Leigh Whannell (co-créateur des franchises horrifiques Saw et Insidious)
DISTRIBUTION
Logan Marshall-Green, Rosco Campbell, Richard Cawthorne, Betty Gabriel…
INFOS
Long métrage australien
Genre : science-fiction/action/horreur
Année de production : 2018
SYNOPSIS
Set in the near-future, technology controls nearly all aspects of life. But when Grey, a self-identified technophobe, has his world turned upside down, his only hope for revenge is an experimental computer chip implant called Stem.
Je l’avions vu [Pour en savoir +], et vous devriez aussi, si vous aimez les films astucieux sans en avoir l’air, et qui vont au bout de leur concept, quand bien même cela ne les rend-ils pas consensuels. Mais si réjouissant !
Vu hier sur Prime, et c’est vraiment rafraichissant. Les choix scénaristiques sont couillus et assumés jusqu’à la fin.
Il y a tellement d’autres films qui sont niqués par la production…
Donc belle surprise en ce qui me concerne.
Juste une chose que j’ai vu mais pas capté :
Quand la pirate informatique quitte en urgence son appart, elle a une drôle de posture (comme le héros quand il est sous contrôle). Et elle lui dit un truc juste avant de partir. « We can’t let them win. » Elle parle de qui ? des IA ?
De mémoire j’avais trouvé ça assez naze et en retrouvant mon avis de l’époque je confirme que je ne perds pas la mémoire (cela dis j’ai aucun souvenir du film)
Le bon point c’est la réalisation et la construction formel du métrage avec quelques effets bien calculés et savamment dosés ainsi qu’une bonne gestion du faible budget qui permet au film de ne pas paraître trop craignos (si ce n’est dans la scène de poursuite sur l’autoroute dont le montage peine à cacher les limites).
C’est en somme une belle démonstration des capacités d’un réalisateur parce qu’au delà de ça, c’est même pas que c’est réchauffé, à ce niveau c’est carrément cramé. Rien de bien neuf sous le soleil pour peu qu’on lise un peu de SF (ou juste qu’on regarde un vieux show qui a 60 balais et qui s’appelle La Quatrième dimension par exemple). C’est pas tant qu’on calcule facilement l’histoire et les rebondissement qui pose problème que le fait que la faiblesse des personnages dessert totalement la dramaturgie et rend le final ridicule dans sa tentative d’opposition entre deux forces ou deux idéologies. Man vs Machine c’est un peu plus intéressant avec des personnages bien écrit et qui ne sont pas des caricatures.
Au final ça rejoint le rang de la majorité des films de SF de ces dernières années qui peine à vouloir imiter leurs illustres ainés des années 70 mais qui n’y arrive guère.
Moi de même. Je me demande même comment Whannell a pu me convaincre autant sur « Invisible Man » après m’avoir autant déçu sur celui-ci ; car oui, à la base le pitch me branchait plutôt. Mais c’est traité bas du front sur toute la ligne, et c’est pas original pour deux sous, à un point gênant.
Tout l’inverse de « Invisible Man » qui prend une matière elle aussi abondamment traitée, mais le fait avec une fraîcheur réjouissante et le plein d’idées de mise en scène.