X-MEN: FIRST CLASS (Matthew Vaughn)

Oui , moi aussi ça me plait , tu découvres des trucs . C’ est bien . C’ est juste le côté " embrouille " , qui me fait sentir con . Parce que je ne fais pas de HS pour que les gens se prennent la tête , mais justement pour qu’ on m’ apprenne des trucs .Ou pour rigoler selon les sujets .

Et on te remercie pour ton boulot .

Ouais, cette partie du forum est plus vivante que jamais, donc faut continuer.
C’est passionnant.
Et souvent très drôle.
Un vrai plaisir.

Jim

Je trouve aussi . Et c’ est pour ça que c’ est dommage de se prendre la tête . Faut profiter un maximum de ce qu’ on lit . On peut toujours apprendre des trucs . Comme les échanges entre Denny & toi sur Morrison ,ça reste un bon souvenir de lecture .

Et un bon souvenir de discussion.

Jim

Je veux bien te croire .

Les gars, je crois que j’ai la larme à l’oeil !

Elle était donc là ta première larme . Ha ha ha !

X Men First Class était quand même pas mal du tout en terme de mise en scène avec des scènes vraiment bonnes en terme d’émotion et de spectacle.

Mon avis sur le film est plus mitigé : je trouve que ça manquait un peu de souffle épique… La mise en scène elle, à mes yeux, est de haut niveau mais très fonctionnelle…

Ouh là là …vraiment traumatisé par Orson Welles, le Photonik…

Y a des films dangereux, quand même…

Jim

n’ayant jamais vu citizen kane ou rien d’autre de/avec welles, j’ai jeté un oeil sur allociné.
ça a l’air chiant quand même.
c’est vraiment un classic à ce point-là ?

Oui, en effet. C’est mal ?
C’est un de mes 3 ou 4 cinéastes préférés…

Bah ouais, c’est un classique qui a changé pas mal de choses sur la manière de filmer.
C’est aussi un sacré morceau en termes de performances d’acteurs, rempli à ras bord de moments d’anthologie.
C’est une référence de plein de monde, et pas seulement dans le milieu du cinéma (l’impact de ce film sur les comics, je te dis pas).
Enfin, c’est vraiment une super histoire. Là aussi, un jalon dans plusieurs sous-genres, que ce soit la biopic, le faucumentaire, le film à clé, le portrait social…

Non, vraiment, ce film est hallucinant à plein de niveaux.
C’est de ces films, si tu les enlèves, tu fais s’écrouler plein de choses dans l’histoire du cinéma. C’est un tournant. Un peu comme Le Cuirassé Potemkine pour les mouvements de caméra, Autant en emporte le vent pour la gestion des décors, ce genre de choses (et je prends deux films que j’aime beaucoup, mais que je trouve un peu chiants et que j’ai du mal à regarder d’un bloc, mais j’aurais pu te parler des Enfants du paradis ou du Jour se lève…).
Que la grammaire du cinéma ait changé entre-temps, c’est évident, et que le goût d’un public habitué à la grammaire d’aujourd’hui rendent ces films difficiles d’accès, c’est évident aussi, mais ça reste des tournants majeurs du cinéma.

Jim

Oui, à ce point.
Pour l’anecdote, depuis une quarantaine d’années, son premier film, « Citizen Kane », est élu par les critiques du monde entier comme le meilleur film de tous les temps, prenant le relais du « Cuirassé Potemkine » de Eisenstein. Il a co-écrit, mis en scène et interprété le rôle principal du film à…26 ans.
Comme je le stipulais dans un autre post, c’est LE film qui a posé les bases de la narration cinématographique moderne, et fait entrer le cinéma dans l’âge moderne.

En fait, c’est même pas mon Welles préféré.

J’ai une affection particulière pour Mr Arkadin (dont l"intrigue présente des points communs avec « Kane », « La Dame de Shangaï » (film mutilé mais beau à se taper le cul par terre, je l’ai vu sur grand écran il y a quelques années), « La Soif du Mal » bien sûr, et aussi ses adaptations de Shakespeare (surtout son McBeth : pour les plans-séquences de la mort, c’est là !). J’allais oublier son dernier film, « F for Fake », qui est un des rares exemples d’essais cinématographiques…

C’était aussi un acteur extraordinaire, adepte de la métamorphose (il ne pouvait pas jouer sans accessoires) ; son rôle le plus connu en dehors de ses propres films est probablement celui d’Harry Lime dans le « Troisième Homme » de Carol Reed (on dit d’ailleurs qu’il a officieusement dirigé les scènes où il joue).

De Welles, je te conseille La Soif du mal. Un polar de 1958 imparable, avec des acteurs à contre-emploi (Charlton Heston est formidable, bon, comme souvent, mais là, dans un rôle incroyable…) et un travail de la caméra qui fait aussi référence (le fameux plan séquence d’ouverture…).

Jim

Bien dit, Jim !!!

J’aurais du mettre un smiley, Photonik ?

Je précise que j’adore Citizen Kane et La soif du mal

Non, non, je m’en doutais un peu, je te rassure… Un cinéphile qui n’aime pas ces films-là, c’eût été étrange !

raaah je suis déçu, cette remarque purement gratuite de ma part ne visait qu’à faire couiner un peu photonik (et si jim s’y mettait c’était le petit « plus »).
enfin, la partie gratuite c’était « ça a l’air chiant ».
le reste est vrai : je ne connais pas welles et son oeuvre, et je me demandais vraiment si l’impact avait été si important.
je vous remercie donc pour vos réponses détaillées.
même si je ne sais pas si j’aurai un jour le courage de regarder un des films cités.