X-MEN : L'INTÉGRALE 1963-1999

Voilà.

Sans doute l’une des meilleures scènes de toute la période Claremont.

Jim

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Deux planches originales :

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J’ai trouvé ça excellent !
Par contre à aucun moment je suis ‹  › dur ‹  › car je loue les qualités mais je dis que je n’ai pas été captivé par la menace. Le reste niveau relation et psyché est mis en avant dans mon retour.

Proteus, avec sa mise en place, la montée en puissance de la menace au fil des épisodes, d’abord savamment distillée dans les épisodes précédents (1 case par ci par là), c’est pour moi une des meilleures sagas des X-Men. Et tout de même, Colossus, le perso le plus innocent du groupe qui tue, chose que ne peut pas faire Wolverine dont c’est le rôle dédié, il fallait oser.

A noter que pour Arcade, les lecteurs de Spécial Strange l’avaient découvert peu de temps auparavant quand il s’est frité à Spidey et Captain Britain, ce dont il fait référence dans son affrontement avec les X-Men.
Pour moi les deux meilleurs affrontements avec Arcade, ceux futurs m’ont paru bien fades à côté.

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D’ailleurs, pour Colossus, n’est-ce pas « le seul » grand acte de force et de puissance ? J’ai un peu l’impression qu’il manque de grande victoire dans les bagarres.
Même si ici c’est l’émotion qui a la puissance et l’intensité ; et c’est superbe.

Ouais. Après, ça fait redite.

Dans un autre style, il y a son dévouement pour le virus Legacy.

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Nouveau jour de Week-End, nouvelle intégrale avec les X-Men de l’ère Claremont qui débutent dans l’ère des années 80 ! Plus les années passent et plus l’auteur propose quelque chose d’exceptionnel, qui monte en puissance même si tout n’est pas forcément prenant. Reste que encore une fois, je trouve à chaque fois l’intégrale de l’année suivante meilleure que la précédente et c’est assez dingue comme réaction tellement ce n’est pas forcément quelque chose de facile à faire surtout sur une longue série.

Non très honnêtement, cette intégrale 1980 est une belle pépite que je ne saurais que conseiller pour se lancer pleinement dans l’univers des Mutants. Tout commence par un grand arc concernant « Le Club des Damnés » avec notamment la première apparition de Sebastian Shaw, Emma Frost par exemple, mais aussi et surtout Kitty Pryde pour ma plus grande joie ! Rien que pour cela, l’arc en question a son importance et son intérêt car il propose un arc totalement épique avec des adversaires coriaces qui ne se sauveront que grâce à l’erreur d’un ennemi et la force de Jean. Parlons-en de la belle rouquine ! C’est l’arc en question qui mettra en avant sa déchéance et par conséquent la prise de pouvoir du Phénix : Un être surpuissant qui finira par ronger Mlle Grey à de multiple reprise. Cela permettra également de traiter sa relation avec Scott pour notre plus grand plaisir pour terminer sur un mariage qui n’arrivera finalement pas …

En effet, l’arc suivant continue dans l’épique avec une bataille galactique entre les X-Men, Shi’ar, Kree et autres Skrull pour la vie de Jean Grey. Le résultat donne une bataille pleine de rebondissement, qui laisse espoir au lecteur sur la survie de la puissante Marvel Girl, malheureusement cet espoir est vain. Suite à une attaque, la vie de Scott Summers est menacée et le Phénix reprend le contrôle. S’en suit une violente bataille entre le Phénix Noir et ses comparses Mutants qui se terminera sur le sacrifice par suicide de Jean. Cela change de X-Men 3 c’est certain !

Nous aurons droit par la suite à un numéro incroyablement génial de la part de Claremont ! En effet, il s’agit de l’enterrement de Jean Grey et qui permet à n’importe quel lecteur de débuter par ce numéro. Pourquoi ? Car outre le nouveau point de départ, ce numéro est un numéro récapitulatif comme on peut le voir dans certaines séries (Friends me vient en tête car il en abuse parfois même si l’idée de best-of n’a pas la même finalité) et c’est finement bien joué de la part de l’auteur.

Nous aurons également droit par la suite à un numéro intermède avec la « fausse mort » de Diablo dans une aventure inspirée de la « Divine Comédie » de Dante et le tout accompagné du Docteur Strange ! Un numéro sympathique et qui en profite pour apporter John Romita Jr pour un trait assez délicieux et plus détaillés que les derniers numéros de Byrne. Car il faut avouer que même si l’artiste est toujours diablement efficace, il a une baisse de régime avec un trait plus brouillon et je trouve que sa représentation de Kitty par exemple est ratée.

Par la suite nous aurons un arc Wolverine qui va retrouver la divio=sion Alpha pour affronter le fameux Wendigo pour un arc sympathique mais forcément en deçà des autres.

C’est épique, l’aventure est pleine d’émotions et de surprises. Une année fondateur et marquante pour les Mutants de Claremont. Formidable réussite !

En fait six épisodes sur les 236 qui composent la série. Je pense qu’on est loin de l’abus. Et on est pas vraiment dans cette logique d’être un récapitulatif. Pour Friends, et bien d’autres séries à cette époque et jusqu’au année 2000 (grosso modo), les épisodes clip show permettait soit de répondre à un imprévu ou une contrainte (dans Star Trek : The Next Generation, le seul épisode de ce type permettait d’avoir le nombre d’épisode pour la saison malgré la grève des scénaristes), soit d’économiser sur le budget afin de financer des épisodes plus couteux (dans Friends, le premier épisode clip survient à la fin de la quatrième saison juste avant le double épisode tourné à Londres).

