Et même un peu avant contre Moses Magnum
Oui la periode Byrne y a quand même tout un tas de choses vraiment bien amené et la gestion des persos en premier. On peut même compter la periode Cockrum 1…
Par contre, je trouve qu eca se perd ensuite… Claremont… il est pas toujours cohérent…
Rien que Storm qui tue une des ableines de l espace, promet de plus tuer et 3 ou 4 nueros aprés fais « no more mr nice girl » avec Caliisto…
Là par exemple, ja i relu et je trouve pas l evolution super cohérente
Moi, sur l’exemple précis que tu donnes, je le trouve au contraire super cohérent ; la naissance de la Tornade bad-ass (et potentiellement tueuse), c’est effectivement entre le duel contre Callisto et le séjour au Japon (avec le changement de look). Et c’est amené par la saga des Brood en fait ; Tornade y est traumatisée par sa coupure avec la Terre : c’est le premier pas vers son « changement », renforcé par la perte de ses pouvoirs, etc.
Pour Colossus, la façon dont est traitée sa relative inefficacité correspond aussi peut-être à un commentaire un peu méta sur son « destin avorté », aux premières heures du titre : pour Len Wein, Colossus était censé devenir le perso principal de l’équipe. Puis Claremont (en partie sous l’impulsion de ses dessinateurs) est parti dans de tout autres directions. Je me demande dans quelle mesure ce Colossus frustré par ce manque d’exploitation de son gros potentiel n’est pas un commentaire sur cette trajectoire…
En relisant récemment le diptyque #151-152, où son esprit est échangé avec celui d’Emma Frost dont elle habite momentanément le corps, je trouve que c’est déjà une étape : on sent qu’elle s’endurcit (contrairement par exemple à diverses expériences traumatisantes face à Magneto ou Arcade, qui ne font que réveiller ses angoisses d’enfance et montrer sa fragilité).
En fait, j’ai l’impression que Claremont ne bâtit pas des évolutions progressives, mais plutôt par palier, par marche : il se passe un truc, le personnage change un peu, puis stagne, puis subit un autre changement, et petit à petit, on voit qu’il a évolué. Jusqu’à des moments marquants (dans le cas de Storm, la coupe punk, la reconquête de ses pouvoirs…).
Jim
Complètement d’accord.
Sur la question des paliers, il me semble que c’est vrai à certains moments et peut-être moins à d’autres ; si le changement de look est clairement un palier, comme la perte des pouvoirs, avant ça c’était assez progressif et subtil, depuis sa prise de fonction en tant que leader à sa « conquête » des Morlocks…
Oui, sans doute des manières différentes de varier, pour ne pas lasser, pour ne pas tomber dans l’automatisme.
En tout cas, ça explique sans doute qu’en tant que lecteur, on puisse voir arriver des péripéties assez marquantes tout en les acceptant, parce que correspondant à cette évolution discrète.
Jim
Moi quand j ai relu en VO et donc pas avec les passages en album…
La rapidité passée entre « je ne tuerais plus » et je poignarde au coeur qui est de 4 ou 5 episodes au plus m a fait quand même sourire…
Après une incroyable année 1980, il était l’heure d’attaquer cette année 81 avec plein d’attente et de promesses et je n’ai pas été déçu, au contraire même ! J’ai été agréablement surpris de voir l’année 1981 débuter avec le génial « Days of Future Past » bien différent dans la forme que le film. Nous sommes donc en 2013 (oui il y a dix ans, le monde a changé, Merci Kitty !) dans un monde post apocalyptique dans lequel les Sentinelles ont échappés à tout contrôle et ont décidés de se la jouer l’Allemagne Nazi 2.0.
En effet, les héros et vilains dotés de pouvoirs et plus particulièrement les Mutants, sont éliminés ou parqué dans des camps avec un outil bloquant tous leurs pouvoirs. Nous allons suivre deux récits distincts sur deux temporalités différentes entre le « présent » avec Kitty adulte qui intègre le corps de sa version ado afin de prévenir les X-Men et déjouer les plans des Mauvais Mutants qui provoqueront l’extinction de leur congénères. Sur l’autre temporalité nous allons voir Rachel Summers (première apparition !), Wolverine, Colossus et Tornade lutter avec Magneto pour renvers un camp de détention de Mutants et bousiller de la sentinelle. Le récit du duo Claremont/Byrne fait de nouveau mouche et permet de mettre plus en avant Mystique ainsi qu’une nouvelle confrérie, la mort « artificielle » mais poignante des Mutants.
Par la suite nous aurons un récit sur la « retraite » de Cyclope en tant que marin, qui se noue d’amitié avec une femme et affronte un démon lui montrant ses pires craintes. Un récit plutôt sympathique qui permet de travailler l’écriture de Cyclope.
Après cela nous avons un long arc sur l’affrontement entre les X-Men et Fatalis avec Arcade et le Crapaud en fond. Les héros seront torturés tant physiquement que psychiquement et c’est notamment dans cet arc que nous allons commencer à voir régulièrement Illyana Raspoutine. Il faudra une forte Ororo et Kitty pour se défaire d’un Fatalis ingénieux.
Par la suite nous avons l’intronisation de Caliban qui cherche avant tout des « créatures » comme lui et un affrontement épique entre Magneto et les X-Men. Le maitre de l’acier démontre sa puissance en maitrisant les X-Men avec une grande aisance et seul la possible mort de Kitty, une adolescente, mettra terme au combat suite à une remise en question de ses idéaux. Un fort passage qui permet d’apporter une psychologie plus fine de la par Claremont.
