WONDER WOMAN : DEAD EARTH (Daniel Warren Johnson)

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Wonder woman – dead earth

Lorsque Wonder Woman se réveille du sommeil séculaire dans lequel elle a été plongée, elle découvre que la Terre n’est plus qu’un vaste désert radioactif… Piégée au coeur de cette plaine stérile tapissée des cendres d’un passé ravagé par l’arme nucléaire, la Princesse Amazone se doit alors de protéger la dernière cité humaine de monstres titanesques et tâche tant bien que mal de découvrir les secrets cachée sous la poussière de cette terre morte et désolée.

Âge : 12+

Collection : DC BLACK LABEL

INFOS

SCÉNARISTE : JOHNSON DANIEL WARREN - DESSINATEUR : JOHNSON DANIEL WARREN
  • Date de sortie : 04 décembre 2020
  • Pagination : 208 pages
  • EAN : 9791026817857
  • Contenu vo : Wonder Woman - Dead Earth #1-4
  • Prix : 17.5 €

RAaaaaaaaaaaah !

Eh beh, ça envoie grave du pâté.

Dans un monde post-apo, un groupe d’exploration se fait pourchasser par un monstre et tombe dans une grotte ou ils réveillent sans le vouloir Diana qui les aide sans réfléchir. Sans mémoire et avec des pouvoirs diminué Diana suit les humains pour comprendre ce qui c’est passé et les aidé à survivre. Ses plans vont être gênés par les humains, mais surtout par des monstres qui lui sont très proches.

J’ai beaucoup beaucoup aimé. On est sur du post-apo bien gore, avec une WW diminuée, mais fidèles ses principes. Il y a bien quelques facilité, mais le tout se lit très bien ça va vite, c’est proche en terme de valeurs des super-héros tout en en étant très éloigné. Le côté post apocalyptique fait aussi parfois très médiéval, l’intrigue est très intéressante et loin d’être idiote et pour les fans de combat décérébré ça envoie du gros.

Bref un bon régal.

1 « J'aime »

Ah oui… Du très bon WW, une Diana qui doute, qui aime, qui trébuche et qui se relève… Un récit avec des clins d’œil, des rebondissements, du fond et de la forme, c’est deja beaucoup non ?
Et ce n’est pas que ça :wink: L’histoire se veut comme une réflexion de l’avenir du monde laissé dans les mains d’hommes insouciants, voir arrogants, sans remise en question qui mènent notre Terre à sa perte…
Il y a bien 2-3 choses qui m’ont fait tiquer mais c’est un titre à conseiller plus que vivement…

Hé bien…

Il m’aura fallu attendre les derniers jours de l’année pour lire le meilleur comics de celle-ci. Un récit violent, puissant, noir et pourtant porteur d’un espoir qui fait du bien. Le dessin de Daniel Warren Johnson met particulièrement bien en valeur l’ambiance barbare de cette histoire post-apocalyptique. Faire chuter Wonder Woman dans ce type d’ambiance, la sortir du péplum « propret » qu’on peut facilement lui coller pour la larguer dans une aventure de chair et de sang pourrait paraître incongru. C’est, au contraire, une idée brillante et parfaitement exploitée. D’une part dans la mise en valeur progressive de l’univers DC (la découverte progressive d’un lieu célèbre au début du récit m’a foutu des frissons) et d’autre part dans la caractérisation d’un personnage dont la nature de lien entre les mondes est constamment rappelé et surtout questionné. Et c’est là, la très grande force du récit : confronter les idéaux pacifiques et de rédemption du personnage dans un contexte où ils sont poussés dans leurs derniers retranchements face à la folie de l’humanité, face à la déchéance des Amazones et face à sa propre damnation. De fait, le récit ne cherche jamais la facilité (l’humain n’est pas que mauvais, les Amazones ne sont pas idéalisées) et ne prend surtout jamais le parti d’aller vers une conclusion simple en mettant l’important sur le parcours et la nécessité d’avancer, de tendre la main malgré le passé et malgré les doutes sur le futur.

En montrant comme jamais les faiblesses de la plus grande des super-héroïnes, Daniel Warren Johnson, la sublime comme peu l’ont fait et nous pousse à nous questionner nous-même sur notre volonté à changer.

Pour la bonne année, prenez une bonne résolution : Au lieu de perdre votre temps à pirater un film de merde, donnez des sous pour lire l’un des meilleurs récits sur Wonder Woman.

Merci Kab pour ton avis, j’avais envisagé de prendre la BD mais pas tout de suite et ton avis à précipité un achat que je ne regrette aucunement.

Beta Ray Bill est entre de bonnes mains (non pas celles de Sif).

Je suis content que ça t’ai plus, tu le résume en plus bien mieux que moi.

Bon bah ça sera mon premier achat en 2021

Je vais me le prendre aussi : en plus des avis très positifs exprimés ici, l’excellente chaîne Youtube Comic Tropes, dans une émission consacrée à l’ensemble du corpus de Daniel Warren Johnston, en a également chanté les louanges de façon convaincante.

C’est sur ma liste aussi. Pour le moment, je lui ai préféré Coda mais ça va viendre.

« Un jour, il sera mien. Oh oui, un jour, il sera mien. »

Bon, ben ok, alors… (faites chier).

Lis le et tu diras merci :wink:

Tiens, j’attends ton avis. J’ai pas franchi le pas pour lui, encore.

Un tel consensus positif, ce n’est pas si courant. Vous donnez envie de lire cette BD.
Une question: quel age ou de quelle génération est cette Wonder Woman?
je sais que j’accroche beaucoup plus à la femme mature qu’à la jeune ingénue (style le film ou le Wonder Woman Année 1), sans trop me m’expliquer d’ailleurs.

Aucune des deux. Ici, c’est la barbare.

:smiley:
Ah d’accord merci.
WW-Conan. Intriguant.

Alors le parallèle Wonder Woman/Conan c’est jolie dans l’idée, je comprend comment cela est devenu un argument de vente sur la base du pitch et de quelques dessins mais en fait il n’y a pas vraiment de rapport

aucun rapport.

Je pensais pas Conan pour autant.

Je sais. C’est incroyable que le terme barbare soit tant associé au Cimmérien