*Avec Wilson, Clowes revisite sa thématique fétiche, à savoir la médiocrité humaine, la portant à un nouveau degré d’excellence. Une série d’histoires d’une planche retrace les efforts de Wilson pour reprendre sa vie en main avant de replonger dans sa déprime quotidienne. Tel Sisyphe poussant son rocher, notre héros sue sang et eau pour remonter la pente avant de se casser le nez et de s’en retourner à la case départ.
Abordant des inconnus au café, dans la rue, dans le bus, s’incrustant en famille ou chez ses accointances, Wilson essaie désespérément de renouer le contact avec ses contemporains. Après la mort de son père, irrévocablement seul, il se lance à la reconquête de son ex-femme, Pippi, dans l’espoir de raviver la flamme de cette relation éteinte depuis bien longtemps. Ce faisant, il découvre sa fille Claire, née peu après leur séparation et placée dans une famille adoptive. Prêt à tout pour reconstruire une famille, Wilson se donne pour mission de les réunir tous les trois…un projet encore voué à l’échec et qui ne manquera pas de se retourner contre lui.[synopsis de l’album paru en France chez Cornelius]*
Après Ghost World et Art School Confidential, Daniel Clowes adapte à nouveau une de ses bandes dessinées pour le grand écran en signant le scénario de Wilson, dont le tournage vient de débuter sous la direction de Craig Johnson (The Skeleton Twins).
C’est Woody Harrelson qui interprète le rôle-titre, le misanthrope Wilson :
À ses côtés, on retrouvera notamment Laura Dern (Sailor et Lula) et Judy Greer (The Descendants).