Par la suite nous avons le retour de Frost, avec notamment le faux départ de Kitty, dans un affrontement entre les deux Mutants surpuissants dans un échange de corps qui lancera le début des complications pour la belle Tornade. Cela prépare une longue descente aux enfers pour le personnage. Pour contrebalancer le tout, nous aurons une petite histoire assez inutile avec des extraterrestres mais qui aura au moins le plaisir de proposer un crossover avec les X-Men.
Un tome irrégulier, avec des montées en puissance et je retiendrais surtout l’arc « Days of Future Past » et Magneto et un titre qui continue de travailler les personnages et plus précisément Kitty Pryde d’autant qu’elle se rapproche plus qu’un petit peu de Piotr Rasputin.
C’est au tour d’attaquer l’année 1982. Une année qui démontre diverses choses. Claremont continue d’être bavard et je trouve que c’est même que c’est de plus en plus. Peut-être l’accumulation de lecture de mon côté ? C’est fortement possible ceci dit.
L’année commençait merveilleuse bien. Pour endormir Illyana Raspoutine, Claremont nous montre une Kitty Pride narrant une aventure fantastique avec des Mutants chevalier, des dragons et de vilains méchants. C’est bien écrit, agréable à parcourir et hyper adorable de voir la famille des mutants se réunir derrière la porte et féliciter Kitty, d’autant que cela fait un bien fou à Scott. Touchant.
Par la suite nous avons droit à un récit Galactique avec la planète Shi’ar qui permet de donner les retrouvailles entre Cyclope et le Corsaire de bien belle manière. Ajoutons à cela une épopée avec le Professeur X, Lilandra et les Starjammers qui donne un petit soufflé épique d’autant que c’est la fameuse menace des Broods.
Cette année sera l’année également du coma de Xavier qui laisse ainsi les Mutants devoir s’auto gérer, la forte présence de Carole Danvers qui retrouvera ses pouvoirs de Miss Marvel et la vilaine présence de Malicia, totalement à l’opposée de ce que j’avais pu lire sur ce que deviendras la formidable Rogue.
Jusqu’ici j’ai trouvé cette année assez poussive. Non pas que ce soit qualitativement pas au point, mais la menace ne m’a pas réellement attiré, contrairement à ce que Claremont proposera par la suite avec un Bill Sienkiewiscz plus chirugical que jamais pour notre grand plaisir. Nous aurons droit à un récit sur le Comte Dracula et de sa relation avec Ororo, pour son plus grand malheur dans un récit un peu plus horrifique.
Par la suite, nous allons continuer dans l’ambiance horreur avec l’enlèvement d’Illyana par le démon Belasco qui poussera cette dernière à 7 années de solitude et de tourment qui transformeront cette dernière.
Et même si je ne suis pas le plus grand fan de l’épopée Galactique avec les Shi’Ar, j’avouerais sans grand problèmes avoir plus apprécié la mise en avant des Broods, véritablement inspirée si ce n’est copiée de Alien de Ridley Scott. Certains pesterons surement, mais personnellement j’ai trouvé la menace suffisamment intéressante et surtout lorsqu’il met en avant une menace aussi importante que la ponte d’œufs dans le corps des X-Men. C’est délicieusement macabre et dramatique. Parfait comme j’aime !
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C’est dangereux, la boulimie !
Jim
Avec du rajeunissement en prime (à partir de 1983).
Je sais mais une fois lancé ! Ma bibliothèque a déjà des réservations ^^’
Effectivement elle parait bien vieille, hâte de voir la justification.
A l epoque aussi j avais trouvé qu il y avait un gros gap de qualité suite au départ de Byrne…
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Hahahahaha
Mais ça reste du feuilleton créé en vue d’une périodicité bien définie, à une époque où les TPB n’existaient pas. Donc attention à l’indigestion. Parfois, il vaut mieux contrôler sa gourmandise !
Jim
Il n’y en a pas vraiment (la « dureté » initiale des traits de son visage s’adoucit dès qu’elle passe dans le camp des gentils).
Malicia au début des 80’s :
Malicia à la fin des 80’s :
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Dommage, cela va créer une petite dissonance.
Votre sagesse est véritablement une douce vérité.
Pareil. J’aime bien l’attaque des alien avec les retrouvaillles père/fils chez les Summers ou bien l’échange Ororo/Emma mais pour moi c’est le gros ventre mou de la série coincé entre deux époques graphiquement incroyable.
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Elle rajeunit aussi dés Rom
En fait sa premiere apparition (ou deuxieme si on compte le ms marvel qui sortira plus tard), elle est plus vieille, clairement plus criminelle et même recherche à tuer…
Apres le relooking… c est aussi le cas de Marrow…
et de gambit
Tu es courageux, j’ai fait un non stop des intégrales x-men de 79 à 81, j’ai eu ma dose et j’ai arrêté pour souffler et passer à autre chose… une overdose… et j’ai annulé le reste à la médiathèque… je referai ce marathon pendant les grandes vacances.
Déjà vous avez une bibli qui a fait la collec c est bien…
Sur Bordeaux Metropole, j ai vu ca à gradignan mais Bordeaux par exemple a des tomes ci et là