X-Men Blue: Origins #1
Since his earliest days with the X-Men under writer Chris Claremont, the circumstances of Nightcrawler’s birth has been the subject of rumors, half-truths, and heartbreak. Now, Spurrier—who’s guided the character through the Krakoan age as well his upcoming journey through FALL OF X in UNCANNY SPIDER-MAN—clears away all the lies you’ve been told and delivers the truth about Mystique and Nightcrawler once and for all!
Mother and son reunite in a mold-shattering tale that exposes secrets held for decades and redefines both characters forever. A collector’s item in the making.
Creative Team
- Writer: Si Spurrier
- Artist: Marcus To & Wilton Santos
- Inker: Oren Junior
- Colorist: Ceci de la Cruz
- Letterer: Joe Caramagna
- Designer: Tom Muller, Clayton Cowles & Jay Bowen
- Standard Cover Artist(s): Francis Manapul
- Variant Cover Artist: Russell Dauterman; Erik M. Gist
- Senior Editor(s): Jordan D. White
- Editor: Sarah Brunstad
- Associate Editor: Lindsey Cohick; Kat Gregorowicz
- Format: Oneshot
- Page Count/Cover Price: 28 pages/$5.99
Attendu, réussi et émouvant.
Simon Spurrier livre un gros one-shot pour aborder en profondeur un sacré point de continuité : la naissance et la « vérité » autour de Nightcrawler. Cela s’intercale durant la mini-série (fort sympathique) d’Uncanny Spider-Man, et il faut le dire directement : oui, on apprend ici que Kurt est bien le fils de Mystique… et de Destinée, fécondée par Raven ; la grande idée de Chris Claremont aboutit enfin. Simon Spurrier passe tout le numéro à amener, expliquer, poser les choses, évoquant notamment Azazel avec la révélation que Destinée avait vu qu’il risquait de provoquer des dégâts, sauf… s’il pensait avoir un fils avec Mystique, le poussant à vouloir avoir d’autres héritiers. Pour que Kurt le batte, régulièrement, et empêche le pire. Tout ça, avec le blabla autour du petit Bamf mystérieux, continue avec l’information que Mystique n’a pas abandonné Kurt, elle l’a laissé en forêt pour aller sauver Irène de la foule venue la lyncher. Mystique avait en effet trompé son monde en faisant croire à Herr Wagner qu’elle était enceinte, alors que la « domestique » Adler l’était. Kurt est né bleu, Mystique s’est changée par émotion, puis elle ne l’a pas retrouvé en forêt. Elle a ensuite demandé, quand Irène l’a retrouvée pour tout dire et lui demander d’élever Rogue, à Charles Xavier de modifier leurs souvenirs… pour moins souffrir. Enfin, Kurt enlève son masque, pour un moment d’émotion juste, sobre et prenant.
C’est bien, oui. Simon Spurrier ne m’emballe pas avec le blabla du Bamf, et il faut admettre que c’est très didactique, une grosse présentation remplie de tunnels de dialogues et de flashbacks. Mais… bon, déjà, avancer ainsi sur la situation, ça a du sens, ça boucle la boucle, et c’est sympa’. Surtout, Simon Spurrier trouve de bonnes solutions aux difficultés liées aux apports précédents, et ça passe bien. Le final est particulièrement émouvant et réussi, et ça laisse une bonne impression.
Graphiquement, Wilson Santos et Marcus To se partagent les dessins. C’est pro’, propre, mais pas emballant ou marquant.
Un apport, une petite révolution, l’impression que tout revient à la place prévue, via un épisode un rien trop dans la présentation, mais émouvant.