En attendant la bande-annonce, voici le concept teaser qui a servi à trouver un financement pour le projet :
DATE DE SORTIE PREVUE
8 décembre 2017 (Canada)
Indéterminée (France)REALISATEUR & SCENARISTE
Lowell Dean
DISTRIBUTION
Leo Fafard, Amy Matysio, Jonathan Cherry…(et un cameo de Kevin Smith)
INFOS
Long métrage canadien
Genre : horreur/comédie
Année de production : 2017SYNOPSIS
Alcoholic werewolf cop Lou Garou springs into action when an eccentric businessman with evil intentions seduces Woodhaven’s residents with a new brewery and hockey team in this outrageous horror-comedy sequel.
La bande-annonce :
Quand un flic alcoolo d’un trou perdu du Canada devient un loup-garou (situation prémonitoire vu son nom puisqu’il s’appelle Lou Garou !)…qui picole encore plus !
Le bras armé et poilu de la loi rend la justice dans une comédie horrifique aussi fauchée que divertissante. Le délire ultra-référentiel « so 80s » tourne parfois un peu à vide mais le scénario assume bien son concept dans une suite de scènes gores et délirantes (ma préférence va à la customisation de la « loupgaroumobile » suivi par un massacre haut en couleurs dans un repaire de criminels…un passage plus réussi que le final un brin décevant). Les transformations en effets pratiques plutôt qu’en images de synthèse (et heureusement car les CGI sont utilisés dans le dernier acte pour un résultat pas très convaincant) contribuent pour moi au capital sympathie de cette bisserie certes inégale, mais surtout fun !
Après l’origin story du premier volet, Another Wolfcop démarre sur les chapeaux de roue avec une scène d’action pêchue et gore. Mais pas du gore qui soulève l’estomac, plutôt du gore cartoonesque qui pose d’emblée l’orientation plus comique de cette suite. Car entre le plan farfelu d’un milliardaire qui veut conquérir le monde (Yannick Bisson des Enquêtes de Murdoch en mode cabotinage total), le « pénis anthropomorphique » du pote de Lou Garou et une autre scène de cul bien poilue, le ton est encore plus barré que dans le premier Wolfcop.
On n’est pas ici dans un cas à la Sharknado, saga qui veut faire nanar sans comprendre grand chose à ce genre de cinoche. Lowell Dean adore le bis des années 80, les transformations en effets pratiques, les créatures caoutchouteuses et ça se voit à l’écran. Son film ne vole peut-être pas très haut, mais j’ai encore une fois passé un bon moment (et j’ai bien rigolé, c’est l’essentiel)…