THE WALKING DEAD : THE ONES WHO LIVE (AMC)

Parmi les mystères non résolus du final de The Walking Dead, il y a ce qui est arrivé aux personnages de Rick Grimes (Andrew Lincoln) et Michonne (Danai Gurira) après leurs départs de la série. Les deux amants seront réunis dans une mini-série en cours de tournage et prévue pour 2024 sur AMC.

Plus de détails prochainement…

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Le titre officiel de la série est The Walking Dead: The Ones Who Live. Diffusion prévue en 2024.

Vu la première moitié de la mini-série (ou de la première saison mais on ne sait pas encore s’il y aura une suite)…et je suis partagé. Il y a des longueurs (et des choses qui ne servent à rien comme les scènes oniriques), une chronologie pas toujours maîtrisée, des schémas qui se répètent un peu trop…mais aussi une construction classique et efficace pour les deux premiers épisodes (avec de chouettes personnages secondaires…mais il ne faut bien évidemment pas trop s’y attacher) avant que Rick et Michonne se retrouvent. Une réunion qui ne se passe pas aussi bien que la guerrière aux sabres l’aurait souhaité dans un troisième chapitre tout aussi inégal (première moitié très lente et ça bouge un peu plus dans les vingt dernières minutes) avant un cliffhanger percutant…

Danai « Michonne » Gurira a elle-même écrit le scénario de l’épisode 4 qui se concentre sur l’explication en huis-clos entre Rick et Michonne. Il y a de jolis moments mais aussi d’autres nettement moins convaincants, notamment ce qui concerne les motivations de Grimes. L’ensemble tire encore une fois un peu trop en longueur et la symbolique de l’immeuble qui s’écroule est un peu trop appuyée. J’espère que ça bougera un peu plus pour la suite car il ne reste quand même que deux épisodes…

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Le cinquième épisode se concentre sur le dernier affrontement entre les deux héros et Jadis, le personnage interprété par Pollyanna McIntosh. Le problème est que Jadis ne m’a jamais vraiment intéressé au-delà de ses premières apparitions avec sa communauté qui vivait dans une vaste décharge. Son intégration au sein d’Alexandria s’était faite au forceps et j’avoue que j’avais oublié ses liens avec le père Gabriel, ici au centre d’une suite de flashbacks. Difficile alors de s’impliquer dans l’émotion voulue par les scénaristes. Restent deux ou trois petits passages bien tendus dans la tradition de la série principale. Après, il ne reste plus qu’un épisode, ce qui donne l’impression que tout ce qui concerne l’ARC va être survolé dans le final, signe de problèmes de construction du récit (Terry O’Quinn n’a pas eu grand chose à faire et Thorne est mise de côté depuis deux épisodes après son importance dans les trois premiers chapitres)…

Après deux chapitres qui ont fait du surplace, l’intrigue principale est donc expédiée en 45 minutes. Ca donne une fin explosive (c’est le cas de le dire), même si elle est quand même parasitée par les lourdeurs du montage. La dernière scène est assez touchante…mais l’ensemble fut très inégal, comme souvent avec Walking Dead (sur les séries récentes, ma préférence va à celle de Daryl Dixon)…

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