UNE ERREUR DE PARCOURS (Denis Robert / Franck Biancarelli)

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UNE ERREUR DE PARCOURS

Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existant ou ayant existé serait une drôle de coïncidence…

Dans une ville d’est de la France, Sylvestre Ruppert-Levansky, un président de cours d’assises entame son dernier procès, là où justement il a démarré sa carrière. Tout lui rappelle Rachel son premier amour et surtout Mathilde, une serial killeuse manipulatrice et diabolique. Le vieux juge a une réputations sans tâche. On le dit tolérant et juste. Mais un policier surgi de ce passé demande à le voir. Tout n’est peut-être pas aussi limpide que le veut la légende de Sylvestre le si bon président…

Dans un polar haletant, chabrolien et plein de surprises, Robert et Biancarelli réinventent le genre avec talent.

PAGINATION. 154 PAGES

EAN. 978220507757

PRIX. 18 EUR

SORTIE LE 06/09/2019

Tiens je l’ai travaillé ce matin avec mon repré.

Un Biancarelli, ça se surveille !

Même s’il s’agit d’une erreur de parcours ? ~___^

Tori.

Ah ? Mais faut vérifier, donc surveiller, pour s’assurer de ça !

Je l’ai feuilleté, c’est très chouette, et Franck continue d’expérimenter, de tester des trucs…

Jim

Récit policier, récit d’enquête, mais aussi récit de mœurs et tranche de vie, Une erreur de parcours est une petite réussite surprenante, à laquelle l’accroche de quatrième de couverture ne rend pas réellement justice.

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Le récit se compose de trois parties : d’abord une séquence au présent, prenant le personnage en fin de carrière, puis un long flash-back situé en 1985, à une époque où le même personnage était juge d’instruction, et enfin une conclusion, située à nouveau au présent, qui permet de jeter un regard neuf sur ce qui vient d’être raconté.

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Si les surprises citées dans la promotion sont encore assez aisément devinables, l’intérêt réside ailleurs. Le scénario est une vaste diversion, l’instruction occupant le devant de la scène alors que le nœud de l’intrigue se situe ailleurs. Là où la promotion a raison, c’est en voyant dans le récit une tonalité chabrolienne : mélange entre le personnel et le professionnel, secrets lourds à porter, décor de province, sexe et sang… Une vraie réussite, avec une voix off parfaitement maîtrisée, et des dialogues d’un naturel confondant.

Un soin un peu plus grand à la ponctuation, et ça aurait été parfait. C’est dire comme il faut aller chercher dans les détails pour trouver de quoi chicaner.

Jim