VOIR L'INVISIBLE (Fleur Hopkins-Loféron)

Comme je suis un gros faignassou, je copie-colle des commentaires que j’ai laissés sur le compte LinkedIn de l’autrice :

A y est, enfin eu le temps de passer chez ma libraire (qui elle a eu le temps de lire mon album qu’elle a bien aimé…), et j’ai ledit opuscule entre les mains (enfin là, il est dans la voiture, avec les courses…).
Et donc, déjà, c’est un bel objet. Avec plein d’illustrations. Et un cahier couleurs central richement illustré aussi. Rien que pour les mirettes, c’est très sympa.
Et puis, y a plein de notes : j’aime bien les notes, ça apprend des tas de choses (enfin bon, non, j’aime pas les notes, ça conduit à aller acheter plein d’autres bouquins s’ils sont encore disponibles, et j’ai plus la place).
Et puis encore, j’ouvre, et je tombe au hasard (il paraît qu’il ne faut pas faire ça, mais moi, j’aime bien…) sur un passage concernant MacLuhan, quelques lignes déjà passionnantes.
Bref, je sens qu’il va très vite remonter dans ma pile des lectures urgentes !

Voilà, j’ai commencé. Ou précisément, j’avais déjà parcouru la présentation du sujet, avec la définition du corpus, les différences avec la science-fiction, Jules Verne et tout ça et tout ça…
J’ai laissé reposer, j’ai fini quelques autres trucs sur la pile (plutôt la montagne), et là, à la faveur d’un voyage en train, j’ai attaqué les choses sérieuses. Et c’est super.
Pour plusieurs raisons : déjà, passer par la littérature jeunesse ou les publicités médicales, ça permet de montrer certaines racines insoupçonnées, ça permet aussi de sortir du corpus et d’être un brin transversal, et ça, c’est bien. Ensuite, c’est richement illustré, occasion de visualiser des choses qui ne sont pas spontanément familières, par la force des choses. Et c’est assez limpidement écrit (même si je garde mon dico à portée de main : on n’est jamais trop prudent, non mais…).
Donc voilà, j’approche de la centaine de pages, et j’apprécie de ne pas me sentir perdu, comme si on m’avait collé un casque à lampe frontale pour explorer un dédale qui m’est pour l’heure inconnu.
Très chouette. Je résiste à l’envie d’aller lire des passages plus loin, mais c’est dur.

Jim

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Aaaaaaah… vilain.

Et je rajouterai, pour avoir avancé dans ma lecture, que le bouquin est bourré de pistes de réflexion.
Par exemple, j’ai trouvé quelques pistes pour une généalogie de l’idée du « palais mental » qu’on voit dans la série télé Sherlock ou dans la bande dessinée Dans la tête de Sherlock Holmes. L’idée n’est pas creusée parce que ce n’est pas le sujet, mais il y a des références de bouquins, des clés de lecture, et je trouve ça d’autant plus passionnant que je m’étais interrogé sur les origines de cette idée.
De même, il y a des passages intéressants sur l’impact du monde de la foire, de la fête foraine et du cirque sur les idées de la SF (au sens très large, elle me ferait les gros yeux sans doute). Et là, ça m’intéresse parce que selon moi, l’imaginaire forain et circassien est une source à laquelle les super-héros se sont abreuvés souvent. Et je vois (et comprends) des mécanismes transversaux passionnants.
Vraiment, tip top.

Jim

C’était pas nécessaire

À la faveur d’un voyage en train, j’ai pu avancer dans le bouquin (j’approche de la conclusion, ça va faire bizarre quand ça sera fini). Et vraiment, c’est bien.
Y a des passages entiers passionnants, notamment celui sur le fakirisme et toutes les différentes expressions imaginaires qu’il fait naître.
Là, j’en suis aux zoos humains établis par des extraterrestres, les renversements des classements de la vie, et ça aussi, c’est passionnant.
Vraiment, quel bouquin !

Jim

Ouais, parce que les zoos humains établis par des humains, c’est passionnant aussi, mais dans un autre genre…

Tori.

Et c’est plus chez Pascal Blanchard qu’il faut chercher…

Jim

Fleur Hopkins-Loféron sur son compte LinkedIn :

{ Recension }

« Fleur Hopkins-Loféron dresse des ponts entre traces visuelles et œuvres littéraires, avec une rigueur et une exhaustivité qui forcent l’admiration ».
Petit compte rendu sur « Voir l’invisible » dans le dernier Bifrost (113), consacré à l’IA. Merci à Jean-Daniel Brèque pour sa lecture et à Élodie Denis pour le signalement !

Jim

Elle cherche du boulot actuellement, j’ai son CV sous les yeux.
C’est un F-35 débuggé et customisé intellectuel. Je n’arrive même pas à en être jaloux tant elle joue dans une cour qu’on ne peut qu’à peine imaginer.

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Pas faux.

Jim

Parce qu’en plus de ses qualités, elle a un beau fuselage ?

Tori.

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Fleur Hopkins-Loféron sur son compte LinkedIn le 18 avril 2024 :

Dernier embarquement pour ceux et celles qui voudraient réécouter notre échange, à Elsa de de Smet et moi, autour des images et imaginaires de la Lune, dans La Science CQFD :last_quarter_moon_with_face::rocket:

Jim

Fleur Hopkins-Loféron sur son compte LinkedIn le 23 avril 2024 :

Honorée et ravie que mon essai « Voir l’invisible. Histoire visuelle du mouvement merveilleux-scientifique (1909-1930) » ait reçu le prix de l’essai du festival Ouest Hurlant.
Je serai donc au festival du 4 au 5 mai, à Rennes, pour signer mon livre, mais surtout gambader entre les allées et participer à cette programmation très ambitieuse, riche en acteur.ices des littératures et mondes imaginaires :star2:

Jim

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Aaaaaaah

Ouais.
Y en a que pour les Bretons !

Jim

Vais choper ses horaires… faut que je motive les filles (voyons voir quels food trucks seront présents… )

Faut esperer qu’elle veuille signer mon exemplaire déjà acheté.

Hahahahahahahahahahahaha

Jim