WINDOWS ON THE WORLD (Robert Mailer Anderson, Zack Anderson / Jon Sack)

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BIENTÔT - WINDOWS ON THE WORLD

Le 11 septembre 2001, au matin, Balthazar, un travailleur sans papiers, sert les tables du célèbre restaurant Windows on the World à New York. Au Mexique, sa famille assiste, horrifiée, à l’effondrement des tours jumelles à la télévision. Fernando, le fils de Balthazar, refuse de croire que son père n’est plus. Il entreprend alors un voyage périlleux, traversant la frontière…

Par Robert Mailer Anderson, Zack Anderson et Jon Sack. Publié par Fantagraphics aux USA.

Je croyais que c’était une adaptation du roman de Frédéric Begbeider mais en fait non.

Et moi, je croyais que c’était sur l’histoire de Microsoft… ~___^

Tori.

C’est parti :

WINDOWS ON THE WORLD / https://fr.ulule.com/windows-on-the-world/ / Qui est Robert Mailer Anderson ?

Et nous commençons par l’auteur de l’histoire (à gauche sur la photo, l’autre étant un illustre inconnu hum hum) !!!

Robert Mailer Anderson est un romancier, scénariste, dramaturge et militant américain. Il est l’auteur de de deux romans Boonville et The Death of Teddy Belgame, du scénario de deux long-métrages : Pig Hunt et Windows on the World.

Ce grand fan de blues et de jazz organise régulièrement des soirées caritatives réunissant moult célébrités et a même organisé une collecte de fond pour l’inconnu de droite sur la photo (oui, c’est bien Barack Obama !).

Il manifeste aussi régulièrement contre diverses injustices et n’hésite pas à s’engager activement. La guerre en Irak ou le sort réservé aux immigrés font partis des sujets dont il s’est emparé ces dernières années, les dénonçant publiquement et de manière artistique.

Avec Windows on the World, il a développé simultanément un film et un roman graphique.


Peut être une image de 2 personnes et texte qui dit ’LES AUTEURS DE WINDOWS THE ON WORLD 1 ROBERT MAILER ANDERSON’

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Bilan : 107 contributeurs, 4416 euros, 147% de l’objectif initial.

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ÉVÈNEMENT /// WINDOWS ON THE WORLD

Du 31 mars au 2 avril, les auteurs de Windows on the World, l’un de nos deux premiers albums parus au sein de la collection KI-Graphik fin janvier, nous font la surprise (et le plaisir) de débarquer dans la capitale française pour vous rencontrer, parler de leur bande dessinée et les dédicacer ! Préparez donc à faire la connaissance de Robert Mailer Anderson et Jon Sack !!!

Petit récap :

  • jeudi 31 mars de 16h à 19h, Librairie Sanzot (1 rue Félix Ziem, Paris 18e)

  • vendredi 1er avril de 16h à 18h, Librairie Le Grand Jeu (15 passage de Ménilmontant, Paris 11e)

  • samedi 2 avril de 16h à 18h, Librairie sans titre (2 rue Auguste Barbier, Paris 11e)

  • samedi 2 avril de 18h à 20h, Landline (107 avenue parmentier, Paris 11e)

Certaines librairies demandent à réserver votre place ! N’hésitez pas à les contacter 🙂

@librairiesanzot @legrandjeu @librairiesanstitre @landlineparis

On n’est pas prévenus très longtemps à l’avance…
J’espère qu’ils auront un peu de monde (et le samedi, ils n’ont même pas le temps de souffler entre leurs deux séances !).

Tori.

Lecture du dimanche soir, j’ai pris énormément de plaisir avec ce bouquin.
Je m’attendais à quelque chose d’un peu triste, et en fait, pas du tout. C’est assez étonnant quand même, parce que le parcours de ce jeune homme, de son Mexique natal à New York, en passant par cette fameuse frontière, dans un contexte tout juste post-11 septembre, pour rechercher un père dont il ne peut avoir l’assurance d’une survie n’a rien de vraiment réjouissant. Et pourtant ! Alors oui il y a des moments pas faciles, mais il y a aussi de belles rencontres dans ce livre.
Sans vouloir faire un rapprochement idiot et facile, tout cela parce qu’il y a cette ambiance d’Amérique Centrale, ça me rappelle un peu par moment Palomar City. Parce qu’il y a des moments pas faciles, mais je n’ai jamais l’impression que le pathos prend le pas. Le perso se prend en main, et ne se laisse pas envahir par les événements. Alors, évidemment, il y a des choix narratifs qui font qu’on a ici un perso qui souffre que moyennement (je m’attendais à un passage de frontière plus compliqué, même s’il n’a pas été si aisé … mais qu’en est-il vraiment, en fait ? Où se situe la vérité ?), mais aussi parce que les auteurs n’en rajoutent pas. Ce n’est pas le propos de leur histoire, même si le chemin est intéressant.
Et malgré ce côté « souriant »', il y a toujours cette douleur et cette peine autour des victimes du 11 septembre qui restent dans un coin. Il n’y a pas d’oubli ni de prise à la légère de la part des auteurs.

Ce qui est rigolo quand j’ai regardé les pages et le style graphique de Jon Sack, c’est qu’il y a des bouts de dessins, d’encrage, d’utilisation du noir et des ombres qui me faisaient penser à quelques dessinateurs indé … et dans l’interview (très intéressante, d’ailleurs, qui prend un tour un peu politique) de la fin de l’album, quand la question des influences est posée, on retrouve certains noms que j’avais envisagé pendant la lecture. J’aime beaucoup son efficacité du trait et de la mise en page, qui ne nécessitent pas nécessairement des bulles de dialogues ou des récitatifs …

Comme trrrrrès souvent avec les titres indé « tranches de vie », comme appelé ici ou ailleurs, je n’aurais été que très rarement attiré par un film ou une série sur le sujet. Mais en BD, ça passe très souvent plutôt bien. Va comprendre, Charles !