UN PEU DE TARTE AUX ÉPINARDS t.1-2 (Philippe Pelaez / Javi Casado)

9782203155718

Un peu de tarte aux épinards

Un peu de tarte aux épinards

Tome 1 - Bons baisers de Machy

11,95 €

  • A PARAÎTRE le 23/01/2019

Des tartes aux épinards, une famille nombreuse et une épice somalienne…

Marie-Madeleine Madac-Miremont vit de la vente de ses tartes aux épinards. Plutôt mal, convenons-en. Jusqu’au jour où elle reçoit du Yémen un colis contenant des plantes rangées en bottes. Dès qu’elle y goûte, Marie-Madeleine comprend le parti qu’elle peut tirer de ces herbes inconnues. Car cet ingrédient dont elle commence à agrémenter ses tartes n’est autre que du Khat, une drogue africaine aux effets euphorisants.
Que le colis soit arrivé là suite à une erreur de routage, Marie-Madeleine n’en a cure… Pas plus que des conséquences sur l’humeur ni de ses clients, ni des destinataires – et propriétaires légitimes – de son nouvel ingrédient.
Une comédie contemporaine menée au rythme des situations cocasses et des jeux de mots désopilants.

Un peu de tarte aux épinards, Tome 2 : Les épinards sont éternels

Après avoir mis hors d’état de nuire une bande de trafiquants de drogue, Marie-Madeleine Madac-Miremont se voit recrutée par les services de renseignement français pour une opération délicate à Londres. Sans savoir parler un mot d’anglais, la fougueuse Française doit s’infiltrer dans un restaurant géorgien afin de surveiller un gang particulièrement dangereux. Elle sera aidée dans sa mission par un chauffeur de taxi belge azimuté et fan de Death Metal, et rejointe par sa fille Sarah qui devient l’objet d’un odieux chantage… Sur fond de coupe du monde de rugby, ce deuxième tome de la série persiste dans la veine de la comédie contemporaine, menée au rythme de situations cocasses et de jeux de mots désopilants…

  • Relié : 48 pages
  • Editeur : Casterman (19 février 2020)
  • Collection : ALBUMS
  • Langue : Français
  • ISBN-10 : 2203172495
  • ISBN-13 : 978-2203172494
  • Dimensions du produit : 22,7 x 0,6 x 30,4 cm

le 1 était pas foufou.

Hé, mais c’est rigolo tout plein, cette ânerie-là.


Donc, on suit Marie-Madeleine Madac-Miremont et ses nombreux enfants, qui vit d’allocations, de petits boulots et de la culture des épinards. Elle se lance dans la fabrication de tartes qu’elle vend sur les marchés, mais les affaires ne sont pas florissantes, jusqu’à ce qu’elle reçoive un mystérieux colis contenant une plante qu’elle ne connaît pas. Elle goûte, et décide d’incorporer le produit à sa recette.

Un politicien en campagne pour la députation y goûte et se met à déblatérer, son excès de franchise et de rigolade lui valant d’être élu. C’est le succès assuré pour Marie-Madeleine et les gros titres des journaux. Mais bien entendu, les ennuis vont bientôt la rattraper, en la personne de plusieurs trafiquants anglais qui n’apprécient guère qu’on détourne leurs livraisons de khat.


Ça va vite, c’est drôle, il y a un petit côté lupanien dans la description d’un petit monde décalé et dans le portrait de gens divers. L’humour repose en partie sur les dialogues, avec une héroïne qui mélange les expressions toutes faites, ne parle pas anglais (ce qui vaut quelques quiproquos) mais ne se démonte pas pour autant.

Ça tourne bien et vite, et le dessin, semi-réaliste tendance gros nez, fonctionne bien. Marie-Madeleine est un personnage très sympathique et attachant, qui porte l’histoire à elle seule.

Jim

Donc tu n’es pas du tout de l’avis du kabraire.

Ce ne sera pas la première fois.

Jim

Le deuxième tome m’a semblé un poil moins passionnant, mais il reste à mes yeux d’assez belle tenue.

Donc, après avoir contribué à démanteler deux réseaux de trafiquants anglais, Marie-Madeleine, grâce à son ami député, est contactée par les services secrets français qui l’envoient en Angleterre aider leurs homologues à lutter contre au réseau local. Sa couverture : cuisinière française dans un restaurant géorgien.

On est donc là encore dans une parodie de récit d’espionnage, comme en atteste le titre. L’héroïne, qui ne comprend rien à l’anglais, va de méprise en méprise, conserve son humeur (en général colérique), se fait des amis (le couple de restaurateurs, un taxi belge) et sauve la Reine. Là encore, des jeux de mots débiles, des gags récurrents, un système de « plant / pay-off » qui tourne à plein. L’humour de répétition m’a semblé plus forcé (notamment tous les gags autour de « sono un italiano »), mais il y a des moments succulents, comme l’explication des règles du rugby. Les flash-backs d’explications fonctionnent moins bien que l’ouverture in medias res du premier tome, et l’intrigue secondaire est… secondaire, et rapidement expédiée.

Mais le diptyque compose une sympathique petite saga humoristique dont le style est cohérent et régulier. Le premier volet étant largement au-dessus à mes yeux.

Jim

J’avais également préféré le 1er