Deuxième numéro de James Robinson sur le titre dans Wonder Woman #32 : après un premier épisode solide mais avec un contenu finalement un peu vide, j’espérais plus pour cette suite, en soi une accélération et une avancée. Et c’est ce que j’ai eu, je suis donc ravi !
Après un combat bien fichu et équilibré, qui permet de découvrir l’équipe de Steve Trevor (qui est copiée de celle du film, mais adaptée au Présent ; ça pourrait être lourd, je l’ai vu comme un clin d’oeil et la reprise d’un élément intéressant du film, donc ça ne me gêne pas) et surtout de donner un peu d’action, avant de se lancer sur les révélations. Celles-ci ne sont pas énormes : la constatation du lien Diana/Hercule (qui m’avait échappé, j’étais concentré sur les méfaits d’Hercule aux Amazones, mais oui… ils sont frère et soeur, par Zeus), un indice sur le notaire copié d’Hercule Poirot (je suis prêt à parier qu’il est plus que ça), et surtout… la confrontation au coeur de cette intrigue, à savoir le frère jumeau de Diana. Et on y va carrément !
Dans cet épisode, Robinson n’en fait pas énormément (en définitive, ça reste un combat, un dialogue, une révélation finale), mais parvient à donner ce qu’il faut via cette dernière planche qui permet de ne pas délayer un moment attendu ; ça y va, donc, et le tout est fort bien écrit, bien dialogué, bien rythmé, et bien dessiné.
L’intrigue accélère, on n’avance toujours pas « à fond », mais Robinson donne ce qu’il faut en action et en révélation pour contenter le lecteur, rendre la lecture agréable, et ne pas trop attendre ; du bon, donc, qui pourra sûrement devenir très bon au fil de l’avancée de l’intrigue, et notamment au prochain, qui a la lourde tâche d’expliquer une histoire jusque-là inconnue.
Robinson assure toujours, donc, et graphiquement c’est fort joli ; vivement la suite !