UNE HISTOIRE POPULAIRE DU FOOTBALL (Mickaël Correia)

Une histoire populaire du football

De l’Angleterre à la Palestine, de l’Allemagne au Mexique, du Brésil à l’Égypte, de la France à l’Afrique du Sud, ce livre raconte une autre histoire du ballon rond, depuis ses origines jusqu’à nos jours.
Le football ne se résume pas au foot-business : depuis plus d’un siècle, il a été un puissant instrument d’émancipation pour les ouvriers, les femmes, les militants anticolonialistes, les jeunes des quartiers populaires et les protestataires du monde entier. L’auteur retrace le destin de celles et ceux qui, pratiquant ce sport populaire au quotidien, en professionnels ou en amateurs, ont trop longtemps été éclipsés par les équipes stars et les légendes dorées. Prenant à contre-pied les clichés sur les supporters de foot, il raconte aussi l’étonnante histoire des contre-cultures footballistiques nées après la Seconde Guerre mondiale, des hooligans anglais jusqu’aux ultras qui ont joué un rôle central dans les printemps arabes de 2011 ou plus récemment dans le soulèvement du peuple algérien.
En proposant une histoire " par en bas ", en s’attachant à donner la parole à tous les protagonistes de cette épopée, Mickaël Correia rappelle que le football peut être aussi généreux que subversif.

  • Éditeur ‏ : ‎ La Découverte (12 mars 2020)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Poche ‏ : ‎ 510 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2348058626
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2348058622
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 498 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 12.7 x 2.7 x 19.1 cm

Mickaël Correia, journaliste climat à Mediapart, enquête depuis trois ans sur TotalEnergies. Il est l’auteur, entre autres, de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022).

@Hugolino, tu connais ?

Jim

Non je ne connais pas du tout. Je te remercie.

Cela dit, en lisant le pitch, j’aurais beaucoup à redire. C’est un biais (

Ca paraît exemple, c’est faux. C’est même presque l’inverse.
Mais le biais de pensée existe dès le début du pitch et annonce la couleur :

Comme un début (l’Angleterre, où ce sport est né) et une fin. Or évoquer la Palestine quand on parle de foot, a de quoi interpeler. Malgré la dernière Coupe d’Asie des Nations.

Bref, je devine un biais de pensée très marqué.
Je le rattache à cette faculté de mettre des carrés dans des ronds.

Il y a suffisamment à raconter sur le foot pour ne pas épouser des thèses ainticoloniales qui n’ont pas grand chose à voir. Le nationalisme et le fascisme y ont bien plus (malheureusement) leur place dans l’histoire du foot.

En gros, son pitch me fait flipper.

Visiblement, Jim prépare sa finale !

Zut, moi qui aurais aimé avoir ton avis…

Tiens, faudrait que je trouve le sommaire : j’ai feuilleté, et trouvé le sommaire intéressant…

Jim

Tu vas finir pour trouver le football intéressant. Fais attention.

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Voilà :

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Jim

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Tu noteras que j’ai reposé le bouquin au profit des deux autres pour lesquels j’ai ouvert des sujets aujourd’hui.

Jim

Je conseille fortement ce documentaire hyper intéressant, vu il y a un moment sur Arte :

Pelé, Garrincha, dieux du Brésil
Par Jean-Christophe Rosé

Montage d’archives qui retrace l’épopée de deux dieux du foot brésilien, idoles du peuple et instruments entre les mains des dirigeants. Depuis la création de la Coupe du monde en 1930, le Brésil est le seul pays à en avoir disputé toutes les éditions et à l’avoir gagnée quatre fois. Le foot est au cœur de la vie des Brésiliens. Il a donné naissance à deux joueurs érigés en symboles, Pelé et Garrincha, le Noir et l’Indien. Leur légende commence en 1958 dans le stade de Maracana. Quelques mois plus tard, ils offrent au Brésil sa première Coupe du monde… Pelé et Garrincha sont deux enfants pauvres d’un Brésil qui peine à sortir du sous-développement et se construit pourtant une nouvelle capitale, Brasilia. Pelé deviendra riche, célèbre et choyé par le pouvoir. Garrincha, après avoir gagné tous les titres brésiliens, sera victime du succès, de l’usure physique, de l’instrumentalisation. L’un sera ministre et millionnaire, l’autre mourra alcoolique et dans la misère. Jean-Christophe Rosé retrace leurs destinées et met en évidence combien elles sont liées à celle de leur pays.

Le sexe, la théorie du complot et le football vont pourtant bien ensemble.

Pas faux : j’avais sans doute peur de la surdose !

Jim

Moi je conseille

"Présentation de l’éditeur:
Trop grande, trop froide, trop isolée, la Russie n’était pas faite pour le football. Et pourtant, dès qu’il a rebondi sur la terre russe, le ballon rond a fait mieux que s’acclimater. Il est devenu l’objet d’une fièvre populaire que le Kremlin, de Staline à Poutine, cherche à instrumentaliser.

