Ah, garder toute la vie l’apparence de ses 20 ans ! En 2320, c’est un rêve devenu réalité. Le traitement garantit même dix vies de bonne qualité, à la condition d’opérer un reset tous les 75 ans pour repartir à zéro en coupant les liens avec son passé. Certes, on manque un peu de recul sur la technologie, mais personne ne s’en est encore plaint. Alors que Jinseï vit son premier reset, tiraillé entre un passé avec lequel il a interdiction de renouer et un présent où tout est à reconstruire, il découvre peu à peu les embûches et les limites de ce pacte aux relents faustiens.
Date de parution 16/04/2025
EAN 9782375793220
ISBN 2375793226
Nombre de pages 224
Prix 19€
Démarré avant le petit déj’… et fini avant le dîner.
Je ne suis vraiment pas autant dévoreur de romans qu’un grand nombre d’entre vous ici, mais je trouve que Lou Jan a une écriture particulière, que je qualifierais de limpide et efficace (à défaut de qualificatifs peut être plus précis et adéquats), faite de petites phrases. C’est assez épatant/étonnant comme style. Comme je dis, je n’ai pas autant d’expérience que vous en littérature, mais je n’ai pas le souvenir d’en avoir déjà lu de la sorte pour ce qui est du style d’écriture. Après, sur la construction, c’est du linéaire, qui ne l’est pas. Lou Jan sait ménager le suspense et ne pas être linéaire tout au long du roman, justement.
Ensuite, concernant l’histoire… le pitch ne dit vraiment pas tout et c’est tant mieux. Bon, on n’était pas loin d’un chouia que ce soit trop du « romantique » pour moi, je trouvais le 1er perso principal s’engouffrait trop dans ses amours, .. il n’en était pas pathétique (c’est là où le chouia est important), mais je trouvais que c’était trop évoqué pour moi … mais il y a tout ce qu’il y a autour, plus quelques informations de ci de là, un peu de mystère, et puis surtout, la culbute à presque la moitié du roman qui fait passer le roman dans un autre style… De toute façon, malgré le bémol qui est lié qu’à mon goût perso (et qui n’est plus un bémol, parce que ça s’explique, mais je n’en dis pas lus), je ne pense pas que j’aurais réussi à tout lire en une journée (avec les deux blondinettes dans le secteur) si je n’avais pas été happé par cette histoire !
ISBN-10 : 2290414034 Partout à travers le monde, les machines sont au service de l’espèce humaine dans sa vie quotidienne, et les robots intelligents programmés pour aimer font même de parfaits compagnons. Trop, peut-être. Au point que l’humanité prend peur et décide de tous les éliminer. Heureusement pour Nobod, elle réchappe au génocide cybernétique par la grâce d’un bug inopiné. Désormais en fuite, elle doit dissimuler sa véritable nature pour survivre dans un monde hostile. Ses épreuves ne font alors que commencer…
La couverture d’origine du grand format est dingue (edit : Aurélien Police pour les deux couv Critic, tu m’étonnes !) :
Le pitch de la Machine à aimer me fait penser au premier opus de Journal d’un Assasynth. Le cyborg qui fait peur aux humains, cache le fait qu’il est désormais parfaitement autonome et qu’il n’est plus sous le contrôle de ses donneurs d’ordres.
Ça reste alléchant.
«Tous mes biens pour un peu de temps,» disait la reine Elisabeth I à la veille de sa mort. Le temps est notre ressource la plus précieuse. Qui n’a jamais rêvé de pouvoir l’arrêter ? Olgann, le champion de ski, le peut, lui. Il stoppe les chronomètres en course pour gagner. Le premier cas de dopage par le temps. Une mécanique bien huilée jusqu’à ce que d’autres se mettent à l’imiter. Si chacun arrête le temps à sa guise, le monde ne risque-t-il pas de sombrer dans le chaos ? Le temps nous instruit, nous soigne parfois, mais il finit toujours par nous tuer.