Le nombre de tie-in à Secret Wars continue de s’allonger, via la gamme Battleworld, et cette fois-ci c’est au tour de Jason Aaron et Chris Sprouse qui lancent la série Thors, dont l’histoire se focalisera sur les différentes versions de Thor qui participeront à une sorte d’intrigue policière à échelle cosmique (logique vu l’aspect enquête dans l’arc God Butcher).
Aaron le décrit comme une histoire de flics mais avec des marteaux à la place des flingues.
« C’est quand même un projet taillé sur mesure pour Jason Aaron », c’est ce que je me dis depuis que la couverture variante de Secret Wars #2 par Alex Ross a été diffusée. Après avoir présenté trois dieux du Tonnre dès le premier arc de God of Thunder, voilà qu’il se retrouve avec tout les Thors de la création sur les bras.
Mais la grosse surprise, c’est surtout l’arrivée du trop rare Chris Sprouse chez Marvel. Duo gagnant.
Par contre je me demande si tout ça a à voir avec l’Ordre du Soleil que « prédit » le vieux Thor lors de sa première apparition dans God of Thunder (le #4 ou le #5).
Je me souviens de ça c’était paru en VI Semic à l’époque. J’admet ne rien m’en souvenir d’autres. C’était avec Drako, Beta Ray Bill et Thor en mode Thunderstrike.
Je me souviens de ça c’était paru en VI Semic à l’époque. J’admet ne rien m’en souvenir d’autres. C’était avec Drako, Beta Ray Bill et Thor en mode Thunderstrike.[/quote]
« I take all these hammer wielders to some really weird and scary places.
Think ‘True Detective,’ but with Throg the Frog of Thunder playing the Rust Cohle part.
Well, not exactly. But you get the idea. »
Je sent que ce tie-in va sans doute plus me plaire que le crossover principal.
Oui. Plus que oui, même. A titre personnel, le Thor de Aaron est ce qui se fait de mieux chez Marvel. C’est drôle, spectaculaire et fou. Les gens ont oublié à quel point les comicbooks devaient être fou. Thor l’est. C’est fun. Trois Thor de générations différentes qui partent sur les traces JimStarliniennes d’un serial killer cosmique, ça ne présage que du bon.
Le premier arc est un poil longuet (j’ai tendance à dire ça de tout le comics qui sortent aujourd’hui) et la série souffre de quelques ingérences éditoriales (sortie cinéma, crossovers en tout genres) qui étouffent sa spontanéité mais elle se lit vraiment bien.
Entre ses récits aboutis autant dans la production mainstream qu’indépendante, et sa façon de gérer sa carrière sans surcharger le petit monde des comics, Aaron se place comme l’une des valeurs sûres du milieu.
Je conseil facilement tout ce qu’il a écrit aux lecteurs de Marvel, avec les productions de Slott, les Dardevil de Waid et les Deadpool de Gerry Duggan chez Mavel.