UNE RÉVOLUTION NOMMÉE RASPOUTINE (Hernán Migoya / Manolo Carot)

Une Révolution nommée Raspoutine

La chute d’un homme, la naissance d’un mythe : qui était vraiment Raspoutine ?

Au cours de l’hiver 1916, dans une Russie en guerre, un homme étend de plus en plus son influence sur la famille royale : l’énigmatique Raspoutine. Homme de confiance de la tsarine Alexandra, celui que l’on surnomme le « Moine Fou » s’est déjà fait une réputation en raison de ses prétendus miracles et ses penchants dépravés. Il continue d’accueillir et de soigner les plus démunis dans sa résidence de Saint-Pétersbourg. C’est au cours d’une de ces séances qu’il va recevoir une jeune fille, Alissa. La fillette, qui doute de ses pouvoirs surnaturels, connaît son influence et lui demande d’intervenir pour empêcher que son père ne soit déporté ! Intriguée par son intelligence fulgurante, Raspoutine fera tout pour l’aider. Mais pendant qu’il œuvre à l’extérieur contre l’antisémitisme grandissant et la guerre qui affame la population, de sombres rumeurs circulent dans les couloirs du palais… Raspoutine est devenu nuisible. L’aristocratie, mais aussi la droite ultranationaliste et l’Église orthodoxe veulent voir tomber ce fanatique idolâtré. Une conjuration menée par le prince Youssoupov se prépare ! Pour l’heure, la tsarine, toujours aussi dévouée à son conseiller spirituel, ne voit pas le danger. Elle présente ses quatre belles filles à Raspoutine et les place sous la protection bienfaitrice de l’homme de foi. C’en est trop pour le tsar Nicolas II. La chute de Raspoutine est proche. Bientôt, c’est toute la Russie tsariste qui va sombrer…
Mysticisme et sensualité, mais aussi oppression et lutte des classes s’entremêlent dans ce one shot qui retrace de manière flamboyante les derniers moments de la vie de Raspoutine confronté à la jeune Alissa, qui n’est autre que la future auteure à succès Ayn Rand. En résulte un duel féroce à mi-chemin entre perversion et innocence. Au-delà de la fascination, Hernán Migoya interroge la vérité historique plutôt que la légende dans le tumulte de la pré-révolution russe. Une fresque vivante qui détone par sa galerie de personnages et son style pictural aux traits enivrants et arrive à s’emparer d’un mythe qui conservera toujours sa part d’ombre.

  • Éditeur ‏ : ‎ Glénat BD; Illustrated édition (31 mai 2023)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 72 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2344050132
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2344050132
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 788 g

Né en Espagne en 1971, Hernán Migoya est écrivain, metteur en scène et scénariste de bande dessinée. Il a publié plus de vingt-cinq titres de bandes dessinées dont la série Ari, la salvatrice de l’univers aux cotés de Man(éditions Glénat, 2006), Olimpita (2011)et Rapt à Lima (2013) avec au dessin Joan Marín (éditions Sarbacane), l’adaptation des aventures de Pepe Carvalho (éditions Dargaud, 2018) ou encore Divine vengeance (2019). Il s’illustre avec le Prix du Meilleur Scénario du Salon International de Bande Dessinée de Barcelone pour El hombre con miedo, série dessinée par Manuel Carot, et le Prix du public comme Meilleur Album Érotique pour La salida de la clase, avec Rubén del Rincón au dessin. En 2012, il se plonge dans la guerre civile espagnole en compagnie d’une vingtaine d’artistes espagnols avec Nuevas Hazañas Bélicas. Au cinéma, il marque les esprits avec le film « Je suis un pantin ! » (2009). En tant qu’écrivain, on lui doit la biographie du célèbre écrivain américain de romans noirs, Charles Williams. Il est aussi l’auteur de Todas putas, un livre de nouvelles. Il continue d’écrire, en livrant en 2020 une chronique sur les années 80 Baricentro puis en2022, il sort son premier roman noir Nadie nuevo cerca de mí.

Manolo Carot, aussi connu sous le nom de Man, est né en Espagne en 1976. Il travaille comme dessinateur et scénariste depuis 1990. Il a publié des histoires comme Universitarias, Huesos y tornillos, recompilées par la suite en tomes et éditées aux États-Unis, en Allemagne et aux Pays-Bas. Chez le même éditeur, et avec son ami scénariste Hernan Migoya, il publia deux séries, El hombre con miedo et Kung fu Kiyo. Chez Glénat, il dessine Ari, la salvatrice de l’univers toujours avec Hernan. Par la suite, il s’illustre en France avec deux séries aux éditions Dargaud : En sautant dans le vide et Mia sur un scénario de Santi Navarro puis avec la série Millénium (d’après le best seller suédois de de l’écrivain Stieg Larsson) aux côtés de Sylvain Runberg chez Dupuis. Dernièrement, il réalise La chute de Dante (2022) pour les éditions Glénat en s’attelant seul au dessin et au scénario.

Hum … intéressant

Ensemble, ils ont fait Ari, dans un tout autre genre, mais où j’avais trouvé des qualités (et des défauts, mais moins…). Et c’était carrément un autre délire, en tout cas.

Jim

Je connais assez peu de chose sur l’histoire réelle de Rasputin. A part qu’il vivait en Russie, qu’il était grand et fort, et dans ses yeux brillait une lueur flamboyante.

Abba ça alors !

Jim

Euh … tu t’es trompé de taille de bonnet.

Les méfaits d’une enfance punk et pas disco.

Pourtant, j’M beaucoup aussi.

Jim

J’ai eu une enfance éclectique… même si plus électrique quand même.

Moi, je n’ai pas de mémoire en général.
Mais le peu que j’ai refuse d’enregistrer les informations liées à la musique. Je ne sais pas pourquoi.

Jim

D’autres pages :

Jim

Au final, c’est bof. Ca raconte pas grand chose, mais c’est très très joli.

Merci. Hop, sorti de la liste.