UNE HISTOIRE DE SOLIDARITÉS t.1-3 (Simon Rochepeau / Dominique Hennebaut, Damien Geffroy, Laëtitia Rouxel)

Lors d’une simple visite, Juliette en apprend plus sur le passé de son grand-père, de sa carrière chez EDF à ses engagements militants. C’est l’occasion pour l’étudiante de comprendre les origines des luttes sociales, des enjeux politiques et la façon dont la société a évolué.

Pour la première fois en bande dessinée, l’Histoire de la CCAS, l’un des premiers opérateurs dans le domaine du tourisme social et des loisirs et le premier producteur de spectacles vivants, de ses origines en 1947 jusqu’à aujourd’hui.

Format : 19 x 25.4 cm.
Pages : 88.
Couverture : Souple à rabats.
ISBN : 9782491374891.
Sortie : 12/01/2024.
Prix : 22 euros

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Je découvre des néo-Angevins sympathique, comme tous les Angevins.
Dominique Hennebaut a en plus de l’humour, ça faisait bien l’ambiance sur le stand de KI avec Tony Emeriau.

Pas mal

Jim

Bon, alors j’ai lu le 1er tome. Et c’est pas mal du tout. 80 pages où j’ai appris beaucoup de choses sur l’histoire syndicale de l’énergie en France, et même sur l’histoire des entreprises énergétiques en France, un peu avant 2ème GM (mais là, c’est assez succinct, mais surtout sur ce qu’elles sont devenues après-Guerre.
Il y a aussi un retour vers cette époque, comment les gens vivaient … je trouve que remettre en perspective cette époque avec la manière dont on vit actuellement, c’est assez intéressant (sans vouloir donner de leçon, aucunement). Surtout qu’il y a un personnage, le naïf (comme on dit dans les livres de Monsieur Lainé), très jeune, qui découvre et réagit assez justement je trouve, aux histoires de son papy et de la voisine.
Théoriquement, c’est pas le genre de choses que je lis habituellement, mais là,k j’ai trouvé ça bien fait, fluide et équilibré. Peut être certains aimeraient plus de détails ou de précisions, mais je trouve que le contenu évite d’être trop chargé en information et est suffisant pour que ça fasse « histoire racontée ».
Alors, évidemment, il y a un parti pris (vu le commanditaire du bouquin), mais vu la nature des personnages, ça ne peut, de toute façon, en être autrement. Et en soit, ça ne m’a pas perturbé plus que ça.
Et le dessin de Dominique Hennebaut est bien adapté à cette histoire. Un style un peu nerveux, mais en rondeur, qui pas fait ni trop réaliste ni trop gros nez. Je trouve qu’en terme de fluidité et storytelling, c’est nickel.

Une bonne surprise.

Une Histoire de Solidarités t.3 sort en librairie !!

Par Simon Rochepeau et Laëtitia Rouxel.

⚪️ Lors du décès de Roland, ses amis se retrouvent et se souviennent de l’émancipation des années 60 et 70, une période de grand progrès social et culturel avant la crise et les menaces du libéralisme.

Pour la première fois en bande dessinée, l’Histoire de la CCAS, l’un des premiers opérateurs dans le domaine du tourisme social et des loisirs et le premier producteur de spectacles vivants, de ses origines en 1947 jusqu’à aujourd’hui.

Les tomes 1 et 2 sont toujours disponible ! Foncez !

Une histoire de solidarité t.2 : j’avais beaucoup aimé le 1er tome (je dois avoir un avis quelque part, si ça intréesse quelqu’un), qui faisait une sorte de rétrospective de l’histoire de l’énergie (électrique) en France, en plus de parler des Activités Sociales de l’Energie. Ce 2ème tome prend donc la suite, en redémarrant juste après-guerre, en s’intéressant beaucoup plus au sujet de la série, le CCAS (et CCOS). Le narrateur est le même, ainsi que la « naïve », donc la construction est plutôt similaire, sauf que l’histoire au présent se passe cette fois-ci dans un centre de vacances, en Alsace.
Mon sentiment (donc totalement subjectif) est, que même si on apprend des choses sur la politique de l’époque, il se passe quand même un peu moins d’événements sur la partie historique, et que la partie du présent ne se concentre que sur les « vacances » et l’apport que peut avoir le CCAS. ça se lit bien, mais ça manque de densité à mon goût.
L’autre aspect, c’est que ça fait un peu trop « tout le monde il est gentil, tout il est content » (malgré la présence d’un râleur sur 3 cases). Je ne l’avais pas ressenti à ce point dans le 1er album, et même si je comprends (et sais) le pourquoi, je crois que la scène avec l’enfant en situation de handicap a été de trop (enfin surtout, elle en fait trop). Je pense que c’est vraiment ce qu’on voudrait tous, mais que ça se passe comme ça, j’y crois pas. C’est mon bémol à cette histoire, qui reste tout de même très intéressante (et pourtant, je ne suis vraiment pas le public visé pour cela)
A noter que Damien Geffroy prend la suite de Dominique Hennebaut. J’ai une préférence pour le style graphique de ce dernier, mais Geffroy fait bien la transition, et assure bien au niveau de la fluidité de l’histoire.