Tu penses a quels épisodes en particuliers ?
C’est peut-être lié à l’encrage (l’approche de Bob Wiacek diffère, selon qu’il s’agisse des premiers numéros de Paul Smith dans l’espace ou des suivants situés sur Terre). Une irrégularité également perceptible dans X-Men/Alpha Flight #2, quand il est aidé par plein d’encreurs différents (dont BWS).
Cela vient peut-être de la, je ne saurais dire de quels numéros en particulier et parfois c’est effectivement qu’une question de case (notamment sur les visages).
Je pensais à cela justement
Oui, c’est Paul Smith d’ailleurs qui lui avait demandé d’altérer son encrage passés les premiers épisodes de son run, et Wiacek s’était adapté, en s’inspirant si j’ai bien compris du rendu des dessins de Paul Smith pour ses travaux antérieurs dans l’animation (et notamment pour Ralph Bakshi).
Et y a une évolution chez Wiacek vraiment palpable : dans les années 1970, il avait une encre plus épaisse, plus matiérée. Après sa collaboration avec Smith, il s’est allégé, ça se sent quand il croise le chemin de John Byrne (sur Alpha Flight, je crois).
Jim
C’est précisément ça qui posait problème à Smith. Il trouvait l’encrage trop épais pour son trait…
Il n’est pas impossible que ce soit cette seule collaboration avec Smith qui lui ait fait changer son fusil d’épaule.
Y a clairement un avant et un après.
Jim
X-Men : L’intégrale 1997 (I)
La menace d’Onslaught est maintenant derrière eux, mais les X-Men ne manquent pas de nouveaux défis à relever. Rocket contre Gladiator ! Tornade contre le Fléau ! Mystique contre le monde ! Cette Intégrale pleine d’évènements importants s’intéresse aussi au destin de Franklin Richards, devenu orphelin depuis que les Quatre Fantastiques se sont sacrifiés pour vaincre Onslaught. Bientôt 50 tomes pour l’une de nos premières collections d’INTÉGRALES qui propose des épisodes publiés lors des débuts de Panini Comics. Les conséquences d’Onslaught continuent de se faire sentir dans ces épisodes charnières.
- ASIN : B0BDYH8MR3
- Éditeur : Panini (15 mars 2023)
- Langue : Français
- Broché : 280 pages
- ISBN-13 : 979-1039108690
(détail du sommaire à venir)
X-Men : L’intégrale 1997 (II)
Ça bouge pour Gambit et Malicia, le couple maudit des X-Men qui s’aime sans jamais pouvoir se toucher ! Le passé de Remy Lebeau refait surface remettant alors beaucoup de choses en perspective. D’ailleurs, qui sont les mystérieux juges qui tiennent l’audience au procès de Gambit ? Également au sommaire, le départ dans l’espace d’une autre équipe de X-Men, suite à une altercation entre Rocket et Gladiator ! Le run de Scott Lobdell touche à sa fin, les histoires de cet album bouclent toutes les trames laissées en suspens avant l’arrivée de Joe Kelly et Steven T. Seagle. Des épisodes plus indépendants que dans les volumes précédents, très marqués par les différents crossovers.
- ASIN : B0BRS8XC7B
- Éditeur : Panini (3 mai 2023)
- Langue : Français
- Broché : 320 pages
- ISBN-13 : 979-1039114400
(détail du sommaire à venir)
Le sommaire de l’Intégrale de mars :
X-MEN : L’INTÉGRALE 1997
Scott Lobdell, Howard Mackie, Joe Madureira, Jim Cheung… I 280 pages, 36,00 €
Au cœur de l’année 1997, les X-Men s’embarquent dans une saga spatiale avec les Shi’ar, puis dans un voyage en Orient avec Shang-Chi, avant de poser les bases de l’événement mutant Operation: Zero Tolerance !
(Contient les épisodes US Uncanny X-Men (1963) 343-349 et -1, et X-Men (1991) 62-65 et -1, précédemment publiés dans X-MEN (V1) 19-25)
On peut dire : le meilleur de lobdell, au moins par qu il s y passe des choses.
Seconde partie de l’année 1985 des X-Men par Claremont et tout ce que nous pouvons dire c’est que j’ai largement préféré cette seconde.
Tout d’abord, le récit commence par un long arc dans les fameuses terres nordiques.
Tout commence par les machinations du vil et cruel Loki qui veut atteindre le Panthéon. Nos X-Men accompagnés de la division Alpha arrivent dans un Royaume digne d’Asgard et son accueillis par Scott Summers qui n’a plus de problèmes pour contrôler son rayon d’énergie et de sa compagne, nouvellement enceinte.
Nous avons à faire à un arc passionnant digne de Jack Kirby niveau inventivité et ce côté royaume céleste. Le tout est très bien écrit, avec l’impression que nos X-Men peuvent enfin espérer une vie tranquille, soignant le mal dans le monde grâce à des pouvoirs de divinités même si on imagine bien que le prix à payer sera bien trop gros. Ce que nous pouvions imaginer est forcément avéré et nous sommes en face d’un conflit entre Mutants prêt à sacrifier les êtres de magie pour un monde de paix comme Colossus et d’autres comme Logan ou Scott incapable de laisser de tels sacrifices se produire. Toute ce conflit n’est rien d’autre qu’une nouvelle machination de Loki et qui se verra totalement refusé par le Panthéon suite à son obsession de semer la discorde et d’obliger les Mutants à faire un sacrifice.