Trop grande, trop froide, trop isolée, la Russie n’était pas faite pour le football. Et pourtant, dès qu’il a rebondi sur la terre russe, le ballon rond a fait mieux que s’acclimater. Il est devenu l’objet d’une fièvre populaire que le Kremlin, de Staline à Poutine, cherche à instrumentaliser.

Beria était le patron du KGB, mais aussi le parrain des équipes du Dynamo de Moscou et Tbilissi, faisant de ces clubs les instruments d’une lutte sans merci contre " l’équipe du peuple ", celle du Spartak Moscou. Pendant des décennies, deux clans se sont affrontés et tous les coups étaient permis, jusqu’à la déportation au Goulag des meilleurs joueurs de l’équipe adverse.
En Russie, le football est un sport de combat politique : dès les premières rencontres à Saint-Pétersbourg qui avaient de furieux airs de lutte des classes ; lors du " match de la mort " du 9 août 1942, opposant Ukrainiens du FC Start et nazis de la Luftwaffe ; dans la façon dont le régime mit en scène ses vedettes comme Lev Yachine ; avec le football " scientifique " qui conquit le monde pendant la guerre froide ; dans le rapport qu’entretiennent les oligarques avec ce sport, et jusqu’à l’organisation éminemment politique du Mondial 2018.
Fourmillant d’anecdotes mettant en scène grands leaders et champions soviétiques, ce livre raconte davantage qu’un siècle de football : il décrypte le pouvoir russe à travers le prisme du ballon rond."

Riche en anecdotes cela nous offre un formidable décryptage du pouvoir russe et son histoire à travers le prisme du ballon rond.
C’est captivant. On part des dernières années impériales à la période actuelle en passant par la Révolution bolchévique, la lutte contre l’Allemagne nazie et la Guerre Froide.
Pour ceux qui ont vu le documentaire Red Army, que je conseille fortement, sur l’équipe nationale de hockey sur glace c’est sa version papier et footballistique.
Dans les 2 cas cela expose avec brio les liens inextricable entre sports, là le foot,l’Histoire et le pouvoir politique.
Une réussite, ça se lit facilement, c’est passionnant.

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Merdouille, j’ai mis le doigt dans un sale engrenage…

Jim

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Eh eh eh … ça t’apprendra !

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Moi je conseille ça

Ca faisait longtemps qu’une série m’avait pas foutue autant la patate et verser des larmes en même temps. Ca parle de foot tout en n’en parlant pas, ca traite de toute la société tout en montant des tactiques pour jouer.

Foot, chants, gâteau, danse, rire, pleure, sexe, alcool, vie, mort, Hors-jeu, chien, jazz, rock, grecque, papa, total football, échec, bière, thé, David Bowie, Julie Andrew, Cat Stevens, Queen, sex-tape, calins, bisous, Diamonds dogs, FUCKKkkkkkkkkk, Believe et surtout…Football is life

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Merci Barney, je prends note.
Ce « match de la mort » évoqué est une sacrée histoire.

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Sur le sujet il y a aussi celui-ci:

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« Présentation de l’éditeur:
C’était une histoire qui n’avait cessé de me hanter, au fil des ans, sans que je parvienne à réunir l’ensemble des pièces du puzzle. Une histoire de football, privée d’images et de caméra embarquée. Une histoire de dribleurs fous et insouciants qui avaient préféré la mort à un match arrangé. » Le 9 août 1942,
l’équipe ukrainienne du FC Start rencontre une sélection des meilleurs joueurs de l’Allemagne nazie. S’ils remportent ce
match de football, les Ukrainiens savent que leur existence est menacée. Faut-il risquer sa peau plutôt que de souffrir une vie
de déshonneur ? Que devient le sport quand il n’est plus un jeu? Homme de radio devenu écrivain, passionné de lettres et d’histoire, Pierre-Louis Basse s’est impliqué pleinement dans ce récit. Le « match invisible » qu’il commente avec une réelle ferveur rend hommage à ceux qui, quelles que soient les
circonstances, choisissent de combattre."

Je l’ai lu à l’époque de sa sortie en 2012 mais comme je ne retrouve plus où je l’ai chroniqué je ne pourrais pas détailler plus mais je me souviens que c’était écrit avec passion

D’accord.
L’histoire préliminaire au match est aussi assez extraordinaire. On est pas loin de la liste de Schindler.

John Houston (ou plutôt son assistant je crois) a réalisé un film à partir de ce récit, intitulé « A nous la victoire » dans lequel on retrouve Stallone, Pelé et d’autres.
Paraît que ce n’est pas bon, mais je n’ai pas vu.

En janvier 2025, Delcourt et La Découvertre proposent une adaptation en bande dessinée :

Jim