Bref le but de ces épisodes n’est pas tant d’être un récapitulatif que de servir de variable d’ajustement au cours d’une année de production. Parce que généralement ces épisodes sont des best-of de scènes sans volonté d’être un point de départ pour le spectateur (pour cela il y avait d’autres outils).

L’épisode des X-Men n’est pas dans la même logique puisque fondamentalement il coute tout autant de temps et d’argent à concevoir qu’un autre épisode et là, pour le coup, il s’agit d’être un résumé exhaustif de toute l’histoire des X-men jusqu’à la mort de Jean Grey. Et à mon sens la qualité de l’épisode est largement plus à imputer à John Byrne qu’à Chris Claremont tant on retrouve ce type d’exercice dans plusieurs autres séries qu’il a pris en charge et qu’il effectue de la même, brillante, manière. Alors que, de mémoire, on ne retrouve pas cet exercice dans la série par la suite.

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Ouais, c’était vraiment omniprésent dans les séries des années 80 et 90 (ça a continué un peu ensuite, mais souvent sous une forme parodiée ou détournée).
Ça permet d’avoir un épisode qui coûte peu, en temps (ce qui permet de prendre de l’avance sur la suite ou de réduire un retard) comme en argent (ce qui permet d’allouer une part un peu plus importante du budget à d’autres épisodes (en général les épisodes importants que sont les deux premiers, deux derniers et parfois le milieu de saison).
Mais il y a quand même aussi des épisodes récap (typiquement, dans un soap, juste avant le finale de la saison : en plus de faire des économies, ça permet de se remémorer la situation avant d’attaquer la conclusion).

Tori.

ATTENTION, je ne disais pas que cela avait le même but des deux côtés, c’était pour imager le côté « Best-of » de Friends et montrer le côté « rétrospective » même si vous avez raison de souligner la différence. Ma tournure n’était pas claire.

Un de mes détournements préféré c’est Dr Who qui met (ou mettais vu que je ne regarde plus depuis la fin de l’ère Smith) un épisode sans les acteurs principaux et avec une histoire permettant un cout moindre. Parce que derrière il y a l’envie de surmonter les contraintes et ca offre parfois des épisodes marquants (Blink typiquement)

Il y a aussi des épisodes récap lors de soirée spéciale soit de reprise de la série (Lost par exemple), soit lors du final (Seinfeld) mais ces épisodes dépassent rarement les frontières du pays.

Et puis c’est un exercice qui, typiquement, disparait avec l’évolution des méthodes de visionnage. Quand le replay ou le streaming prend une part énorme, que beaucoup de saison sont tourné en amont et que les séries sur network sont d’avantage des formula show, nul besoin de proposer ce type d’épisode.

Ou qui dispatche les acteurs.
Les épisodes « Midnight » et « Turn Left » de la saison 4, l’un avec uniquement le 10e Docteur, l’autre uniquement avec Donna Noble. Ca permet de tourner deux épisodes simultanément.

Farscape avait poussé très loin cette idée durant la saison 3 où durant une grande partie de la saison on suivait deux équipages : Crichton 1 (ou 2), D’argo, Chiana, Jool et Pilot à bord de Moya et Crichton 2 (ou 1), Aeryn, Rygel, Stark et Crais à bord de Talyn.

(pourquoi Crichton 1 ou 2 ? Parce que juste avant cette séparation forcée, Crichton se fait dupliquer et on se retrouve avec deux personnes identiques en tout point, avec le même passé et la même mémoire. Cette duplication est faite de telle manière que jamais on ne saura qui est l’original et qui est le duplicata)

Ça permettait de tourner un nombre conséquent d’épisode simultanément vu que seul Ben Browder apparaissait dans tous les épisodes et cela donner matière à une histoire dramatique très forte puisque Crichton 2 (ou 1) meurt durant la saison et Aeryn ne peux supporter de le revoir quand toute l’équipe se retrouve

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Il y a aussi sa victoire « astucieuse » contre le Colosse dans « Days Of Future Past »… Et si on extrapole à l’ère Silvestri, Colossus devient crucial dans la victoire contre l’Adversaire.
Mais Claremont et Byrne avaient eux-mêmes commenté cette relative inefficacité de Colossus dans un épisode, « Uncanny X-Men » 122 précisément, soit avant sa victoire contre Proteus, qui marque une sorte de « rédemption » pour lui… mais aussi une sorte de premier pas vers un chemin trouble qui l’amène vers le meurtre de Riptide durant « Mutant Massacre ». Avant que sa « corruption » ne soit matérialisée par sa possession par le Roi d’Ombre (y’a pas à dire, il était cohérent le père Claremont… quoi qu’on en dise !!!).

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Ah je ne me souvenais plus pour l’adversaire !

Dans le monde marvel, la magie et etres magiques sont vulnerables au fer/metal.

Et colossus coupe ainsi l adversaire en deux.

Meurtre dont la conséquence est une blessure grave l’empêchant de retrouver son état normal. Pour le coup Colossus est l’exemple du bon traitement de personnage puissant dont on gère bien le pouvoir. Il est ce qu’il faut en retrait et apporte, sans le dire, une profonde stabilité.

Alors que dans le monde DC, c’est l’Homme d’Acier qui est vulnérable à la magie.

Jim

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Sourire.

Voila