Cet art permettra également de travailler un peu la psychologie de Rachel Summers et il était temps de la rendre un minimum intéressante ! Après tout Claremont se démène pour lui créer un dilemme touchant. En effet, Scott devient père mais d’un fils et non plus d’une fille ce qui démontre que les incidents de « Days of the Future Past » ont impactés UN passé et non pas LE passé : Nous sommes dans une nouvelle Timeline et dans cette dernière, Rachel Summers n’existe pas. Pour ainsi dire, Rachel n’a plus de possibilité de revenir à son époque et n’a pas de futur dans cette période, elle n’existe tout simplement pas. Être ou ne pas être, telle est la question. Fort heureusement un dialogue avec Kitty lui permettra d’avaler un minimum la pilule et de continuer d’exister.
Par la suite nous avons droit à la guerre d’Asgard. Une épopée très Wolfmanesque avec les X-Men et les News Mutants dans une bataille qui à mon sens fait très New Teen Titans. C’est rempli d’idées riches pour une épopée riche en action, rebondissement et qui se permet d’être une aventure intéressante à suivre et épique. Le tout est magnifié par le trait d’Arthur Adams qui propose de superbes cases et des design en rapport avec l’histoire d’une beauté absolue. C’est simple, tout pète la classe ! Dani Moonstar en particulier, n’a que rarement été aussi classe et pourtant dieu sais que j’adore ce personnage.
L’épopée 85 se termine par l’arrestation de Magneto qui s’est rendu de manière pacifique afin de répondre de ses crimes devant le tribunal qui se terminera sur la libération d’Erik et de sa complète rédemption avec un futur qui laisse entendre que Magneto deviendra le futur directeur de l’école car Xavier n’est plus en capacité de tenir ce rôle.
Une seconde année bien plus intéressante donc !
Le sommaire :
X-MEN : L’INTÉGRALE 1997 (II)
Scott Lobdell, Joe Madureira, Carlos Pacheco I 320 pages, 36,00 €Au cœur de l’année 1997, les X-Men s’embarquent dans une saga spatiale avec les Shi’ar, puis dans un voyage en Orient avec Shang-Chi, avant de poser les bases de l’événement mutant Operation: Zero Tolerance !
(Contient les épisodes US Uncanny X-Men (1963) 343-349 et -1, et X-Men (1991) 62-65 et -1, précédemment publiés dans X-MEN (V1) 19-25)
SORTIE LE 10 MAI
X-MEN : L’INTÉGRALE 1984-1985
Ann Nocenti, Chris Claremont, Don Perlin, Al Milgrom… I 352 pages, 36,00 €Entre la fin 1984 et 1985, trois mini-séries sont publiées et mettent en scène des mutants comme Iceberg (par DeMatteis/Kupperberg), le Fauve et Dazzler (par Nocenti/Perlin) ainsi que Kitty Pryde et Wolverine (par Claremont/Milgrom). Des œuvres que nous publions enfin en INTÉGRALE.
(Contient les épisodes US Iceman (1984) 1-4, Beauty and the Beast (1984) 1 et Kitty Pryde & Wolverine (1984) 1-6, précédemment publiés dans Un Récit Complet Marvel 13, 15 et inédits)
6 SEPTEMBRE
J’ai récemment récupéré le tome consacré à l’année 1984 (pas tout à fait cette couverture : il y a un grand X derrière les personnages), grâce à notre Seigneur de Babylone national.
Et c’est super. Y a certains de mes épisodes préférés dans la série, notamment la hantise de Rogue, la bagarre dans le bar contre le Juggernaut (même épisode que l’entrevue entre Piotr et Kitty : un monument), ou la perte de pouvoir de Storm (quel équilibre dans l’écriture). Claremont lève le pied question grosses bastons (y a l’énième confrontation avec la Brotherhood, assez bien rythmée, au début, et l’invasion des Dire Wraiths à la fin, preuve que Claremont acceptait volontiers de se plier aux exigences éditoriales de la maison), et consacre son énergie à creuser ses personnages, à créer des situations difficiles qui les mettent en valeur. Quelle belle année.
L’autre truc que j’aime dans cette édition, c’est que les planches sont reproduites à partir des films d’impression de l’époque. Et donc, on voit les trames (on notera, au début de l’album, que certains matériels devaient leur manquer, puisque quelques pages sont scannées), et on est plongé dans le jus de l’époque. Ça fonctionne très bien, même si le papier est peut-être trop brillant pour ces effets. J’imagine que sur les éditions suivantes, ils ont privilégiés des pages remastérisées, mais en tout cas, retrouver les dessins de Romita Jr (alors en état de grâce, ça n’allait pas durer) et de Windsor-Smith dans un format pensé pour eux à l’époque, c’est très agréable. Lovely.
Jim
Saluons le travail de La Poste aussi
Visiblement, ils ont essayé d’ouvrir le colis au pied-de-biche, mais tu l’avais bien protégé !
Jim
X-Men : L’intégrale 1997 III
La fin d’une époque pour Wolverine et les X-Men ! Face à Bastion et ses troupes, les mutants sont confrontés à l’Opération : Tolérance Zéro, qui va durablement marquer l’équipe. C’est le moment pour une nouvelle formation de faire son apparition ! Grand virage pour les séries mutantes dans cette nouvelle INTÉGRALE, puisque Scott Lobdell (principal maître d’oeuvre depuis le départ de Chris Claremont) fait à son tour ses adieux pour laisser en fin de volume la place à Joe Kelly (Deadpool) et Steve Seagle (Alpha Flight). À noter aussi la présence d’épisodes de la série Wolverine, dans le cadre du crossover Opération : Zéro Tolérance.
- ASIN : B0CHY3GMKG
- Éditeur : Panini (7 février 2024)
- Langue : Français
- Broché : 312 pages
- ISBN-13 : 979-1039122092
(détail du sommaire à venir)
J’ai toujours regretté que Joe Kelly ne reste pas longtemps.