Et j’ai l’impression que ça joue bien sur l’ambiance de la série, sa continuité, en tout cas pour ceux qui ont connu en direct la période Van Hamme.
Jim
Je ne saurais dire, j’ai jamais trop apprécié Thorgal. Trop figé pour moi. On y retrouve des personnages de son enfance en tout cas.
Moi, j’aimais bien, vraiment. L’une de mes premières séries franco-belges, hors gros nez. Avec XIII.
Jim
Les rumeurs parlent d’un nouveau one-shot dans l’univers de Thorgal, intitulé « La Forêt verticale », écrit par Fred Duval et dessiné par Corentin Rouge (un autre « Thorgal Saga » ?). Sortie prévue en 2024.
Jim
Sûrement, en tout cas, Le lombard m’a offert une édition grand format augmentée et dédicacé par Recht.
Un grand merci à lui et aux éditeurs.
Je vais monter un braquage, chez toi !
Jim
Je sais où il habite … par contre, il a un tigre de combat devant la porte.
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Tant que tu viens avec ton compagnon dessinateur pour ta nouvelle BD, ça me va. Pense à apporter des crayons. 
Des quoi ?
Jim
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Des petits rondins de bois.
En pleine lecture. Et c’est vraiment très bien pour l’instant.
J’y reviendrai.
Toujours est-il que la collection est effectivement intitulée « Thorgal Saga », mais c’est discrètement indiqué en quatrième de couv. L’objet est très beau et la maquette beaucoup plus sobre que les déclinaisons précédentes.
Jim
Très très chouette bouquin.
Déjà, je retrouve l’ambiance d’aventure où la dimension humaine n’est jamais oubliée, qui m’avait séduit quand j’ai découvert la série il y a des années.
Ensuite, Recht s’amuse à s’inscrire dans les pas de Rosinski, et il s’en sort bien, même si j’aurais aimé qu’il aille davantage encore vers une veine personnelle, mais j’imagine que l’exercice l’a enthousiasmé.
Et puis, avec une histoire de voyage dans le temps, il choisit très clairement, très tôt et très délibérément de foncer sur ce qu’on attendait, afin de déjouer les désirs du lecteur : non, pas de réécriture de moments phares, non pas de boucle temporelle, non pas de paradoxe… Au contraire, Recht confronte le vieux Thorgal et l’ancien et fait carrément déraper la machine. Et là, il y va à fond !!!
Alors oui, son héros morfle. Mais s’il y a plusieurs manière de lire la séquence finale, offrant librement au lecteur la possibilité d’écrire « sa » fin, je crois que l’auteur donne à Nidhogg la victoire technique, et à Thorgal la victoire morale, ou affective.
Brillant, mélancolique, tragique, mais également riche en personnages intéressants et en moments d’humour, l’album parvient à un bel équilibre, rend hommage à un grand personnage, offre des planches vraiment magnifiques et secoue son lecteur. Vraiment très chouette.
Jim
Ex-libris :
Jim
Mais pourquoi je ne découvre cet album que maintenant et que je ne le vois jamais dans les librairies où je passe ??