“Trial of the Amazons” part four! As Diana’s hands become tied from pursuing her investigation, she recruits a former ally to help her cause…Cassie Sandsmark! As Wonder Girl begins to question the Amazons, Yara Flor joins the Contest hoping to reconnect with the memory of her lost mother. Meanwhile, the evils behind Doom’s Doorway grow restless as tensions boil in the world above!
Written by: Joëlle Jones
Art by: Joëlle Jones, Jordie BellaireU.S. Price:
3.99
On Sale Date:
Mar 22 2022
Page Count:
32
C’est magnifique.
Complètement vide, et assez inutile pour la saga principale, bien que cela creuse plus les Esquecidas, les Amazones sud-américaines mystérieuses. Mais joli. Mais vide, bon sang.
Joëlle Jones poursuit ici le travail sur Yara Flor et sa tribu nouvelle, mais doit gérer aussi le crossover. Autant les passages sur les Esquecidas sont assez intéressants, enfin ont du sens et fonctionnent. Autant les segments sur l’enquête confiée par Nubia à Cassie Sandsmark (bah oui, Hippolyta meurt, on file l’enquête à la gamine ; sans même mettre en avant d’éventuels talents d’enquêtrice), qui s’avère avoir un comportement débile (« Artemis, as-tu empoisonné Hippolyta », sérieusement).
Et ça n’avance pas, en fait, car le final est le même que l’épisode précédent. C’est donc complètement inutile, pour l’événement, et frustrant pour quiconque s’intéresse à Yara Flor, car ce qui est amené dessus est parasité par le crossover naze.
Mais c’est fort joli, oui. C’est déjà ça.
Mais dieu que ce crossover est pauvre.
Faudra encore remettre Greg Rucka pour redresser la barre!
Trial of the Amazons: Wonder Girl #2
Writer : Joëlle Jones
Artist : Joëlle Jones
Colors : Jordie Bellaire
Release Date : April 19, 2022
Oh, un bon épisode du crossover !
Bon, ce n’est pas non plus formidable, mais la lecture se révèle agréable pour cette longue exposition, où Cassandra Sandsmark se la joue Hercule Poirot / Sherlock Holmes en réunissant les suspectes du meurtre d’Hippolyta, afin de les innocenter les unes après les autres, jusqu’à la responsable. C’est donc Artemis qui a tué, mais qui refuse de donner ses raisons. En parallèle, les concurrentes reviennent de l’éboulement dont elles ont survécu, alors que Diana arrive en creusant son chemin de retour. Le palais de Themyscira s’écroule, car Doom’s Doorway en émerge, brillante.
Bon, encore une fois, ce n’est pas la panacée, mais ça se lit ; et bien. Joëlle Jones reprend les gros fils des oeuvres d’Agatha Christie et d’Arthur Conan Doyle pour bien narrer la révélation, et ça fonctionne. Dommage que l’identité de la tueuse ait été spoilée par les sollicitations DC, mais le mystère sur ses raisons demeure. La narration en parallèle du retour des concurrentes est un peu lourde, mais ça mène à un final efficace.
Graphiquement, Joëlle Jones livre des planches superbes, envoûtantes, mais est aidée par une Adriana Melo qui fait ce qu’elle peut ; et elle pâtit de la prestation de sa camarade.
Un bon ressenti de lecture, enfin, même si c’est « gros » et si Cassie demeure quand même mal écrite. M’enfin, un bon épisode du crossover, ça ne se refuse pas !
Quel gâchis, cette série…
J’aime bien quand les séries restent dans leur coin.