THE X-FILES ARCHIVES t.1-4 (Stefan Petrucha / Charles Adlard)

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J’avais lu vers la fin des années 1990 quelques BD de la série X-Files dont je ne gardais pas un très bon souvenir.
Il se trouve que l’un des libraires où j’ai mes habitudes m’a offert le tome 2 de la série des « archives », que compte tenu de mes souvenirs je n’aurais sûrement pas acheté.

Eh bien j’aurais eu tort.

Bien qu’il me manque les 6 premiers numéros (le premier tome) ce recueil s’est révélé passionnant (les 12 numéros forme un tout).
Petrucha et Adlard captent bien l’ambiance de la série - du moins le souvenir que j’en ai gardé - et développent comme le disent **Alain Carrazé ** & Romain Nigita une intrigue assez ambitieuse.
Le paratexte est d’ailleurs fort intéressant, mais pouvait-il en être autrement de la part d’Alain Carrazé spécialiste averti et fort érudit dans le domaines des séries télévisées, et bienvenu. Il permet de contextualiser la BD par rapport à la série par exemple.

Après avoir cherché sur la Toile il semble bien que ce sont ces épisodes que j’ai lu en 1996-1998, et presque 20 ans après je les ai appréhendés avec plus d’intérêt qu’alors.
À tel point que je vais certainement acheter le premier tome.

Bref un très bon moment de lecture !

Probablement dans le X-files magazine … C’est là que je les avais lues et, contrairement à toi, j’en avais un bon souvenir (notamment de l’histoire dont tu as mis une illustration), et c’est avec joie que j’ai accueilli l’annonce de la (re)sortie de ces numéros chez nous (d’autant que je ne sais plus dans quel carton sont rangés lesdits magazines).

Tu dois effectivement être un de ses habitués !

Ce premier tome bénéficie d’un tarif réduit, ce qui fait un argument de plus pour le prendre !

Je n’ai, pour l’instant, pas encore eu le temps de (re)lire ces histoires… J’espère que mon expérience de lecture sera conforme à mon souvenir… et proche de la tienne.

Tori.

Arf, je n’avais pas prévu de me les procurer, vu les avis peu engageants (notamment celui d’Artie). Alors si le dada retourne sa veste, je vais peut être m’y pencher de plus près !

L’un des aspects qui m’a le plus frappé c’est que Charlie Adlard ne tente pas (du moins vu le résultat) de faire ressembler ses personnages à ceux de la série télévisée, mais que finalement son trait laisse le lecteur faire cette démarche et que contre toute attente ça marche.
Enfin ça a marché dans mon cas.

J’ai plutôt un bon souvenir de cette série, qui si mes souvenirs sont bons m’a permis de découvrir le travail de Charlie Adlard (quand je lui en avais parlé, il m’avait répondu « la vache ! mais tu lis vraiment tout ?!? »).
Cela dit, pour avoir lu pas mal d’épisodes en VO et pour avoir rencontré l’équipe de Tournon qui avait travaillé sur l’adaptation des années 1990 dont parle Artie, je sais aussi que les retouches et modifications avaient été nombreuses, et il n’est pas impossible que cela ait eu un impact sur la perception des lecteurs.
Je parie que cette version de Glénat sera plus fidèle au travail d’origine que la précédente. Et cela mérite une relecture.

Jim

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(je note qu’il y avait une offre découverte. Passé au travers).

Et donc, j’avais ça en stock, toujours pas lu. Comme le précise Artie, c’est la série qui est sortie au moment de la saison 2, et donc, avec assez peu de background au magasin pour l’auteur, Petrucha (je crois n’avoir jamais rien lu de lui). Eh bien, c’est pas mal du tout. On retrouve bien l’ambiance de la série, ainsi que la construction des épisodes. Excepté que je m’attendais à avoir surtout des one-shots, alors qu’à part le premier épisode, on a droit à un diptyque, puis un triptyque. Et un petit fil rouge qu’on devine, et qui me semble indépendant de la série télé. Donc, on est plus dans l’aspect conspiration, que dans le monstre de la semaine.
On retrouve également des persos secondaires de la série.

Et je ne savais pas que c’était Adlard au dessin (je n’avais pas regardé, les côtés X-Files et Archives m’avaient suffit) et comme le dit Artie, il ne cherche pas à faire dans du trop ressemblant (on reconnait bien les perso, je vous rassurent). Après, mon bémol, comme on est dans une série à faux-semblants, j’ai trouvé quelques difficultés sur certaines cases à comprendre ce que ça veut montrer. mais heureusement, la colo n’est pas trop sombre.

Bref, j’avais la musique d’ambiance en tête en lisant, les voix de Mulder et Scully derrière les dialogues … faut que je trouve la suite.

Il a fait quelques trucs chez First. Pas mal, au demeurant.

Jim

Éditeur que je connais peu.

Qui, à l’exception de quelques initiatives récentes (American Flagg chez Urban, Nexus ou Elric chez Delirium…) n’a quasiment jamais été traduit… L’un des catalogues les plus intéressants du début des années 1980, certaines des séries les plus mémorables et influentes dans l’histoire des comics, mais aucune visibilité en France, à part tout récemment…

Jim

Ouais, ça j’ai. C’est au chaud dans la biblio.

Nexus et Flagg ont contribué à mes yeux à transformer le genre super-héros. Flagg explore aussi les mêmes sentiers que Dark Knight, par exemple (le fait que Miller et Chaykin aient été voisins de studio n’y est sans doute pas étranger). Avec Grimjack et Dreadstar, ce sont des séries qui ont « testé les limites » du genre (n’étant pas soumises au Comics Code, c’était plus facile, bien sûr…) et balisé le terrain pour Dark Knight, Watchmen et quelques autres.
Ronin de Miller, Blackhawk de Chaykin, les nombreuses parutions en Prestige Format de DC et même la collection Vertigo, beaucoup doivent au catalogue First. Parce que First a montré que c’était possible.
On parle bien souvent de la vague anglaise chez DC, et c’est vrai, mais il y a une autre migration intéressante, celle qui voit de nombreux auteurs de First aller travailler chez DC, en grande partie sous l’influence du responsable éditorial Mike Gold, qui a été débauché de chez First pour rejoindre la rédaction DC. Dans une préface (à Green Arrow Longbow Hunters, je crois), Gold disait qu’il avait été engagé afin de redynamiser le catalogue des personnages, de mettre en avant des personnages moins connus. C’est à lui qu’on doit l’arrivée de Mike Grell (qui faisait Starslayer puis Jon Sable chez First) sur Green Arrow. Gold a servi de courroie de transmission pour faciliter l’arrivée de John Ostrander, de Tom Mandrake (qui bossait déjà sur les Batman de Doug Moench), de Tim Truman, de Mike Baron, de dessinateurs comme Doug Rice, Flint Henry ou Kelley Jones… Une grande partie de la vitalité du catalogue DC vient des transfuges de Marvel, certes, mais aussi et surtout des anciens de chez First.

Jim

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Tu viens de citer un paquet de trucs que j’aimerais bien voir arriver en VF.

Et je n’ai pas parlé de Badger.
:wink:

Jim