Deuxième saison avalée aussi vite que la première.
La deuxième (ou seconde?) saison débute quelques années après les événements survenus en Nouvelle-Zélande. Robin Griffin décide de repartir en Australie suite à sa déception amoureuse.
Toujours meurtrie par son adolescence, les intrigues sur le personnage central sont reprises par Jane Campion.
Fini la NZ, vive l’Australie, son pays natal. Évidemment, une personne est balancée dans l’océan et c’est parti!
Tout d’abord, changement d’adresse, après les magnifiques paysages de l’ïle du sud, nous voici à Sydney, ville bondée laissant peu de place à la liberté de respirer. L’intrigue lie (trop facilement) Robin et les faits policiers. C’est ce que l’on peut reprocher à cette magnifique série. Bien qu’alambiquée, celle-ci offre un discours très centré sur les femmes, leurs épreuves, leurs blessures.
Comme pour la première saison, plutôt centrée sur la parentalité finalement, la seconde saison s’étend sur la maternité et ce sous toutes ses formes. Pas les plus belles, les plus nécessaires pour certains parents, etc…
Sans m’épancher trop sur les faits, je retiendrais la réalisation, peut-être moins sublimée par les paysages (je chipote) et une nouvelle fois le casting. Elisabeth Moss en premier lieu sur laquelle je ne reviens pas et qui forme avec Brienne de Torth (;)) une sorte de Laurel & Hardy déconcertant! Je cite évidemment aussi la guest de luxe en la personne de Nicole Kidman, totalement méconnaissable en Maman “grisonnée”…
Finalement, on retiendra une saison où la vie est intense, certaines questions laissées en suspens (comme lors de la saison 1 mais reprises par la suite), des personnages à fleur de peau, etc à travers un message social du quotidien.
Une série très riche, beaucoup de détails… Du top!! 