La Lignée, on s’en fout. L’important, le sujet central, c’est la survie du groupe face à d’autres groupes. Bref, c’est une parabole de la société humaine.

Jim

[quote=« Photonik »]

je rebondis en lisant, en survolant plutôt, alors peut être fais je un contre sens, mais je dirais que l’affaire des zombies est essentielle à walking dead.

Bien sur, je comprend le raisonnement comme quoi on s’intéresse au groupe de survivant, et donc qu’importe la catastrophe à laquelle ils survivent, mais c’est alors faire l’impasse sur la résonance symbolique du mort vivant.

Mort vivant : ce qui est mort et qui vit pourtant (je vous épargne le rapport à la jouissance). Ce qui refuse de mourir alors qu’il n’y a plus rien, ce qui se meut sans but autre qu’avancer un pas plus loin : c’est là des représentations de l’absurdité de la vie humaine qui donnent toutes sa force au concept de cette série.

Qui, entre le groupe et les morts vivants, est le plus mort vivant ? Où est la vie ? D’où va venir la mort ?

Remplacez les zombies par des vampires et vous introduisez une dose de sensualité qui casse totalement le propos. Remplacez les zombis par une catastrophe naturelle et vous perdez le parallélisme entre le groupe de survivant et ce qui vit encore mais sans but.

Donc, oui c’est une affaires de survivant, mais c’est une affaire de survivant qui se demandent si survivre c’est vivre ou être un mort vivant : retirez le zombies y a plus de question, plus de parallélisme, plus de mise en abime, plus rien.

http://img198.imageshack.us/img198/4696/bq6j.jpg

Apparus pour la première fois dans The Walking Dead 53, Abraham Ford, Rosita Espinosa et Eugene Porter feront partie des nouveaux personnages de la saison 4.

Michael Cudlitz (Band of Brothers, Southland) sera Abraham Ford :

http://img822.imageshack.us/img822/4066/i0l4.jpg

Christian Serratos sera Rosita Espinosa:

http://img51.imageshack.us/img51/9642/y351.jpg

Et Josh McDermitt sera Eugene Porter :

http://img849.imageshack.us/img849/8600/w164.jpg

[quote=« Scott Gimple (showrunner) »]« We’re going to tell a version of the Eugene, Abraham and Rosita comic stories, that’s what we do. I love those characters from the book, they are very different flavors of comic book characters than we’ve seen on the show. We’re going to be exploring a lot of different locations. We’re at the prison the first two episodes. We start looking at other places in episode three on but that isn’t even tied with them yet. »
[/quote]

La première photo officielle de Michael Cudlitz dans le rôle de Abraham Ford :

http://img689.imageshack.us/img689/4479/tsls.jpg

[quote=« n.nemo »]

[quote=« Photonik »]

je rebondis en lisant, en survolant plutôt, alors peut être fais je un contre sens, mais je dirais que l’affaire des zombies est essentielle à walking dead.

Bien sur, je comprend le raisonnement comme quoi on s’intéresse au groupe de survivant, et donc qu’importe la catastrophe à laquelle ils survivent, mais c’est alors faire l’impasse sur la résonance symbolique du mort vivant.[/quote]

Je suis assez d’accord : c’est un récit de zombies qui, dans sa logique de feuilleton (de « à suivre », quoi…) devient un récit de survivants. Parce que, d’ordinaire, les récits de zombies sont plus ou moins conclusifs, finissant par la mort des humains, la fuite des humains (la fin la plus ouverte qui soit) ou le triomphe des humains. Walking Dead (et c’est clairement énoncé dans les intentions de Kirkman et expliqué dans ses premières interviews), c’est justement la question « bon d’accord, et après ? »
Mais ça reste un récit de zombie, et Kirkman ne cesse de le rappeler dans son récit : les personnages analysent les zombies, les classent en différents types de menaces, font le point sur leur rapport au danger que les morts-vivants représentent. Le zombie est au centre de l’univers, sinon de l’intrigue. Même s’il n’est pas un moteur de l’action (en tout cas, pas tout le temps), il est un moteur de la définition du personnage humain en face de lui.
(Et d’une certaine manière, heureusement que Walking Dead n’est pas à la base un récit de survivants : d’une part parce que des survivants, il n’en reste pas des masses, et de moins en moins, en général parce que Rick, qui est clairement un gros connard, prend toutes les mauvaises décisions possibles. C’est bien mieux utilisé dans la série que dans la BD, je trouve, d’ailleurs : Rick fait tout pour merder, mauvais stratège, mauvais combattant, égoïste et impulsif… tu parles d’un survivant !)

[quote=« n.nemo »]Qui, entre le groupe et les morts vivants, est le plus mort vivant ? Où est la vie ? D’où va venir la mort ?

Remplacez les zombies par des vampires et vous introduisez une dose de sensualité qui casse totalement le propos. Remplacez les zombis par une catastrophe naturelle et vous perdez le parallélisme entre le groupe de survivant et ce qui vit encore mais sans but.[/quote]

Certes.

(Bon, après, la « sensualité » du zombie, si elle est présente au début, notamment chez Stoker, elle est héritée du mythe de la succube, et elle ressort cycliquement, notamment depuis Ann Rice… Et d’une certaine manière, cette « sensualité » enferme le genre, le coupe d’autres dimensions métaphoriques possibles, comme la découverte de soi, l’adolescence, la contamination… C’est pour ça que j’aime bien le cycle de Blade, ou Daybreakers, voire Underworld, malgré les faiblesses formelles de certains de ces films : ils tentent tous de redéfinir le vampire comme un prédateur parasite (dans Underworld, ou dans le second Blade, deux mafias en lutte qui pompe le sang de la société des humains), en renouant avec des métaphores sociales (le ghetto, la clandestinité…) ou biologiques (la contamination…).
Ça fait du bien, après une décennie passée dans l’ombre d’une bande de tafioles poudrées à jabot. Même si la bit-lit ne s’est pas encore débarrassée de cette approche-là.)

Jim

blade et underworld restent quand même bien sensuel.

tout comme nosferatu l’était d’ailleurs, non ?

Tu rattaches cela à la succube ? Peut être, je suis pas très connaisseur, mais je dirais tout de même que des que le discours de la science s’impose et que le sperme, les fluides corporels sont identifiés comme seul source de la procréation, je vois assez mal comment le vampirisme pourrait etre dégagé de référence à la sexualité.

Le mythe du vampire remonte t il loin dans le temps ?